CHAPITRE XV : RENTREE EN 3EME

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Les vacances furent très longues, l'école allait reprendre, elle avait hâte, c'était sa derniere année enfin, ses camarades approcherait des 16 ans et seront sûrmenent un petit peu plus matures, du moins c'est ce qu'elle pensait.

La date fatidique arriva, elle se leva le matin avec une certaine appréhension comme tout les ans à la rentrée. Elle rentrait en 3 eme l'après midi. Cela arriva très rapidement. Elle entra dans l'einceinte du collège et attendit que le directeur appelle tout les élèves pour leur donner leurs classes. Il arriva à appeller la classe de 3eB, quand elle se rendit compte qu'elle ne parlait à aucune personne de sa classe, elle se dit que cette année serait morose mais au moins personne ne se moquerait d'elle. Si elle savait ...

Une fois rentrée en classe, elle se mit aussitôt dans le fond, seule et sur le côté pour que personne ne puisse l'embêter. Dans sa classe, il y avait une nouvelle élève qui avait l'air de bien s'intégrer. Elle écouta son professeur principal et rempli son carnet de liaison découvrant assez satisfaite les professeurs qu'elle allait avoir.

A la récré, elle sortit et alla aussitôt rejoindre Nicolas, ainsi que d'autres amies.

Ainsi la journée se passa bien.

*Quelques semaines plus tard ...

La jeune adolescente se réveilla, elle ouvrit ses deux yeux, son front brûlant, une douce mélodie sortait de son téléphone qu'elle avait eu pour Noël, il était quatre heure du matin. Elle alluma sa lampe de chevet et se baissa aussitôt pour sortir une tasse qu'il y avait derrière sa table de chevet. Dans cette grande tasse, il y avait du lait qui était la depuis un petit moment, un oeuf cru, des biscuits écrasés, de la sauce Ketchup, des épices et encore plein d'autres choses ... Elle porta le mug à ses lèvres et but l'ignoble contenu d'une traite. Elle attendit quelques secondes et se dirigea au toilettes vomir tout ce qu'elle venait de boire. Quand elle eût fini, elle ouvrit la fenêtre afin d'aérer la salle de bain, elle se lava les dents, souriante et tira la chasse d'eau. Elle descendit, tapa à la porte de chambre de s a mère et lui dit en jouant la comédie :

_" Maman, je viens de vomir, j'ai mal au ventre ... "

Sa mère lui répondit la voix encore endormie, prend un médicament et va te recoucher, la jeune exécuta ses ordres, elle prit le médicament malgré le fait qu'elle n'avait rien. Elle alla se recoucher. A 5h45, sa mère vint pour la réveiller, elle entra dans la chambre de sa fille et lui demanda si elle allait mieux, évidemment elle répondit qu'elle ne se sentait pas assez bien pour aller à l'école, sa mère lui dit de rester au lit, elle referma la porte derrière elle. La jeune fille fût ravie, encore une journée où elle pouvait faire semblant d'être malade, elle esquissa un léger sourire de satisfaction, certes elle allait encore manquer une journée de cours mais au moins elle ne recevra pas d'insultes. Le collège était devenu sa plus grande peur, ses camarades ont appris ce qui lui était arrivée et s'en servait pour la faire encore plus souffrir. Il lui sortait des atrocités du genre " tu dis que tu t'es fait battre, ben viens après les cours tu verras ce que c'est d'être battu". 

Elle essayait de ne pas s'en faire et de se concentrer sur ses études mais elle n'y arrivait. Pourtant elle savait que ses parents seraient déçus par ses mauvaises notes  et son absentéisme régulier mais elle ne supportait vraiment plus ce collège qui faisait ressortir chez elle une facette de fille bagarreuse, elle faisait régulièrement des crises d'angoisses usée et blessée par ses camarades. Tout le temps des remarques sur son poids, son acné. Tout un tas d'insultes qu'elle n'arrivait plus à supporter, même dans le bus. De plus S travaillait encore pour son père même s'il n'était plus ensemble, du coup lorsque le car passait pour se rendre chez sa mère, elle voyait que son père était chez S, ce qui ne l'aidait pas à aller mieux. Son père avait tenté de lui expliquer qu'il ne pouvait pas la virer sans motifs valable mais elle n'arrivait pas à se faire à l'idée que cette femme voit son père plus qu'elle. Elle qui insultait, et volait sans scrupules son mari.


ViolentéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant