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Cela fait déjà trois jours depuis que je suis tombé en larme dans l'entrée dans la maison. Je n'ai pas revu Daniel, Mina m'a dit qu'il lui demandait pourquoi elle ne voulait plus de cours particulier. Elle ne pouvait pas lui dire, ma sœur jumelle qui se fait passer pour moi depuis le début a le cœur en morceau. Parce qu'elle sait que tu aimes une autre fille et qu'elle pense avoir aucune chance face à cette personne.

Je passe mon temps depuis ce jour dans ma chambre à lire mes livres, je n'ai pas vraiment d'appétit et le fait de savoir que je suis la seule vraiment affectée n'arrange pas les choses. Il faut dire, qu'il ne peut pas vraiment le savoir vu qu'il ne connaît pas ma véritable identité et que théoriquement s'il me prend pour Mina, il la voit joyeuse tous les jours.

Ma réaction me faisait penser au personnage principale dans les films qui pleur en écoutant de la musique triste. Alors, que moi je lis des roman à l'eau de rose, je sais pourtant qu'on ne soigne pas la tristesse par la tristesse mais, c'est la seule chose qui me réconforte un peu. Lire des thriller m'aide aussi mais, lire des livres sur des meurtres aide pas à effacer sa peine. Il donne plus des idées pour se débarrassé de quelqu'un, mais je ne suis pas ce genre de personne impulsive.

Grand-mère était déçue de mon comportement, elle répétait que je ne voyais pas plus loin que le bout de mon nez et je ne comprenais pas pourquoi elle me disait ça. Mina semblait du même avis, mais bien sur aucune de deux, ne me dira la raison de leur façon de penser.

Aujourd'hui, je me suis dit que je devais sortir un peu prendre l'air, donc je suis partie au parc qui se trouve à 10 minutes de bus de chez moi. J'y avais repérer une place juste à côté d'un étang, on y voyait des carpes grosses d'au moins 20 centimètres.

Je me sentais couper du monde en allant à cet endroit, mon petit coin de paradis aussi communément appelé un banc, se trouvait caché derrière une plantation de bambou. Je remercierais jamais assis Phil, le gardien du parc pour avoir planté ce mur de bambou. De plus, des orchidées sauvages avaient pris possession des lieux en s'enroulant autour de roches au sol ou des branches d'arbre.

Je me sentais dans un nouveau lieu à chaque fois, car rien n'est jamais pareil, les fleurs sont différente, leur parfum aussi et l'ambiance qui change en fonction de la météo. Par temps ensoleillé, on se croyait dans un documentaire comme ce que je regarde à la télévision. Alors, que sous la neige, l'étang et les plantes exotique une fois teinté de blanc, donne un air irréaliste à l'endroit.

En arrivant, j'ai croisé Phil qui m'a avoué m'avoir fait un cadeau. Une fois, à mon endroit fétiche, la première chose que j'ai vu était que mon vieux banc en chêne qui commençait à être abimé à était remplacer. Au centre même de ce décor, je trouvais un beau banc en érable, verni et décoré avec de léger motif gravé dans l'écorce même. Il était juste splendide.

Je ne voyais plus le temps passé, à force de lire mon nouvel ouvrage, une petite merveille qui ne devait sortir que la semaine prochaine. Mais, le temps se faisait long et si apaisant que je commençais à m'endormir sur un chef d'œuvre, je devrais avoir honte de moi...

Au bout, de 10 minutes je pense j'étais complétement endormie, j'essayais de garder la tête en place pour ne pas tomber contre le banc et risqué une énorme bosse. Mais, mon ennemi, la gravité en avait décidé autrement ! Je suis tombé en direction du banc, mais contrairement à ce que j'imaginais en tombant, l'atterrissage fut assez lent et le banc était étrangement confortable.

Je devais être trop fatigué pour faire attention au choc ou alors de la solidité du banc. Pour moi, tout devait paraître plus confortable que je le pensais. J'ai entendu d'un coup la sonnerie de mon téléphone, à en juger par la sonnerie, ça devait être grand-mère. Je l'a rappellerais plus tard, car la sonnerie s'est arrêté.

Elle est moi. Je suis elle.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant