Embauche

Chapitre 4 : LA semaine

-Vous là !, m'interpelle quelqu'un.

-Oui ?

Je me retourne précipitamment.

-Ha Louis !, je m'enflamme. Ca se voit que vous êtes content de me voir.

Je lui tord un peu la joue pendant qu'il me fait de gros yeux.

-La semaine de la mode !, je me rappelle. Alors chef, je fais quoi ?

-Vous allez aller dans les sanitaires nettoyer cette tâche de dentifrice.

-Oupsy 🙊

Je me dépêche et j'en profite pour uriner, pendant qu'on y est... pourquoi se gêner ?!

-Bonjour, je vous laisse entrer dans ce bureau, indique une secrétaire à des gens plutôt plus habillé.

-Ils ont pas un peu un balai dans le cul eux ?, je pense à haute voix.

-Hum hum, me préviens quelqu'un derrière moi. Je suis Paul Gornille.

-Gornille comme la marque de fringue qui coûte super cher mais qui sont super belle ?, je m'indigne.

On dirait bien que j'ai encore fait une gourde...

On va se rattraper en obéissant aux ordres de ce monsieur.

-Oh bonjour, que voulez vous ? Je peux tout faire, enfin sauf quelque chose de ... sexuelle... mais bon...

-Hum... Vous pouvez placer ce dossier, que vous n'ouvrez SURTOUT pas et je le verrais si vous désobéissez au bureau 404.

-C'est comme si c'était fait !

J'attrape sa pochette mais une feuille s'échappe. Je le regarde, regrettant déjà d'avoir accepté mon aide. Je lui souris de toutes mes dents avant d'attraper la feuille et de partir à grandes enjambées.

-Vous là !

-Louis ! Que me vaut cette intervention ?

-Triez ceci pour dans 30 minutes.

Il me tend une pochette que je place sur l'autre. Elles sont étrangement pareil... : ... noir.

Je les dépose sur le bureau puis je vais me faire un café. Je remonte quelques minutes après et les dossiers n'ont pas bougés d'un centimètre.

Je me met près d'eux et je touche celui de droite.

Merde je sais plus lequel est celui de M. Gornille... On va y aller au talent...

J'en ouvre un au hasard et je soupire de soulagement.

-Et bien visiblement je n'ai pas de talent !

Mauvais dossier = je vais me faire tuer.

Je réfléchis à une stratégie et je me dis que si j'arrive à faire glisser les feuilles de celui de gauche, par dessous, dans celui droit, le tour sera joué. Alors je prends un petit paquet que j'arrive à maîtriser. Je décide d'en prendre un plus gros pour aller plus vite mais il s'écroule à terre en même temps que l'autre pochette.

Ha bah là, y'a plus de solutions... Toutes les feuilles étant maintenant au sol...

J'observe plus spécifiquement une qui n'a pas la même tete que les autres.

OH MY GOD ! M. Gornille est un méchant ! C'est prouvé sur cette feuille, il veut faire exploser la terre grâce à son nouveau parfum !

Je cours dans les couloirs jusqu'à la salle de réunion où je passe la porte sans réfléchir. Tout le monde fixe ses yeux sur moi.

Monsieur Gornille me sourit sadiquement ce qui me fait frissonner tandis que personne mon patron me fait les gros yeux, me faisait encore plus trembler.

-Je vous ai démasqué !, je lance, fière.

-C'est un méchant, y'a écrit là.

Je leur montre la preuve et ils explosent de rire sauf les deux boss qui ont l'air mécontent.

-Vous avez fouillé dans mon dossier !

-"Le parfum qui va tout exploser" est une MÉTAPHORE !!!, hurle désormais Louis.

Il m'attrape fortement par le poignet et me tire dehors. Désormais l'air caresse mes cheveux.

-Je suis... désolé ?, je m'excuse pas très rassurée.

-Ca vous pouvez l'être ! Vous venez sûrement de nous faire perdre de très très gros clients ! Savez vous au moins qui ils sont ?, crie t-il en le demandant.

-Gornille, je murmure.

-ALORS POURQUOI AGISSEZ VOUS AINSI ???

-Je n'ai pas réfléchi...

-Vous êtes bête, c'est tout !

Bah calme toi mec, j'ai fait une connerie ok mais m'insulte pas. Tout le monde a toujours dit que j'étais très intelligente. Mes prof me disait souvent  "T'es pas une lumière toi !" Ca veut dire que je suis mieux que ca !

Je ne réponds rien mais pourtant il me regarde comme s'il attendait que je parle.

-Je n'aurais pas dû dire ses mots. Ils ont dépassés la pensée...

-C'est bon... Laissez tomber.

Je commence à marcher mais je sens une présence derrière moi.

Il peut être désolé de me traiter d'imbécile, ça oui !

Plus personne n'ose discuter et on s'assoit sur un banc. On est assez près.

Mes yeux n'ont désormais d'yeux que pour sa bouche. Je me reproche et les rassemble dans un magnifique baiser.