Olivia, 17 ans, de la Californie au Texas

Chapitre 20 : C'était assez étrange

Elle était là, juste sur le pas de la porte. Elle attendait serment que je l'invite à entrer. Seulement je n'en n'avais pas envie.

"Qu'est-ce que tu veux Alison ?" Dis-je sèchement.

Elle ne parlait pas, elle fit couler une larme le long de sa joue. Mais cette fille était fausse, fausse comme tout le monde ici.

Elle me pris dans ses bras et me dit,

"Je suis tellement contente de te voir, tu m'a manquer!" Dit-elle en pleurant.

"Ah bon ? C'est pas ce que tu avait l'air de dire hier quand tu rigolais à ce que disais ton amie !" Lui rétorquais-je.

"Je faisait exprès, qui mieux que toi peut savoir, que pour garder sa place il faut parfois savoir être fausse." Me dit-elle tristement.

Je mis un certain temps avant de répondre, car je savais très bien que parfois, le fait de faire semblant était important pour suivre à Jefferson High.

"De toute manière tu n'as plus rien à faire ici, Indiana m'a remplacer en moins de deux et vous êtes incapable de résister à une figure dominante, vous l'avez acceptée, et vous lui léchez le cul ! Maintenant tu viens te faire excuser. Si j'ai appris quelques choses au Texas c'est que une vrai amie m'aurais sauter dans les bras et pas faire comme si j'étais la dernière des imbécile."

Nous discutions pendant une bonne heure et je finis par comprendre qu'Alison était une vraie amie. Elle ne m'avais jamais oubliée et elle attendait mon retour avec impatience. 

Elle repartis chez elle et Taylor reviens me voir dans ma chambre, j'étais assise, ile vint me rejoindre.

"Alors comment ça vas ?" Me demanda t-il.

"Comme quelqu'un qui réalise que sur 10 000 abonnés la seule que me connaissait un minimum c'est Alison." Dit-je en fixant le sol l'air absente.

"Ne t'en fais pas maintenant nous sommes deux à te connaitre" et il afficha un sourire en coin.

Il voulu m'embrasser mais je le repoussa.

"Non s'il te plait, ce qu'il c'est passé hier, c'était un dérapage...rien de plus...excuse moi..." Dis-je gêner.

Il acquiesça avec un geste de la tête et me regarda,

"Juste un dérapage donc...ok, c'est noté..." Dis-t-il déçut.

"Amis ?" Lui demandai-je gentiment en lui tendant ma amin dans l'espoir qui veuille la serrer.

"Amis..." Me répondit t-il en serrant ma main.

J'étais assez contente qu'il ne le prenne pas mal, n'importe quel garçons m'aurait envoyer chier parce que je lui aurait mis un vent. Tous sauf lui.

Nous préparions nos affaires car nous repartons demain matin. Je n'avais pas eu le temps de lui faire découvrir la ville. Mais comme nous sommes amis nous pourrons la découvrir une autre fois ensemble.

Ma mère nous prépara à manger, nous dinons seul car elle et mon père avaient un diner d'affaire. 

"Arrête de me regarder" Dit-je.

"Je ne te regarde pas, j'observe c'est tout ! Et je peut voir que tu es stressée ? Pourquoi l'es-tu ?" Demanda-t-il. 

"Comment sais-tu ça ?" Lui demandais-je inquiète.

"C'est facile, tu tire toujours sur les manches de ton pull qui fait au moins 6 fois ta taille !" Répliqua-t-il en rigolant.

Je rigola de même, la raison était on ne peut plus simple. Je voulais pas retourner au Texas... Le fait d'être rentrer chez moi m'avais donner envie de rester ici. Nous finissons donc la soirée en regardant la télé et nous allons nous coucher. Et cette fois aucun dérapage n'était possible.

*** 

Un filet de lumière s'invita dans la pièce. Ce dernier, passait le long de la chevelure de Taylor et vint s'échouer sur ma paupière qui fut ouverte très rapidement. Taylor dormait comme un bébé, je le regardait, il était attirant, c'est vrai mais ce n'était pas un homme pour moi. Il fallait mieux éviter tout contact plus qu'amical entre lui et moi. 

Je lui fit une tape sur l'épaule en guise de réveil et je sauta du lit, je n'avais pas envie de repartir mais j'allais faire un effort pour Taylor qui avait menti à sa Marta et Bob et qui avait utilisé ses relations pour pouvoir revoir ma famille et apprendre la vie à une pseudo remplaçante. J'avais donc pas envie de le décevoir. C'est donc avec une moue triste que je fit ma valise. Mais à la vue de Taylor, ma tristesse s'envola et laissa place à un sourire radieux. Pourquoi est ce que je sourie, suis-je bête ?

Nous nous préparons et allons déjeuner, je retrouva mes parents et Josh, oui Josh était là....Ca sentait mauvais tout ça. En ce qui concerne Josh il était méfiant de chaque garçons que je ramenais, même si j'en ai ramener très peu, il menait toujours son enquête.

"Alors c'est toi ?" Fit-il en croisant ses jambes en tournant sur la chaise de cuisine.

"C'es moi quoi ?" Répéta mon sois disant petit ami.

"Ne fait pas l'idiot, comment je pourrais être sur que tu n'est pas un sans domicile qui se fait passe pour son copain ?" Dit-il pour le tester.

"Attends, on parle de ta soeur ! Elle ne toucherait pas un robinet public sans gants en latex et tu pense qu'elle ramènerait des SDF chez vous ? Sincèrement j'ai l'air d'un SDF ?" Dit-il.

J'étais étonner, Taylor avait parfaitement bien répondu a la question. Evidement que je ne ramène pas de SDF chez moi. 

"Prouve que tu l'aime alors" Dit-il malignement comme si il attendait qu'un seule chose. 

Je voyais clair dans le petit jeu de mon cher frère, Josh savait très bien que je n'étais pas avec Taylor et que je mentais. Mon frère à toujours tout su à mon sujet. Capable de me comprendre en un regard, il lit à travers moi comme si j'étais un livre ouvert. Il voulait juste savoir si j'allais être capable d'aller jusqu'au bout de mon mensonge devant mes parents et lui. 

Sans une seconde de plus je m'approcha de Taylor et déposa un léger baiser sur ses lèvres. Cette sensation est vraiment étrange et particulière. Je n'avais jamais ressenti cela auparavant. 

Le regard de mon frère s'encra dans mes yeux, comme pour me dire "Tu est as de la chance d'être courageuse, mais je connais la vérité". 

"Vous êtes adorable tous les deux ! Tu sais Taylor j'ai souvent rêver que Liv est un copain qui lui fasse oublier sa popularité 5 minutes et je crois que c'est en bonne voix ! " Dit ma mère en s'approchant de nous.

Le regard de Josh ne cessait de s'approfondir comme pour me faire culpabiliser. Je m'enfonçais dans le mensonge et il le savait. 

Nous partons directement après le petit déjeuner, le taxi nous attendait devant ma maison. Mes parents nous raccompagnèrent à la porte et je les embrasaient tous les deux très forts. 

L'aéroport était pas très loin de chez moi, le trajet fut donc très rapide. Il est 11h 30, l'avion décolle et nous étions en direction du Texas. Je n'arrêtais pas de penser à Taylor, ce que je pouvais ressentir prêt de lui. C'était assez étrange.