Prologue

68 5 7
                                    


-Je te souhaite bonne chance ! Réussi de ta vie mais ne vient pas pleurer sur mon épaule dès que tu souffriras, je rigolerais. Nous étions la lune et le soleil en même temps ! Je te déteste Abby ! me dit Grégory

C'est la première fois que je plaque un garçon. Je suis mal . Je pleure alors que je ne l'aime plus. J'avais je pense l'habitude d'être avec lui. Mais il faut que je change mes habitudes. Je ne veux plus être la petite fille à son maître! Combien de fois m'a-t-il battue dans ma chambre d'étudiante, dans les appartements partagés de la résidence. Pourquoi personne n'ai venu le protégé comme mon père le faisait quand j'étais enfant.Combien de fois j'ai voulu le quitter , mais toujours cette phrase fatidique que j'ai entendu mainte et mainte fois " Pardon , je suis désolé mais tu n'avais pas qu'à regarder cet homme. Je t'aime Abby

- Je vais me suicider si tu me quittes. Je n'ai plus rien à perdre , je vais me jeter du pont du canal ! Tu auras ma mort sur ta conscience ! ( Son refrain favoris)

- Tu crois peut-être me tenir avec sa ! Mais c'est fini Grégory, je ne reviendrai pas sur ma décision, si tu as un peu d'amour pour moi comme tu le dit, part je t'en prie. Laisse-moi être heureuse !

-Je suis tellement désolé Abby , c'est la dernière fois que je te lèverais la main dessus , j'y peux rien je ne me contrôle pas. Je ne veux plus que tu parles a un autre garçon et il n'y auras plus de problèmes entre nous. Je t'aime Abby , bien plus que tu me déteste. (Encore un mensonges!)

Il m'a fallu rassembler tout mon courage, pour avoir enfin la force de le quitter, j'ai encaissé ses coups à longueur de journée. Pendant des mois. Si j'avais le malheur de parler à un autre garçon, peut , importe que se soit mon professeur d'éducation physique et sportive, ou simplement un inconnu qui me demandait son chemin, mon calvaire recommencais,. J'avais beau m'excuser , pour essayer t'atténuer sa colère, sa jalousie maladive , prennait toujours le dessus. Alors même si j'avais peur , tout cela devait s'arrêter. J'aurais surement dû porter plainte mais je l'aimais malgrés tout. Je ne peux pas continuer à vivre comme ça, je dois penser à moi, à mon futur.

-Vas t'en c'est fini Grégory

J'ai les larmes aux yeux mais je les retiens. J'ai assez pleurer pour lui. Je ne verserais plus aucune du moins pas devant lui , il se met à genoux, je recule jusqu'a m'adossé sur le mur de la résidence .J'ai fini d'être faible! J'ai une boule dans la gorge, je la ravale, je ne veux pas qu'il pense que je suis encore sous son emprise. Plus aucun retour en arrière .Je veux qu'il s'en aille et qu'il me laisse tranquille. Comment ai-je pu penser qu'a seize ans, mon premier amour , allée me frapper comme on tape dans un ballon. Que j'allais perdre mon père car tant que je serais avec lui, il ne voudrai plus entendre parler de moi , il ne me l'a pas dit directement c'est ce que je crois et ce que je pense . Je me suis dit , des millions de fois, qu'il va changé , j'y croyais.Mais finalement, c'était toujours ce même cercle vicieux , il pète un câble, me frappe. Puis il redevenait le jeune homme dont j'étais tombé amoureuse pendant quelque jours.

Je craignais sa réaction, lorsque je lui aurais annoncé, ma décision de le quitter pour de bon. Mais c'est la fois de trop, quand je suis rentrée, hier soir il m'a giflé avec une telle force. Tout ça parce que j'avais discuté avec mon prof ... j'ai pris conscience à ce moment-là qu'il ne changera jamais. Notre histoire à commencé il y a quatre ans. Au début tout était parfait, il était attentionné, doux, protecteur. Comme j'étais loin de mon père, il m'a rassuré, pris sous aile, pour mieux me détruire. J'ai tellement mal, il faut qu'il sorte de ma vie une bonne fois pour tout. Comme d'habitude, il va me faire un scandale.

- Tu as gagné, je m'en vais mais je te gâcherais la vie jusqu'à ta mort ! JE VAIS TE BRISER !

Finalement, ce n'était pas si dur, je ne pensais pas qu'il me laisserait partir si facilement. Même si ses derniers mots résonnent dans mon esprit., j'avance avec une force que je ne me connaissais pas. J'ouvre la porte de mon studio, j'attrape une photo de nous à nos débuts, posé sur le petit meuble. Je la fracasse parterre., c'est façon de mettre un terme définitif à toute cette souffrance. Il ne faut pas que je m'effondre, il ne le mérite pas.

Plus de coup, plus de larmes ...je pars retrouver Laury, la seule amie qui me reste.

Mots Pour Maux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant