Chapitre 4 : Le néant

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Nous arrivons tout juste devant une grande arche, "Welcome to Center". Seulement 5193 habitants. Du vide...du vide...et encore du vide. J'étais presque arriver d'après le Pecnos en jeans à côté de moi.

"Bienvenue au Ranch" me lance t'il avec fierté.

Sans changer d'expression je le regarda en roulant des yeux. Est-il sérieux ? Je vais devoir passer 4 mois dans une ferme ? C'est une blague ?

Nous descendons de la voiture, et un homme habiller d'une salopette vint me voir.

"Bien la bienvenue demoiselle ! Je suis Bob" Me lance t'il en mode campagnard.

Je fis comme si il n'existait pas et je marcha vers la maison. Quand une main me toucha l'épaule pour m'empêcher de passer.

"Pour commencer, je te dit bonjour, donc tu me dit bonjour, nous ne sommes pas à Hollywood ici. Tu respecte les personnes qui t'entoure" me dit t-il.

"Ne me touchez pas, cette veste à coûter 330 $!! "

"Eh bein ici, le magasin de luxe c'est la supérette du village, et comme tu as l'air d'aimer les magasins, tu vas pouvoir aller nous chercher de la viande ! Ca te fera visiter ! "

En s'adressant au jeune de la voiture dont je ne connaissait même pas le nom :

"Taylor, fait donc chauffer le moteur, tu vas avec elle!"

Je sortit mes bagages de la voiture et je les déposa vite dans ma "chambre", sale et moche. Le lit n'était pas confortable, la lumière horrible... enfin bon une horreur. Je sortit de la maison en direction de la camionnette, sur la carrosserie était appuyé le cowboy.

"Princesse est prête ? " Me dit-il d'un air moqueur.

"Ca marche d'habitude, tes techniques de rangers avec les autres filles de la villes qui viennent régler leur pseudo problème chez toi ?" Lui demande t-il

"Enfaite, pour tout te dire, ces filles là, c'est pas des filles, plutôt des Androids je dirai, elle sont pas humaine, elle sont comme absentes psychologiquement" Toujours avec son air moqueur tout en faisant marche arrière.

Je me tus tout le trajet, je n'avais clairement pas ma place ici, les gens étaient d'une simplicité d'esprit à en faire peur. Quand nous arrivions face au magasin, je descendit pour accompagner Taylor à l'intérieur en priant pour que l'air sois respirable.

Taylor me regardait,

"Quoi ?" En m'adressant à lui.

Il ne répondait pas, j'écarquilla les yeux comme pour dire qu'il était un peu louche. Nous passons à la caisse et évidement, dans leur village de paysan, ils se connaissent tous !

"Tien, Taylor nous apporte une nouveauté à la ville ?" Taylor alla directement saluer le caissier.

"Une pure Californienne!" Dit t'il en me regardant !
"Eh beh tu as été la chercher loin celle la !"

"Hello, je suis là, je suis humaine, je vous entend et je ne suis pas une voiture de collection alors tu parle mieux s'il te plait. "

Taylor paya et nous repartions en direction du Ranch...Mon Dieu...que ca pue les vaches...
Au loin je pouvais apercevoir Bob avec un magnifique Cheval.

"Vous avez des chevaux ?" Demandais-je avec stupéfaction.

Taylor souris et me regarda,
"C'est quoi un Ranch pour toi ?" Rétorque le jeune homme.

"Une ferme" lui dis-je avec sûreté.

"Pas vraiment non, il peut y avoir des taureaux, mais nous nous sommes plus fixer avec les chevaux, nous en avons une trentaine, tous ont de la valeur, ils sont entrainés pour participer à des compétitions, nous les vendons quand leur côte est à son maximale." Me corrigea Taylor.

"C'est un peu un commerce... un cheval devrait pas être traiter de la sorte." Dis-je l'air triste.

"Oh...mais nous avons donc bien un coeur et un point sensible en dessous de cette tonne de popularité ?" Dit Taylor

Je ne répondit pas et j'attendais qu'il gare le véhicule. Je jette un oeil rapide dans le terrain où se situe le cheval et je partit en direction de la maison. Bob me stoppa encore une fois et me dit de le suivre au Salon.

"Voici Martha, ma femme, John, mon fils, Jenna ma fille et Taylor, mon employé qui fait partie de la famille et pour finir Obraïko, un Hisky de Sibérie." Me lanca Bob.

Ils s'étaient tous réunis dans le Salon pour se présenter à moi. C'est touchant, mais je n'avais pas envie de parler, j'ai seulement répondu que j'étais enchantée et je suis partie.

Je n'aimais pas cet endroit, il était loin de tout, ma famille, mes amis, ma ville me manquais horriblement. J'étais comme bannis. Ils avaient un chien, j'aimais beaucoup les animaux, les chiens étaient bien plus compréhensifs que la moitié des humains sur cette Terre.  Je pris mon téléphone et regarda l'internet... rien... je ne pouvais voir ni nouveaux abonnements, ni nouveaux followers... le néant.

Olivia, 17 ans, de la Californie au TexasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant