Pensées quotidiennes

363 jours

~Lettre à mon grand        père ~
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363 jours. 363 jours de deuil, 363 jours de manque, 363 jours de vide, et 363 jours que je ne sais plus vraiment où j'en suis avec moi même, ma vie...
Papet, c'est bientôt ton anniversaire, de mort... Et ta saint, le 25 avril.
pour être honnête, je ne sais plus trop oú j'en suis, je ne sais pas je ne sais plus. quand j'y repense, tout est allée si vite, et pourtant, si lentement...
tu es pari, comme ça, sans rien dire, sans prévenir, sur le chemin qui devait te mener à la guérison. ce que tu ne sais pas c'est que, tu était atteint d'une vésicule biliaire et que, bien que cela soit une opération des plus délicates, tu aurais pu t'en sortir, et survivre. Mais non, sur le chemin de la salle d'opération, tu nous a quittés, et les médecins n'étaient mêmes pas surpris, et avaient demandé à tes enfants de te dire adieu. Mais moi, jamais. jamais je n'ai pu te faire cet ultime au revoir, qui m'aurait peux être fais du mal, mais à la place, ont ma tenue à l'écart. Je n'ai jamais pu te revoir, sentir ton parfum, entendre ta voix... te voir !!
mais non, moi j'attendais dans la peur et la tristesse, mais tu n'est jamais revenu. et tu me manque. je pense que, comme tu étais dans le coma, tu aurais pu essayer de t'en sortir, mais tu m'as pas essayé, et je t'en veux, même si tu avais tes raisons. Mais cette fois ci, tu m'as déçue, trahie. je te savais fort, combattant, résistant, mais non, pas cette fois ci. si tu savais comment j'étais en colère se soir là ! ce soir ou long ma annoncé que tu était parti. Je pleurais sans que mes larmes ne s'arrêtent, et j'ai eu du mal à respirer. je voulais tuer quelqu'un. comment a tu me faire ça, à moi, à nous !!! je t'en voudrais toujours pour ça, crois moi. mais bon, c'était comme ça, et puis, j'étais sous le choc, et je n'ai pas parler pendant trois jours. et puis ce fut l'heure de la messe. Avec les mêmes chants que pour ta femme, mais tout était différent. Je sais que tu a été adoptée et réadopté mais je te jure que ton père, ton vrai était là ! les mes traits de visage, les mêmes expressions... tout !! la ressemblance était frappante. mais quel batard tout de même ! ce pointer le jour de ton enterrement mais jamais avant !!!! quoi qu'il en sois, le jour de la messe je me suis évanouie à moitié dans les bras de ma mère au moment de toucher ton cercueil. tu ne pouvais pas être dedans ! mais si, c'était toi. et à l'enterrement, dans ta contrée natal, je pleurais comme une Madeleine. tu nous laissaient derrière. mais tu était aux côtés de ta bien aimée. et c tout ce qui compte. Tu sais après ta mort, je n'ai plus jamais été là même. je pleure la nuit fais des cauchemars dors très peu, me mutile, pense à me suicidée... j'ai même recommencée à parler à mon amie imaginaire, Clara !! seul toi connaissait son existence alors c'était un peu toi de lui parler. tu m'as parlée pendant plusieurs moi, et je t'entendais partout ! en cours j'entendais ta voix me disant de venir, ou juste m'appeler. affreux ! aujourd'hui, dans certains endroits de l'école, mes larmes me montent aux yeux, car il y a ton odeur, et c'est dur. beaucoup trop, même après 363 jours. j'aurais encore tellement de choses à te dire si t savais ! tant de choses à faire avec toi ! tu ne me verra jamais grandir, me marier avoir mon bac... tu ne verras jamais mes enfants !! tu seras toujours dans mon cœur, même si petit à petit ton image s'efface !! mais Clara veille sur moi...
et toi....
et manou....
vous me manquez
je t'aime,
ZOÉ, ta petite fille adorée

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salut, désolé si c triste mais il fallait que je l'écrive, pour lui, pour moi....