𝐋𝐞 𝐛𝐚𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐝'𝐮𝐧 𝐚𝐧𝐠𝐞 ( T1 / T2 )

32-✔

Point de vue de Blake !

Je l'ai blessé, j'ai envoyé ma femme à l'hôpital, je me déteste encore plus.

Que dois-je faire pour qu'elle me pardonne ?

Je suis dans une des chambres de l'appartement de ma mère avec mes bébés endormi dans mes bras, il ne manque que ma femme pour que tout soit parfait.

Ma mère m'a dit « un être blessé, ne dit pas forcément ce qu'il pense ». J'espère sincèrement qu'elle ne pensait pas ce qu'elle m'a dit à l'hôpital.

Je dépose sur chaque front de mes bébés un bisou tendre. Je vais prendre soins d'eux, de ma famille. Ils sont tous ce dont j'ai toujours rêvé d'avoir dans ma vie. Une famille.

Quand les enfants se sont réveillés, nous nous préparons à sortir avec ma mère qu'ils ont pris l'habitude de mamie Stella, nous partons d'abord au centre commercial, puis au parc ou j'ai rencontré leur mère, on s'est bien amusé dans l'air de jeu et au lac.

Dès que nous rentrons, je reçois un message de Wendy, avec les mains tremblantes j'ouvre les messages « Les petits resteront avec leur mamie, Clarisse passera les voir, viens me rejoindre sur la plage qui se trouve non loin du parc d'attraction, à 19h30 ». Après avoir lu son message, l'espoir qu'elle me pardonne me fait du bien et je me prends à espérer que tout s'arrange entre nous.

Je pars rejoindre ma mère dans la cuisine qui donne du jus d'orange aux petits pour lui annoncer la nouvelle.

-Elle... elle m'a envoyé un message je dois la rejoindre ce soir sur la plage. Elle me prend dans ses bras et m'embrasse la joue en me souhaitant bonne chance.

-La vie est faite de chute faut juste savoir se relever et continuer à se battre n'oublie jamais c'est ta famille bat toi pour eux. Bat toi pour elle.

J'embrasse mes enfants avant d'aller vite chez le fleuriste pour prendre des roses rouges et blanches. Je pars lui acheter une peluche rouge et une boîte de chocolat fourré au caramel. En direction de la plage qui est à une demie heure d'ici, je me rends compte que mes mains sont moites et que mon cœur bat à tout rompre avec l'espoir que ça s'arrange.

[.....]

Je suis assis sur la plage, je respire un bon coup d'air frais, me préparant psychologiquement et physiquement à son arrivée.

Je préfère qu'elle m'insulte même si ça me blesse, qu'elle me cogne si ça l'apaise. Mais j'aimerais tellement qu'elle m'accepte dans leur vie.

-Bonsoir. Me dit-elle en prenant place à mes côtés, je m'inquiète pour elle, elle vient tout juste de sortir de l'hôpital.

-Ça va ? lui demandais-je.

-Oui. Elle observe un point à l'horizon et me dit. Enfin aussi bien qu'une personne qui vient de sortir de l'hôpital après s'être pris un vase en pleine tête.

Je l'ai mérité, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, je profite de la regarder, pendant trois ans j'ai été privé d'elle, mais elle reste aussi belle qu'auparavant.

Ses cheveux sont plus longs, elle prend toujours soins d'elle, je suis chanceux d'avoir dans ma vie une femme comme Wendy, mais aujourd'hui, je dois la convaincre que je peux les rendre heureuse. Je lui prouverais que je serais un homme bon, un mari aimant, son protecteur, son amant, l'homme de sa vie. Mais je suis perplexe à l'entente cette phrase, elle regarde toujours au loin.

-Ils sont eus ce qu'ils voulaient nous séparer, trois ans sans toi a été difficile, tu n'as pas pu être là pour leur naissance, leur premier mot et premier pas mais.

Je la regarde pleurer silencieusement, j'aimerais tellement la prendre dans mes bras et sécher ses larmes qui me font mal.

Savoir que je suis le principal responsable de cette peine, me fait mal... très mal.

-Mais, je t'aime et les enfants aussi, le jour où je me suis donné à toi. Je me suis donné corps et âme, je me suis promis de me battre pour qu'un avenir soit possible, à l'hôpital je me suis rappelé cette promesse, que j'avais en quelques sorte oublié mais... Elle s'arrête un instant pour me regarder droit dans les yeux.

-On dit que mieux vaut tard que jamais, et mon avenir c'est vous. Ce qu'elle me dit met du temps à prendre forme dans mon cerveau et quand je comprends enfin le sens de ce qu'elle vient de dire je la prends mes bras. J'aime tellement cette femme, ma femme.

-Je t'aime. Dis-je avant de prendre possession de ses lèvres, ses douces lèvres qui m'avait manqué. Vous voulez savoir pourquoi c'est elle et pas une autre, parce que c'est une battante. C'est ma battante.

Je nous allonge sur le sable, elle pose sa tête sur mon torse, nous regardons le ciel étoilé.

-Pardonne moi. Dis-je en rompant le silence apaisant qui règne sur la plage. Elle embrassa mon torse en me disant dans un petit sourire.

-Je dois admettre que je suis parfois chiante, alors excuse acceptée.

-Tiens. Je lui donne, ses cadeaux. Aujourd'hui tu ne me lances pas les fleurs en pleine face c'est déjà ça. Je souris comme un idiot à ce souvenir.

-Ne souris pas, tu peux toujours te les renvoyer à la figure. Dit-elle en mangeant un chocolat, La peluche posée sur mon torse.

On peut dès aujourd'hui, commencer notre vie de famille, trois ans ça a l'air peu, mais je compte bien rattraper ce temps écoulé sans eux. Je l'embrasse amoureusement, avant de lui dire « je t'aime ».

[....]

'' Dans ses bras, je me sens tout puissant, et surtout aimé ''