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Soudain le train se remet en route et je me retrouve projetée contre mon fauteuil. Une vive douleur se propage de mon poignet jusqu'à l'épaule et la sensation de froid se dissipe avec le feu de la blessure.


Ce n'est que plus tard que je me réveille dans un bureau, une voix me demandant si je vais bien. Je cligne des yeux et m'accoutume à la lumière avant d'opiner d'un mouvement de tête.

« Que ... où est-ce que je suis ? » demandé-je perdue.

« Á la gare Matabiau, nous vous avons retrouvé inconsciente dans le train à marmonner des propos incompréhensibles. Comme vous ne sembliez pas en état de vous déplacer lorsque vous avez ouvert les yeux, nous avons préféré vous laisser reprendre vos esprits dans le bureau du personnel. »

« Merci ... » murmuré-je posant la main sur une bosse à l'arrière de mon crâne.

Miroir, miroir, dis moi qui est le plus réel ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant