Je regarde le ciel ou du moins, ce qu'il en reste, l'orage a irradié les cieux. Souvent, en regardant les nuages noirs, le temps d'un instant, je me demande si le ciel est sombre parce que quelque part , sur cette vaste planète qu'est notre Terre, quelqu'un vit un enfer et a souhaité que le monde entier le ressente.
Mais,
Si on suit cette hypothèse alors, quand le ciel est bleu, sans aucun cumulus cela voudrait dire que le bonheur a frappé un Homme ?
Mais,
Je crains que cette théorie soit fausse, aujourd'hui je suis heureuse pourtant les cieux sont obscurs. Et puis, je me rappelle que j'aime la pluie, celle qui se fracasse sur le bitume pétrolier mais aussi que j'aime les éclairs, ceux qui zèbrent le ciel à en éclairer la canopée. Au fond, cette théorie a peut être un sens, du moins pour moi.
La pluie me calme, elle est la seule qui me permet de vraiment lâcher prise. C'est bête, oui c'est bête, la pluie devrait refroidir, attrister mon esprit, après tout c'est le rôle de la pluie. J'en viens vraiment à parler du temps ? Comme un certain Edward... Aller ne faîtes pas les innocents. On se rappelle tous de cette réplique.
Bref,
Tous ça pour dire que je débat sur la pluie et l'effet qu'elle crée en moi.
C'est con hein, interpréter les signes du temps, ça en devient magique, je n'ai rien de magique. Je ne comprend pas les caprices du ciel. Personne ne le peux pas vrai ? Ma mère, la personne la plus rationnelle que je connaisse me dirait "Non, Gabrielle, toute cette magie n'existe pas". Elle détruirait mes théories et mes rêves un par un. Car pour elle tout est logique, elle ne croit ni au bonheur, ni à la tristesse, ni en la vie d'ailleurs et encore moins aux signes du temps. C'est dommage parce qu'y croire ne nous engage à rien. Ça rajoute même de l'espoir, mais ma mère n'en a plus et moi j'en ai bien trop. "Gabrielle cesse de croire à toutes ces foutaises", combien de fois ai-je pu entendre cette phrase ? Trop, selon moi.
Mais,
Vous savez ça ne m'a du tout poussé à arrêter, au contraire. Mes rêves et mes espoirs ne sont que plus grands. Oh oui ils ont grandi. Me répéter d'arrêter d'y croire c'est une tentation bien trop grande, ma personnalité à donc fait totalement l'inverse. C'est con hein ? Je suis une enfant, oui, rien qu'une enfant, pas mal perdue dans cette éternité éphémère. Personne n'a de carte ? De boussole ? Non personne, alors je me laisse guider par mes espoirs, mes rêves, mes théories, mes idées et au diable les rabats-joies .
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21 têtes d'ampoules
Contoils sont 21, 21 personnages un peu paumés, 21 éparpillés dans ce monde un peu fou, ni rose, ni noir, mais avec- peut être- des arcs en ciel. 2018