Ivy White âgée de dix-huit ans est inculpée pour le meurtre de la famille Johnson pour les quinzes prochaines années de sa vie. Transférée dans une prison exclusivement pour hommes dans une petite ville nommée Greendale, la jeune femme va devoir app...
- Il faut croire que non, souffle-t-elle quand elle est complètement calmée.
Aujourd'hui, j'ai découvert une nouvelle facette de sa personnalité. Autant elle paraît faible, autant elle peut être redoutable. Et elle me l'a bien prouvé. Elle ne cessera donc jamais de me surprendre.
Cette fille me rendra réellement fou, un jour ou l'autre...
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21 septembre 2017
PVD de Ivy
J'ai espéré, espéré au plus profond de moi, que toute cette histoire ne soit qu'un rêve. Un horrible cauchemar duquel j'allais me réveiller. Ou bien une blague, j'aurais sûrement entendu les gens rigolaient. Puis les caméras seraient sortis et j'aurai à mon tour explosé de rire en voyant ma meilleure amie se tordre de rire.
Pourtant ce jour n'arrivera jamais, et ce maudit chiffre me le rappelle. Il se dandine sous mon nez, me narguant pour me rappeler que tout à changer. Ce chiffre qui est devenu porte malheur, que j'ai peur de prononcer, par peur de faire ressurgir tout mon passé. J'ai essayé de l'enterrer, d'oublier, une partie de moi l'a même fait. Et pourtant, me voilà devant ce stupide journal, fixant l'encre fraîchement déversée.
L'émotion est forte, un mélange de nostalgie et de colère m'englobent. Je suis si contradictoire. Les jours passent, mais la douleur est toujours là. Elle ne disparaîtra pas, du moins pas tant que je n'aurais pas appris la vérité.
Alors tout bas, dans la pénombre de l'aube, je murmure ses mots qui me brûlent de l'intérieur :
- Bon anniversaire Blue.
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Je ne suis pas sorti de la journée, me morfondre a été ma seule occupation, je ne voulais pas sortir. Voir le visage de mes amis m'auraient attristée plus que je ne le suis déjà. J'ai attendu, espérant que cette journée passe le plus rapidement possible. Comme si mes rêves se réalisaient...
Elle est interminablement longue et pour la première de ma vie, je n'ai eu aucune envie de manger. Au contraire, la simple idée d'avaler quelque chose me donne des nausées.
Je pense passer la soirée seule, puisque les garçons organisent leurs combats. Mais je suis d'autant plus surprise quand cinq têtes apparaissent dans l'entrée de ma cellule.
Je me relève du matelas, assez surprise de la soudaine visite de mes amis. Alors sans un mot, ils entrent dans la chambre, fixant mes réactions. Mais je suis tellement fatiguée, je reste complètement insensible.
La pitié se lit dans leur regard, et même si je ne dis rien, cela m'agace au plus au point. Je suis donc rien qu'une pauvre fille sensible tourmentée par son passé à leurs yeux ?
