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Je reprends conscience doucement, les visages inquiets des mes compagnons de cellules sont penchés au dessus de moi. Je crois bien qu'il y a eu beaucoup trop d'émotions pour aujourd'hui, je veux rentrer chez moi...

    Je suis perdu dans cette cage. Je suis perdu dans mon esprit embrumé. Je suis perdu dans ce corps.
    Le peu de repère qu'il me restait n'existe plus, je n'ai plus aucune notion du temps. Je n'ai plus aucune notion de rien d'ailleurs hormis l'injustice et le désespoir.

      Puis ces mots me reviennent : « 18 heures ».

18 heuresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant