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Karma au chatchanceux

Le casino du chat-chanceux, l'enseigne principale de tout riche qui se respecte dans la ville, il est presque considéré comme monument National. Ici les gens viennent pour jouer à des jeux d'argent, parier mais aussi profiter du restaurant 5 étoiles ainsi que du bar, mais surtout du cabaret réputé pour ses danseuses magnifiques et ses spectacles époustouflants. On m'a dit qu' autrefois, le casino était un endroit mal famé, remplis des pires pourritures de la terre et servant de repère aux bandits. Aujourd'hui c'est  plus luxueux et les pourriture ont  les poches plus remplies et  font un peu plus de manières. cela dit, ça rend l'endroit plus fréquentable pour les gens comme moi.
 J'ai aperçu toute à l'heure un groupe de jeunes mineurs qui ennuyaient une serveuse et l'un d'eux a fini par lui mettre une mains aux fesses. J'ai voulu intervenir mais il n'a fallu que quelques secondes pour qu'un vigile a tête de taureau  les fasse sortir à grands coups de pieds. Je me demande s'ils essaient d'instaurer une sécurité ou s'ils essaient de faire bonne impression. dans les deux cas ça marche.
J'ai été invité par l'homme en blanc  à venir le voir dans le casino. Je suis juste venu pour savoir comment il avait fait pour avoir mon numéro. Je n'ai pas été déçu, tout ce qu'on disais sur la beauté de l'endroit est vrai, ainsi que ce que l'on m'a dit sur celle des danseuses et des serveuses. En particulier la serveuse qui s'était faite molestée. Elle était mignonne avec sa coupe au carré, sa jupe rose, ses yeux en amande et ses petites oreilles sur la tête.
J'ai eu rendez-vous dans la salle de spectacle mais j'ai eu le temps de casser la croûte. J'aurai aimé que ce soit la petite serveuse qui s'occupe de moi. Mais ce fut une femme plus mature habillée en Bleu, elle était belle aussi avec ses  longs cheveux blonds et ses formes généreusement comprimées par un corset. En revanche, sa bouche pincée et sa stature droite donnait l'impression d'être plus inaccessible. Comme c'était Joe qui payait, je me suis permis de prendre quelque chose de plus cher, mais pas trop quand même, l'argent de l'association "Avenir" ne sert pas à satisfaire les caprices de ses membres.
C'était excellent, le restaurant mérite bien ses 5 étoiles. je serai bien allé féliciter le cuistot mais l'heure tournait et je craignais d'être  en retard au rendez-vous.
J'avait admiré les serveuses. Je suis stupéfait par les danseuses. Elle sont doté d'une beauté à la fois similaire entre elle et spécifique à chacune. Il y avait cette femme cygne qui agitait avec tant de grâce ses belle ailes blanches que je pouvais sentir une brise sur mes joues. Alors que je regarde les danseuses, j'aperçois l'homme en blanc qui me regarde. il a toujours un verre de whisky à la mains. Il m'observe...non il me scrute l'âme...je sens son regard jusque dans le plus profond de mes os. il faut que je brise le silence qu'il y a entre nous.

-Donc...tu dis que le casino t'appartient ?
-En quelque sorte....mais j'emploie un homme pour s'occuper de la gestion de l'inventaire et de la trésorerie.
-Et ces filles ?
-Toutes les personnes qui travaillent ici sont des orphelins qui viennent de l'orphelinat de la basse ville, je les prends là-bas pour qu'ils ne sombrent pas dans la misère en sortant.
-Ce n'est pas pour les payer moins ? Ma réplique l'amusa.
-Non, je les paye convenablement. Dit il avec un grand sourire, montrant ses dents blanches.
Je remarquais alors la jeune serveuse de toute à l'heure. Je ne pus m'empêcher de l'observer et l'homme remarqua mon regard insistant pour cette jeune femme.
-Dis- moi ? tu as une petite amie ? me demanda t'il.
-J'en ai eu...mais ça ne dure pas, lui répondis-je un peu penaud. en général je ne m'attache pas.
-Je vois...tu et libertin, logique pour le messie de l'amour.

Je crois que je ne suis pas censé prendre bien cette remarque...mon père était libertin aussi...au point que je me demande si ma tante n'est pas ma mère.
Soudain l'homme se leva et appela.
-Mali ! vient donc par ici.
Il avait fait ça ! c'est bien la jeune serveuse qui venait vers nous, un plateau sous le bras. Elle est encore plus mignonne de près, ses longs cils subliment son regard félin, sa fine taille et sa façon de marcher est gracieuse. Et son aura...aussi pure que la neige et innocente comme une enfant de chœur. Sa peau, aussi blanche que celle de l'homme, est parsemée de tâches de rousseurs. On peut voir sortir de sa tignasse rose deux petites oreilles. Ses deux longues jambes se terminent par deux mignons petits pieds...qui ne touchent pas le sol ?!... elle lévite !
-Vous désirez quelque chose messieurs ?
-Assieds- toi ici Mali. lui dit l'homme en gardant toujours ce sourire mystérieux.

Mali avait l'air gêné et regarde le barman qui lui fit un signe de tête, elle s'assoit alors à notre table. Je n'arrive pas à détacher mon regard de ses magnifiques Iris. Elle s'en rend compte et ses joues couleurs neige prennent une teinte écarlate, ce qui eut comme effet de la rendre plus jolie.
-Mali, je te présente Karma, c'est un ami.
Ni moi ni elle ne pouvons répondre, elle car elle est trop gênée par la situation et moi, car pour une fois, l'homme n'avait pas réussi à briser ma contemplation. Plus je la regarde et plus je l'aime, sa présence est si féérique que je me demande si elle était bien réelle ou si cela était un fruit de mon imagination.
-La lévitation ? est-ce cela votre pouvoir ? Dis-je brusquement pour vérifier la véracité de son existence.
-Vous êtes Karma Panurge ? le fils du messie de l'amour ?
Saleté de nom, elle l'a dit avec tellement de crainte, tellement de haine qui se voyais dans ses yeux. Ce nom sonnait comme un reproche, comme une maladie qui transperce vos veines de honte et vous empoisonne le corps. J'avait l'impression être un estropié que personne ne peut aimer à cause de son apparence.
-Je....je ne veux pas rester, dit elle en commençant a partir.
Elle voulait partir mais je voulais qu'elle reste, je ne voulait pas abandonner une belle femme, je ne voulait pas me faire détester par une aussi jolie fille.
-Je peux oublier mon nom si vous le voulez, mais je vous en prie, restez chère dame, votre départ me déchirerait le cœur. Je lui criais en prenant ses mains et en m'agenouillant. Elle me regarde avec pitié, elle a les mains encore plus douces que je ne le pensais. Elle prend les miennes et dit avec encore plus de douceur:
-relevez vous je vous prie...c'est une situation bien étrange.
elle me fait rasseoir sur la chaise et s'assoit devant moi en regardant l'homme  qui affiche alors un sourire plus effrayant que jamais. Que peut- il bien avoir comme idée derrière la tête?
-Bon! c'est pas tout ça mais j'ai rendez vous avec une amie, je vous souhaite la bonne soirée.
-Monsieur ? dit alors Mali.
-Tu es libre ce soir. répondit l'homme avant qu'elle pose sa question.
-D'accord!
Il se tourna vers moi:
-Au revoir Karma.
-J'aimerais, avant que vous partiez, que vous me donniez votre nom.
-Je m'appelle Géol Transmania, mais tu peux m'appeler "chat noir". Sur ces mots il partit.