( non corrigé )
Je n'en peux plus de me réveiller, je ne sens presque plus ma boîte crânienne, je suis toujours vivant à mon plus grand malheur. Il me faut plusieurs heures pour réussir à me lever, mes yeux me brûlent et le seul contact de la lumière sur eux amplifie ma douleur à la tête.Je met alors des lunettes de soleil pour essayer de calmer ces maux de têtes. J'ai l'estomac qui me fait souffrir, une sensation désagréable de nausée envahit peu à peu mon ventre. J'essaie d'avaler quelque chose mais rien ne passe, j'opte alors pour un café. Tandis que je le bois sur la terrasse de l'appartement, je regarde l'écran de mon téléphone, celui-ci affiche une notification d'un message d'Alex. A la vue de son prénom, la sensation de dégoût dans mon ventre se dissipe peu à peu. J'ouvre son message, il contient une simple phrase : Salut, comment ça va? Un léger sourire se dessine sur mon visage, quelqu'un pense donc à moi. Je réponds rapidement, mais cette foi-ci, ma réponse n'est pas un mensonge : Salut, pas très bien, et toi? Je met ensuite mon téléphone dans la petite poche de mon short et continu de boire mon café, observant les immeubles se trouvant devant moi.
Peu de temps après, je sens mon téléphone vibrer dans ma poche, c'est Alex qui m'a répondu, il me demande ce qu'il se passe et si on pouvait se voir. Passer du temps avec ce beau garçon? Je réfléchis quelques instants à sa proposition, je décide enfin d'accepter et lui donne l'adresse de chez moi, je me dis que je dois profiter de mes derniers jours encore en vie. Et peut-être que ce jeune homme est la personne dont j'ai besoin dans ma vie. Je me fais sûrement des faux espoirs mais je n'ai rien à perdre de toute façon. Alex confirme sa venu pour dans trente minutes. Après avoir fini mon café, je décide d'aller prendre une rapide douche et de m'habiller d'un jogging noir et d'un tee-shirt de la même couleur, avec le logo de Nirvana en jaune inscrit dessus. J'arrive enfin à manger un croisant accompagné d'un verre d'eau, je me brosse ensuite les dents et j'entends sonner à la porte. Curieusement, mon cœur bat la chamade et la nausée débarque de nouveau pour m'emmerder. J'ouvre la porte avec appréhension, le découvre un Alex magnifique, il est habillé d'un slim noir et d'un débardeur rouge bordeaux, laissant ses bras tatoués nus. Ses cheveux châtains sont extrêmement bien coiffés, sa barbe impeccablement coupé, et je plonge mon regard dans ses beaux yeux vert émeraude, je pourrais admirer ce mec pendant des heures. Il me sourit et rapidement, sans que je ne le voit arriver, ses lèvres se déposent sur les miennes. Elles sont douces, chaudes, si plaisante à toucher. Nos langues s'entremêlent tandis qu'il met son bras autour de mon cou. J'ai chaud, je suis certains que je suis en train de rougir, mais c'est tellement agréable. Il continu en embrassant mon cou et me chuchotant à l'oreille « j'ai envie de toi ». La sensation désagréable dans mon ventre fait place à une nouvelle, brûlante et si excitante, cela fait tellement longtemps que je n'ai pas ressentit ça. Je ne sais pas pourquoi Alex fait cela, comment est-ce possible que je plaise à quelqu'un de cette manière? Je n'ai tellement pas confiance en moi que je n'arrive pas à croire ce qui est en train de se passer. Je l'amène dans ma chambre, sa main douce dans la mienne et quand nous sommes arrivés dans cette pièce, nos vêtements se retrouvent rapidement au sol. J'observe quelques instants sont corps musclé et tatoué, je me sens tellement laid à côté de lui. Nous nous couchons sur mon lit, je suis gêné mais aussi excité. Alex vient de nouveau embrasser mon cou pour ensuite le lécher et descendre tout le long de mon torse, il s'amuse aussi avec mes tétons. Je frémisse, les frissons s'emparent de mon corps, j'ai la chair de poule au contact de ses lèvres contre ma peau. Soudain, avec délicatesse, il prend mon sexe en bouche, la sensation est exquise, je lâche des petits gémissement tandis que ses lèvres entourent le haut de mon pénis. J'oublie pendant quelques secondes tous mes problèmes, l'envie de mourir est presque inexistante, je me sens tellement bien. Trop même que j'éjacule dans sa bouche sans prévenir, et trop rapidement à mon goût. Je suis terriblement embarrassé, je croise son regard, il se mit à rigoler en apercevant mon visage inquiet. Il remonte son visage pour le mettre près du mien et il me chuchote que tout va bien, quand il prononce ses mots, ses doigts viennent caresser mes fesses, il veut aller plus loin mais je l'en empêche. Nous sommes déjà allés trop loin tous les deux, je ne peux pas m'attacher à quiconque, pas maintenant, tout comme le contraire. Alex s'assit à mes côtés sur le lit et me demande ce que j'ai, je lui réponds que c'est trop long et compliqué à expliquer mais il insiste, alors voyant son doux regard me fixer, je ne peux résister et lui conte ma tragique histoire.
Quand j'ai fini mon récit, des larmes coulent de ses yeux, tout comme moi, je ne les avaient même pas sentit, c'est devenu tellement normal pour moi de pleurer. Alex me prend dans ses bras, me soufflant à l'oreille qu'il veut m' aider, qu'il allait tout faire pour que j'aille mieux. C'est trop beau pour être vrai me dis-je tandis que j'ai sa tête sur mon épaule. Je lui rétorque que c'est trop tard, que bientôt je ne serai plus là mais soudain, il me crie presque dessus.
– Je refuse que tu te tues pour des gros fils de putes! J'ai déjà perdu ma sœur de cette manière, je ne pourrais pas supporter de te laisser te suicider, je suis désolé mais je ne peux pas !
Sa voix est cassée, j'aimerais croire à tout ce qu'il vient de me dire, je veux y croire, alors je me dis encore que je n'ai rien à perdre. Je remarque à l'instant que mes mains tremblent car Alex a posé les siennes dessus, je me plonge de nouveau dans ses magnifiques yeux verts et je lui réponds;
D'accord, je vais essayer d'aller mieux, avec toi..
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Him.
Historia CortaLui , c'est un garçon dépressif. Lui , c'est un suicidaire. Lui , c'est un drogué. Lui , il est différent. Lui , il se fait du mal. Lui, c'est moi. Et puis il y a Lui... Lui , il veut m'aider Lui , il me semble parfait , tellement qu'il ne paraît...