PARTICULIERS | Fanfiction Aventures

Prologue - Enlèvement

Bonjour, Bonsoir ! QUEWAH ? Une nouvelle fanfictions à chapitres ? Hebdomadaire en plus ? Vous ne rêvez pas, c'est bien ce que vous avez sous les yeux. Nous sommes partis sur une toute nouvelle aventure, bien bien sombre et sans aucune pitié. Mais je sais que vous adorez ça ! Je vous souhaite une très bonne lecture, j'attends avec impatience vos retours :3 Attention ! Certaines scènes seront violentes, cette fanfiction est sans filtre. Je ferais néanmoins des rappels en début des chapitres concernés pour éviter les mauvaises surprises. N'hésitez pas à commenter, j'essaye de répondre à tout ! Bisouilles !

Disclaimer : L'univers et les personnages d'Aventures sont la propriété de Fred, Seb, Krayn, Bob Lennon et Mahyar. Je ne touche pas d'argent pour mes écrits, je fais ça juste pour vous traumatiser et vous regarder rouler de désespoir sur le sol. J'vous aime !

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Prologue : Enlèvement

La lumière chaude d'un feu de bois à peine allumé réchauffait le coeur et la nourriture de quatre hommes particuliers. Le temps était capricieux dans le Cratère, et bien que le printemps s'installait, un vent froid venu du nord les prit en traître dans leur voyage sans fin. Les bourrasques ralentissaient les chevaux déjà fatigués et les aventuriers avaient fini par dresser un camp au bord de la route, pour laisser le froid passer son chemin.

Debout sur un rocher surplombant la clairière, Théo de Silverberg, paladin et inquisiteur de la lumière, surveillait les environs d'un oeil expert et attentif. A ses pieds, Grunlek von Krayn, tout récent roi des nains, en plus d'être excellent cuisinier et ingénieur, fouillait les sacs pour y récupérer ses ustensiles afin de se lancer dans l'élaboration du dîner. Un peu plus loin, assis devant les flammes qui dansaient sous ses yeux, Balthazar Octavius Barnabé Lennon, demi-diable et pyromage, lisait un gros grimoire. De temps à autre, une oreille attentive l'aurait entendu insulter le froid et sa robe trop fine pour le retenir. Et enfin, à ses côtés, arc à la main, Shinddha Kory, demi-élémentaire, observait avec attention les fourrés pour noter les endroits les plus intéressants pour placer des pièges à lapins. Les réserves de viande s'amenuisaient, il était temps de partir en chasse.

"Qu'est-ce qu'on fait demain ? interrogea le demi-diable en refermant son livre, frigorifié. Quelle idée à la con de partir vers le nord ! On va encore se farcir la neige et le brouillard. Shin, tu peux pas nous trouver une grande ville ?

— On a quitté Castelblanc il y a deux jours, rappela Théo, en soupirant. T'avais tout le temps de faire ta princesse là bas et t'acheter un pull. Si t'avais pas tout dépensé dans la bière, t'en serais pas là.

— Non ! Si tu m'avais payé ma bière comme je te l'ai demandé à trois reprises, je n'en serais pas là, bouda le mage.

— Pauvre petit mage délicat..."

Balthazar ouvrit la bouche, outré, mais Grunlek l'interrompit de suite, en posant sa grosse marmite au dessus du feu.

"Les enfants, au lieu de vous battre, si vous alliez vous laver ? Je ne veux pas balancer, mais ça sent le fauve. Et tu déposeras ton armure, Théo, que je la nettoie. On ne voit même plus de quelle couleur elle est.

— Oui papa, grogna l'intéressé en retirant son plastron avec l'aide de Shin. Mais, pour ma défense, si l'autre princesse me stressait pas avec ses exigences, je transpirerais pas autant.

— Ou tu pourrais aussi te laver un peu plus d'une fois par mois, le piqua Balthazar, mesquin.

— Gnagnagna."

Les deux lurons s'éloignèrent en râlant vers le ruisseau qui se trouvait un peu plus en profondeur dans la forêt. Ravi d'avoir enfin un moment de calme, Shinddha s'installa sur l'une des couchettes et poussa un soupir d'aise. Une louve blanche sortit bientôt des fourrés, un gros lapin dans la gueule, qu'elle déposa aux pieds de Grunlek, fière d'elle. Sous les yeux moqueurs de l'archer, le nain papouilla son canidé en gazouillant stupidement et en secouant un gros os sous son museau, ce qui rendit l'animal fou de joie. Eden, fatiguée de sa chasse, se coucha ensuite à ses pieds, son regard bienveillant braqué sur son maître.