Chapitre 19 : Une véritable traitresse

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Je remonta dans la voiture en compagnie de Taylor, qui lui, se plaça côté conducteur.

"Ah ouais, c'est comme ça ici ! C'est clair qu'à Center c'est loin d'être la même chose !" Dit-il avec stupéfaction. Puis j'ajouta,

"Ici c'est comme ça si tu veux survivre au secondaire, tu choisi, soit t'est une meneuse et tout le monde t'admire, sois tu es un mouton et là, c'est toi qui acclame la personne qui a décider de ne pas ce laisser marcher sur les pieds. Moi j'ai choisi mon côté, je ne voulais pas être une suiveuse, je voulais être la meilleur que le lycée n'ai jamais connu." Dit-je.

Taylor me regarda et sourit en coin et me demanda,

"C'est tellement dure de voir la façons dont vous vous traitez ici ! Tu n'a jamais eu envie de pleurer ? "

Je souris à mon tour et lui dit,

"Si tu pleures, tu es faible et les personnes veulent voir une quel qu'un de fort quitte à refouler ses émotions, jamais perdre sa place." Dis-je fierement.

Nous redémarrons et direction la maison pour aller manger avec mes parents. Je fit un peu le tour de la maison avec Taylor, il était impressionné !

"Et cette porte, il y a quoi derriere ?" Demanda t-il

"La tanière d'un monstre sans gène! Haha je rigole c'est juste la chambre de Josh, mon frère !"

Il rigola et nous redescendons les deux étages, je lui montra la piscine et le sauna. Je pense qu'il était tombé amoureux de ma maison. Nous passons à table. Ma mère m'avais fait mon repas préférer, des spaghetti Carbonara ! Nous avions beaucoup d'argent, c'est vrai mais nous ne sommes pas né avec, nous conservons donc nos valeurs et nous ne mangeons pas de caviar tous les soirs ! Nous étions traditionnels.

"Et voici pour toi Taylor, as tu besoin de quelques choses ?" Demanda poliment ma mère tout en le servant.

"Non merci, tout va pour le mieux madame....Euh Katerina pardon" bafouilla Taylor.

Nous mangions tandis que mes parents questionnaient Taylor. L'heure ne cessait d'avancer et nos yeux commencèrent à se fermés. J'annonça à mes parents que nous montions nous coucher.

"Tu as une belle chambre" Dit-il en scrutant chaque recoin de ma chambre. Puis son regard s'arrêta sur la petite vitrine, où à l'intérieur trônait une coupe et quelques flots. Une photo et une plaque. Je vis qu'il n'osait pas poser la question.

"Oui c'est Moon, Moon et moi au Championnat Régionaux 2016, notre meilleur parcours. Nous avons remportés cette épreuve, J'était tellement fière."  Dis-je lentement, la voix pleine de souvenir.

"Tu avait de quoi, il est magnifique, et tu l'est aussi ! Vous étiez un couple en or et ca se ressent à travers la photo" me rassure t-il

J'afficha un petit sourire en coin en trifouillant mes doigts et mes ongles sans but particulier. Taylor s'approcha et enferma mes toutes petites mains dans les siennes. Et il plongea ses yeux dans les miens, il ne parlait pas mais je pouvais comprendre qu'il voulait me rassurer. Il s'approcha dangereusement de moi, c'est vrai que l'embrasser je ne dirais pas non, mais de la à avoir une histoire, non je ne pense pas. Dieu merci ma mère m'appela au moment où nos lèvres allaient se touchées.

"V...vas'y... ta mère t'appelle" bégayait-il

"Mmh, oui je devrais y aller, je...je reviens" ajouta tout aussi hésitante que lui.

Je descendit et ma mère me donna une serviette de bain, une serviette pour les cheveux et un gant de toilette.

"Tiens pour Taylor" me fit-elle avec un sourire. J'alla lui porter. Il me remercie et fila prendre une douche, chose que j'avais déjà fait auparavant. Je m'allongea dans mon lit. Ce dernier m'avais tellement manquer, son rebondissant, son odeur, son confort ! Cela faisait du biens, tellement de bien que je n'attendis pas Taylor et je m'endormie. Je pu quand meme sentir, une main balayée mes cheveux de mon visage. Un doigt passa le long de ma joue, ce qui me chatouilla, j'ouvris les yeux et je vis Taylor, souriant comme un con.

"Mais qu'est-ce que tu fous ? Va dormir non ?" Dis-je la tete légèrement dans les fesses.

Il rigola et se jeta sur moi, décidément il avait decider d'être chiant ce soir...

"Laisse moi je suis fatiguée !!"

Il se retourna sur son côté de lit et me regarda droit dans les yeux. Je fir de même. Il s'approcha et déposa un baiser sur mes lèvres. Je ne réagit pas. Je restais de marbre. Puis je me tourna. Qu'avait t'il fait pour me procurer cette sensation étrange ? Je voulu dormir, mais je n'y arrivais point. Cette sensation à la fois étrange et agréable me fit me retourner vers lui. 10 minutes c'était écouler depuis le premier baiser. Il le regarda avec stupéfaction et j'embrassa ses lèvres avec envie, c'était un baiser qui durait une éternité. Il voulait reprendre le dessus mais je ne me laissait pas faire. Je décrocha mes lèvres de sa bouche et je lui glissa un bonne nuit. Ce que je venais de faire, je n'arrivais pas à le croire.

***
Je me leva avant Taylor, je pris la la salle de bain pour me préparer j'avais très envie de lui faire découvrir Long Beach malgré ce qui c'était passé hier, qui n'était qu'un dérapage! Lorsque je ressortis de la chambre Taylor et moi tombions face à face.

"Eum...Salut" dis-je.

Il me rendit ma salutation et alla dans la salle de bain, je ne savais pas trop comment me comporter avec lui. Je descendis pour aller prendre le petit dejeuner, j'étais suivi par Taylor.

"Alors les jeunes, comment était ce matelas ?" Demanda ma mère enjouée.

Je manqua de m'étouffer avec mes céréales.

"Mmh, bien, ca fait du bien de retrouver son matelas, au Texas, il est tellement dur, etroit et long, j'ai du mal à dormir dessus..." dis-je

Taylor pouffa en recrachant un peu de lait de ses céréales. Evidement, il avait compris bien autres choses.

"Ca va Taylor ? As tu besoin de quelque choses ?"  s'inquieta ma mère.

"Non ca va, j'ai juste besoin mmh... d'un mouchoir car il ya du lait un peu partout, desoler"

Ce fut à mon tour de rigoler, ce que l'on disaient avait un double sens que ma mère ne comprenait pas !

Nous montions dans ma chambre et on explosa de rire et Taylor se mis à imiter ma voix en prenant l'air aguicheur.

"Il est dur, long et beaucoup trop étroit"

Nous rigolions comme des fous quand quelqu'un frappa à la porte de ma chambre. Nous étions sur le point de parler de notre baiser. Quand je fut surprise de voir Alison. Elle qui m'avais lâchement laissée ! Une véritable traitresse.

Olivia, 17 ans, de la Californie au TexasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant