Ivy White âgée de dix-huit ans est inculpée pour le meurtre de la famille Johnson pour les quinzes prochaines années de sa vie. Transférée dans une prison exclusivement pour hommes dans une petite ville nommée Greendale, la jeune femme va devoir app...
- Tu m'en parleras un jour ? Je chuchote en faisant des cercles sur son torse avec mon doigt.
- Un jour peut être, quand je serais prêt, assure-t-il avant de s'endormir.
Je déteste comme il arrive à m'amadouer, je suis dépendante de lui alors que nous ne sommes mêmes pas en couple. Ni amis. Nous sommes rien et tout en même temps. Nous sommes juste deux êtres compliqués et bouleversés par notre passé. Mais nous sommes nous, et c'est la seule chose qui importe.
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19 octobre 2017
PDV De Jess
Quelque chose me chatouille le visage, et me sors de mon profond sommeil. En ouvrant les yeux, un amas de cheveux bruns m'empêchent de respirer convenablement. Je lui avais pourtant dit de les attacher. Tous les matins c'est la même chose. Que voulez vous, c'est le prix à payer pour avoir la plus belle fille du coin dans son lit. Enfin, façon de parler, car et je cite :
« Règle 1 : Ne pas toucher son corps avec mes mains un peu trop baladeuses à son goût. »
« Règle 2 : Ne la réveiller sous aucun prétexte. »
« Règle 3 : Laisser ses cheveux me pourrir la vie sans me plaindre. »
Et oui, dormir avec une princesse signifie se plier à ses règles. Rappelez moi pourquoi j'ai accepté ? Ah oui, pour travailler sur notre confiance mutuelle. C'était juste un prétexte pour dormir avec un beau gosse, j'en suis sûr. Car elle, elle me tripote, quand elle dort. Mais je ne lui dis pas, c'est drôle de la voir fantasmer sur moi, ça veut dire qu'elle pense à moi. Et cela, même dans ses rêves. C'est très flatteur. Mon égo l'en remercie.
Bref, tout ça pour dire que depuis maintenant plusieurs semaines, je dors avec Ivy. Elle continue à me chauffer, mais j'ai décidé de la laisser car c'est simplement un prétexte pour me faire craquer. Mais je sais qu'elle va devenir folle de moi et que c'est elle, qui craquera. À mon plus grand plaisir.
Je descends mon regard vers sa personne, pour l'observer dormir. Elle est magnifique, elle l'a toujours été, j'étais juste trop obsédé par mon envie de coucher avec elle pour le voir.
Bizarrement, je dors mieux, beaucoup mieux, depuis que je reste avec elle. Je crois qu'elle m'appaise et ça me fait flippé parce que je pense que je commence à lui faire confiance. Ce n'est pas mon genre de la donner à n'importe qui, surtout à une fille. Sachant l'erreur que j'ai faite avec Elé, je ne pensais pas refaire confiance un jour. Et pourtant, me voilà aujourd'hui, la contemplant en pensant à quel point elle a changé mon point de vu. Elle me permet de décompresser, d'oublier toute cette rage et cette impulsivité qui m'habitent. Et ça fait un bien fou. Je suis très reconnaissant envers elle, même si elle ne le sait pas.
À force de la regarder, elle finit par se réveiller. Mais je ne la quitte pas des yeux pour autant. Elle les ouvre, puis fronce les sourcils :
