Together until the end [Tome 1]

Ch.11

Alors que nous nous sommes éloignés dans la foule de gens Newt m'attrape la main. Je regarde en direction de nos mains liées avant de relever la tête vers lui, une expression d'incompréhension sur le visage.

« C'est pour éviter de te perdre et que tu ne te retrouves malencontreusement par je ne sais quel moyen chez W.I.C.K.E.D. » dit-il simplement en haussant les épaules.

Je souffle. J'admets avoir un sens de l'orientation déplorable, c'est d'ailleurs bien pour cela que je n'étais pas coureuse dans mon labyrinthe, mais tout de même il abuse.

Nous déambulons entre les gens. Plusieurs fois nous devons jouer des coudes pour pouvoir passer. Par moment je renifle de dégoût, la chaleur étouffante qu'il fait ajouté à la forte odeur corporelle de certaines personnes donnerait presque la gerbe. Même mes compagnons et moi qui ne nous sommes pas lavés depuis plusieurs jours, faute de quoi le faire, je n'ai pas eu l'impression que nous sentions autant.

« J'espère que Tommy va bien. » lâche soudainement Newt.

Je tourne la tête vers lui, il a les sourcils froncés et semble en pleine réflexion.

« On le reverra bientôt ne t'inquiète pas. » je dis pour le rassurer car il semble visiblement inquiet.

Il est vrai que nous n'avons toujours pas revue le brun et la brune. On ne sait même pas où ils sont, s'ils ont pu s'échapper du bâtiment avant que tout ne s'écroule ou même s'ils ont réussi à échapper à W.I.C.K.E.D.

Je secoue la tête de droite à gauche. Ce n'est pas le moment d'avoir des pensées pessimistes. Il vaut mieux penser que tout va parfaitement bien de leur côté et qu'ils sont actuellement en chemin pour nous rejoindre le plus tôt possible.

Notre priorité actuelle est de trouver la personne qui pourrait nous donner des indications quant au Bras Droit.

« Tu es toujours en colère vis-à-vis de Noah ? » me demande Newt, me tirant de mes pensées.

Je soupire en pensant au brun.

« Je n'ai pas vraiment apprécier son comportement. » je crache. « À croire que ça le dérange que je semble t'apprécier. » je marmonne.

« Tu m'apprécies ah ouai ? » demande le blond avec un sourire et le regard malicieux.

« Ça se pourrait. » je réponds avec un petit sourire.

Soudainement quelqu'un arrive derrière nous en passant ses bras par dessus nos épaules.

« Alors les jeunes on s'est perdue ? » nous demande la personne qui s'avère être une femme.

« Nous sommes à la recherche d'un homme. » je dis.

« Un certain Marcus. » rajoute le blond. Le

« Il est mort depuis longtemps. » lance un homme arrivant d'en face. « Que diriez-vous de rentrer vous amuser à l'intérieur plutôt ? » nous demande-t-il avec un rictus.

Je plisse des yeux sceptique. Je ne le sens pas du tout. Mais alors pas du tout. Déjà pour commencer ces deux-là mais aussi cette soit disant « fête » qui se tient derrière le rideau derrière l'homme.

Je jette un coup d'oeil vers le blond, au vue de son expression il a l'air d'être du même avis que moi.

Constatant notre manque de réaction l'homme sort une flasque transparente de l'intérieur de sa veste et nous la tend nous invitant à en boire chacun une gorgée du contenu qui semble plus que douteux.

« C'est votre ticket d'entrée. »

J'attrape la flasque et ouvre le bouchon. L'odeur qui s'en dégage est assez forte et pas fortement agréable. Ça ne donne même pas envie d'y goûter. Je m'apprête à la lui rendre mais il commence à s'énerver en insistant. Je jette un nouveau coup d'oeil au contenu avant d'approcher le goulot de mes lèvres. Ce n'est pas le moment de nous attirer des ennuis...bien que mon intuition me dit que nous allons droit vers eux.

La femme derrière moi ricane et passe sa main sous la flasque pour la relever et laisser le liquide couler un peu plus vers le fond de ma gorge. Le liquide me brûle d'ailleurs la gorge et j'avale rapidement avant de tout recracher. C'est immonde.

La blonde se saisie ensuite de l'objet et la tend à Newt qui lui arrache presque des mains avant d'en boire également le contenu non sens avoir jeté un regard noir aux deux individus.

L'homme récupère ensuite sa flasque puis se décale sur sa gauche tout en tirant le rideau derrière lui et en nous invitant à pénétrer à l'intérieur.

« Bonne défonce les jeunes. » ricane-t-il tandis que je pénètre dedans suivit de Newt.