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    Le calme est installé depuis maintenant deux bonnes heures dans la pièce, sûrement dû au désespoir et à la fatigue qui s'emparent petit à petit de nos êtres vides.
   Mon esprit se concentre sur les sensations de mon corps, mes tempes explosent contre ma boîte crânienne, ma lèvre me lance et a un exécrable goût de sang. Plus je descends plus je découvre de nouvelles douleurs, mon cœur est compressé dans ma cage thoracique, mon estomac doit essayer de s'auto-consommer et... et merde j'ai la vessie qui va exploser !

18 heuresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant