CHAPITRE XII : LA REPRISE

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La jeune fille qui devait reprendre l'école le lendemain n'en fît rien, sa mère avait jugé inutile de la réveiller, elle se doutait qu'elle aurait du mal à tenir en classe, les deux enfants acceptèrent de parler un petit peu plus.  Quelque jours après qu'elles soient rentrées,  ils allèrent à la gendarmerie pour porter plainte. Les deux filles furent reçu dans un premier temps dans le même bureau avec leur mère pour expliquer pourquoi elles étaient là, la plus âgée des deux commença à parler avec une certaine pudeur car sa mère était là, elle se mit à pleurer, complètement effondrée, un autre gendarme vint alors chercher la maman pour l'interroger seule, les deux soeurs étaient seules avec le gendarme qui lui proposa des feutres et des feuilles pour dessiner ce qu'elle voulait, avant même que la plus âgée ne parle, la petite prit instinctivement un feutre noir et commença à dessiner les monstruosités qu'elle avait vu et vécu. Pendant ce temps, le gendarme posait des questions à la jeune fille qui concernait son identité, son école, ... Puis une gendarme rentra dans la pièce et emmena la petite dans un autre bureau pour l'interroger, elle donna les dessins au gendarme lui expliquant très brièvement ce qui était représenté, puis la jeune fille resta des heures dans le bureau répondant aux questions du gendarme, elle pleurait, ses yeux lui piquaient terriblement, elle était épuisée et affamée. Elle sortit avec sa mère et sa soeur des heures après être arrivées. En sortant la mère remarqua que le père des deux filles avait laissé plusieurs messages vocaux, la mère donna le téléphone à la plus vieille des deux filles, elle entendit son père dire qu'il quittait S, que plus jamais elle ne leur fera de mal, il pleurait et cela lui brisa le coeur, elle avait si peu l'habitude de voir et d'entendre son père dans cet état là. Il disait aussi qu'il aimait ses filles plus que tout et qu'il s'en voulait. Elle ne voulait pas qu'il se sente coupable, il ne pouvait pas le savoir, elle avait dupé tout le monde malheureusement même sa propre famille. Les jeunes filles avaient rendez vous chez le médecin, pour justifier un absentéisme à l'école. La plus âgée des deux eût 15 jours d'arrêt, elle ne pensait pas qu'à la rentrée, l'enfer continuerait.

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