Chapitre 15 : Sa présence me faisait du bien

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Plus que quelques kilomètres avant de rentrer chez Martha et Bob, il devaient être mort de peur. Vous imaginez, on vous confie une ado et 2 semaines plus tard vous l'avez déjà perdu dans la campagne ! Super la fiabilité.

Nous marchions le long de la route, lorsque un camion vint s'arrêté prête à notre hauteur. Le grincement de la vitre se fit entendre, nous tournons donc machinalement la tête vers le conducteur.

"Où vous allez comme ça les jeunes" Dit-il avec une voix mélanger à l'alcool.

Il ne me disais rien qui vaille. On aurait dit un psychopathe fou.

"Nous allons au Ranch Clivborton." Répondit Taylor. 

Je lui donna un coup de coude pour avoir communiquer des informations à notre sujet, à un inconnu. Il me regarda et me fit des gros yeux avant de continuer à parler avec le camionneur.

"Clivborton ? Mais c'est à une bonne demi journée à pied ! Montez je vous y emmènes et 20 minutes"

Taylor voulu acquiescé, mais je l'en empêcha. 

"C'est très gentil monsieur, mais nous aimons marcher, c'est vrai ça on adore marcher, nous sommes partit tôt ce matin pour pouvoir allez se promener." Dit-je. 

"Bien" Fit-Taylor. 

Il commença à ouvrir la portière.

"Tu n'a qu'a y aller en marchant si tu veux, mais moi j'en ai marre, c'est toujours tout droit, tu ne devrais pas te perdre !" Me fit-il avec son air malicieux.

"Quoi, attends tu me laisse toute seule ? Je suis sous ta responsabilité, tu es en train de me laisser seule au milieu d'un endroit que je ne connais pas ! Si je dit ça à Martha je te donne pas deux jours pour retourner habiter à New York !" Dis-je en m'énervant.

"Tu n'a qu'a monter" Me fit-il. Je me contenta de lui répondre fièrement un non. 

A ma plus grande surprise, le camion démarra. Il m'avais laisser là sur le bord de la route comme une pauvre idiote. Je n'en revenais pas. Il avait sauver sa peau et m'avais laisser. J'étais mélanger entre la tristesse, l'énervement et la haine. Ce qui me fit exploser en sanglot au bord de la route comme une petite fille sans défense. Comment avait-il pu ? Il n'avait donc aucun coeur ? Personne n'aurait fait ça ! Personne, sauf lui.

Après que je me sois remise de mes émotions. Je me releva et continua de tracer mon chemin, je continua tout droit.

Un moteur se coupa et sans que je tourne la tête je coupa la parole à la personne qui allait serment me demander de m'accompagner et je lui dit,

"Oui, emmenez moi s'il vous plait" 

Car j'était très énervé de devoir rentrer seule et que se serai un bon moyen de me venger si j'arrivais avant lui.

Inutile de vous dire que lorsque j'ai vu la tête du mec qui conduisait, j'ai de suite regretter mes paroles. Mais après tout, Taylor était partit sans moi. Alors si il m'arrivait quelque chose, il pourra s'en prendre qu'a lui même et j'hésiterais pas une seule seconde à le faire culpabiliser.

La camionnette sentait la cigarette, l'alcool et le chien mouillé. J'étais habillée très court avec un short qui laissait entrevoir mes fesses, en même temps je n'avais pas prévu de prendre un taxi. Le regard de l'homme qui conduisait me mettais mal à l'aise, il regardait sans cesse mes jambes toute mince en passant sa langues sur ces lèvres indiscrètement. Et il fit le geste de trop. Il posa sa main sur ma cuisse, je dégagea cette dernière d'une force que je ne pensais pas avoir. Il arrêta la camionnette et me dit, 

"Non, mais dis-donc ma belle, nous ne t'avons pas appris que le taxi sa se paie !"

"Je...je suis désoler mais je n'ai pas d'argent sur moi" Je détacha ma ceinture et je voulu ouvrir la porte de la camionnette, qui bien évidement était verrouiller.

"Ouvrez s'il vous plait !" Dit-je d'une voix tremblante.

"Oh ma jolie, reste ici, tu ne m'a pas encore gâter, une si jolie fille, c'est rare si rare ici." Il tenait mon poignet d'une main ferme.

J'étais saisie par la peur, je n'osais bouger. Vous m'auriez dit de fuir ou de le frapper, seulement je n'en était pas capable.

"Laissez moi partir je vous en prie. Je vous donnerais ce que vous voulez, mes parents ont beaucoup d'argent !" Dit-je avec une voix remplie de larme.

"Oh mais ma chérie, tes parents, ils n'ont pas un petit cul bien rebondi et des seins à croquer" Il défit sa ceinture de pantalon. Je savais ce qui allait se passer. et pourtant je ne fit rien. Il m'attira vers lui et m'embrassa dans le coup, je serrais et rentrait mes lèvres pour ne pas qu'il y touche, j'étais dégoutée, incapable de faire le moindre mouvement. Je voulais mourir. 

"Oh, ouais ma petite salope, tu sens l'excitation la ?" Me dit-il avec sa tête plongé dans mon coup. Il ne m'avais toujours pas touche les lèvres, mais ses mains baladeuses était bien trop présente.

Un gros coup dans la porte se fit entendre, quand soudain, le déchet qui était en train d'abuser de moi se retrouva scotcher au sol, j'étais légèrement dans les vapes, je pensais reconnaitre Taylor, mais c'était impossible puisqu'il m'avais vachement abandonnée. Des coups volèrent de gauche à droite dans la tête de cet immonde homme, si l'on peut appeler cela un homme. Puis, une arme, une arme visiblement chargé et des paroles, 

"Écoute moi bien pourriture, je vais appeler la police, parce qe ta vie tu mérite de la finir en taule !".

Des mains, vint se mettre autour de ma taille et m'attira hors de la voiture. Je me retrouve allonger par terre dans les bras de celui que je pense être Taylor. Quand je revint à mes esprits, quelques minutes plus tard, je vis un homme visiblement inconscient et je me mis à pleurer en réalisant ce qui aurait pu se produire. Taylor me serra contre lui.

"Pourquoi... pourquoi tu m'a laissée toute seule" Dit-je en essayant de parler entre mes larmes.

"Je... c'était pour ton bien, tu doit me croire, le mec avec qui je suis monter, ne nous aurait pas laissés redescendre si tu était venue avec nous. J'ai préféré y aller seul, comme sa il n'avait aucune raison de t'importuner mais l'autre connard, ne faisait pas partit du plan, je suis désoler, Liv, crois moi."  

J'étais complètement bouleversée, allonger dans le bras d'un garçons qui m'avais apparement abandonnée pour mon bien. Je ne savais quoi penser. Tout ce que je pouvais dire c'est que se présence me faisait du bien.

Olivia, 17 ans, de la Californie au TexasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant