.SECOND. L'anatomie des Héros.

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Il y a des non-dits, des silences qui font parfois plus de bruit que n'importe quels cris, des douleurs qu'on peut lire sur le visage entre deux sourires, des absences qui soulagent, d'autres qui tuent à petit feu.

Je retombe peu à peu dans toutes ces mauvaises habitudes. Ces manies, ces vices.

Je sais qu'il ne faut pas mais c'est plus fort que moi. Le bien ne gagne pas toujours.

Regarde Maman, hier tout allait à peu près bien. Tu étais si heureuse.

Aujourd'hui, cette maladie te ronge de l'intérieur ; chaque jour un peu plus.

Elle te dévore à petit feu et moi je ne peux rien y faire... S'attacher à des gens et les perdre.

Perdre un boulot, une maison, un enfant. Rembourser un crédit jusqu'à la retraite.

S'épuiser à sourire sans en avoir envie. Se cacher pour pleurer. Tromper son mari, renier sa fille.

La vie n'est qu'une succession de déceptions profondes, de mensonges, et de sentiments refoulés.

Certaines circonstances sont là pour vous rappeler qu'il est temps de tourner la page.

Je déteste les fins. Tout ce qui se termine me fait peur, parce que j'ai peur d'oublier.

J'ai souvent l'impression que le temps passe trop vite et que les souvenirs ne suffisent pas.

Quand je repense à tout ce que j'ai vécu, à tous les souvenirs incroyables que j'ai en mémoire, je me rends compte que chaque moment est important.

Je réalise que chaque chanson vaut la peine d'être entendue et que chaque histoire mérite d'être racontée. Chaque sourire vaut la peine de s'en souvenir.

Les fins me font peur. Mais ces fins sont parfois le début de moments inoubliables.

Tomber amoureuse et ne pas s'en relever. Je t'enlacerai et tu t'en lasseras.

Je te rends tout, nos souvenirs, nos baisers, tes promesses.

Garde tout, reprends tout, la tendresse, les belles paroles, les rires...

Je te rends mon amour aussi, tout cet amour que j'avais et que j'aurais toujours pour toi, cet amour qui m'a totalement anéantie.

Je ne trouve pas les mots en face de toi, je ne sais pas, je ne sais plus, je veux tout arrêter sans te quitter, j'ai peur de te dire au revoir, ou plutôt adieu.

Peur de ne plus te revoir, de ne plus t'avoir, de t'oublier, rien de pire que l'oubli.

Mais je sais qu'au fond de moi je n'oublie rien, je n'oublierai jamais rien, je sais qu'au fond de moi tout ce que l'on aura vécu ensemble restera intact.


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Tu viens de terminer la lecture du second chapitre.

Je partagerai la suite la semaine prochaine mais en attendant, 

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Pour que ce projet qui me tient à coeur grandisse peu à peu et devienne le nôtre.

Merci pour ta lecture ♡

Ce Qu'il (Nous) ResteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant