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Je pleure et ne réponds plus. Laury me tient la main mais sais que cela ne sert a rien de parler avec moi dans ces moments là. Le chauffeur de taxi me regarde avec une telle tristesse , je peux y lire de la pitié dans ces yeux. La pitié est un sentiment que je ne veux pas que les gens ai pour moi, pas après tout ce que j'ai vécu . J'ai juste envie de lui vomir dessus! Et oui cela n'est pas très esthétiques mais à l'heure actuelle des chose je m'en fiche royalement.

Je veux qu'il fonce à l'hôpital chercher mon père! J'ai besoin d'être rassuré , je sais que mon père n'ai pas éternelle. Mais je ne veux pas le perdre. Je veux lui parler, rattrapé tout le temps perdu , je veux l'entendre une dernière fois , que ses bras me serre si fort , qu'il me dit que malgré tout il me pardonne mes absences. J'ai besoin de son pardon pour avancer dans ma vie. Comment ai-je plus donner le droit à Grégory de se mettre en moi et mon père ? Comment ai-je plus le laisser brisé autant ma vie, ma famille ? Je n'en reviens d'avoir été aussi stupide.

J'ai attendu ce moment depuis trois longues années , je n'ai rien fait non plus pour m'en sortir. J'était trop aveuglé par mon amour pour lui.Si j'en avais pas discuté avec Laury je suis sure et certaines qu'à cette heure là je serais encore avec Grégory, malgré le fait que je n'ai plus aucun sentiments pour lui , appart la haine. Mais pourquoi? Mille fois, je me suis posé la question , mais je n'ai toujours pas trouvé de réponse! Peut être qu'un jours je l'aurais cette fichu réponse.Peut être qu'un jour je serais pourquoi je dois passé par tant d'étapes avant d'atteindre le bonheur.

Je repense a cette fausse couche , je me dit que finalement c'est aussi bien , car je n'aurais pas plus avorter , et avoir un bébé toute seule et vider de toutes émotions c'est pas forcément une bonne chose. Et dire que Grégory m'avait toujours dit " je ne te ferais pas d'enfants car je ne veux pas te partagé" Comme si j'étais sa chose, une poupée de chiffons avec la quel on s'amuse à lui tiré les tresses. J'aimerais me blottir contre les bras de ma mère , qu'elle me disent que tout iras bien. Laury me serre toujours la main juste pour me rassuré et me dire qu'elle est là. Si mon père s'en sors pas , je ne sais pas si je me relèverais car il m'aurais pris aussi ces trois années loin de lui, son rire, sa joie de vivre et des ses conseils.Le chauffeur de taxi , me fixe depuis son rétroviseur , il as toujours ce regards plein de pitié pour moi . On s'arrête à un feu rouge et il me tend un mouchoir.

-Merci

-Je vous en prie , Mademoiselle, on y sera d'ici dix minutes.

-Merci

Dix putain de grosse longues minutes avant d'arrivé auprès de Mariella et de mon père. Mais cet voix je l'ai déjà entendu, pourtant son visage ne me dit rien. Je ne sais plus où. En même temps mon cerveau part tellement dans tout les sens que je ne sais même plus ce que je pense réellement. Je repose ma tête sur la fenêtre de arrière de son taxi, mes larmes coulent sans s'arrêter, je ne sais même pas comment je fais pour avoir autant de larmes. Je déchire en petit morceaux son mouchoir.Il faut que je retrouve un équilibre. Il faut aussi que je trouve un travail , j'ai un peu d'argent de coté mais assez pour tenir quatre mois grand maximum. J'en ai réellement besoin . Nous arrivons devant l'hôpital, je veux sortir de la voiture mais le chauffeur a mis sa sécurité enfants sur les portières arrières.

-Ne soyez pas presser, Mesdemoiselles, On y est dans quelques secondes , je peux vous faire sortir par la voix des taxis.

-D'accord

-On y est vous pouvez ouvrir.

Je sors en trompe de la voiture , je cours. Je pense ne pas avoir courut aussi vite depuis bien longtemps.J'arrive dans les couloir des urgences, mais je ne vois pas Mariella , je ne vois pas ses collègues Plombier, je pars direction les urgences , je recherche après son camion des yeux mais je le vois pas , Laury arrive derrière moi.

-Il n'est pas là , il n'est pas là !

-Ne t'inquiète pas ma chérie, ton père va arrivé , on vas demandée des renseignements. Regarde la bas, il y a un infirmière. Va la voir.

Je lui prends la main et j'arrive prés de l'infirmière , j'aperçois Mariella au fond du couloir. Assise sur une chaise blanche . Elle tient fermement un mouchoir ? Je prends la main de Laury et la traîne jusqu'à Mariella.

-Mariella? Ma voie est tout cassé et tout douce après avoir tant pleuré.

-Oh, Abby, je suis désolé, il est tellement heureux depuis ton appel.

-Ils ont dit quoi les médecins? Vas-t-il s'en sortir?

-Il est parti au bloc directement. J'attends encore le médecin qui s'occupe de lui. Mais je ne fais pas d'illusion , prépare-toi au pire.

- Non , Mariella C'est mon père et je ne veux pas qu'il meurt! Je veux qu'il vive....

-Tu sais , il sais déjà fait opéré du cœur , il ne te l'as pas dit car il se doutais ce que Grégory te ferait si il te contacté, du coup , il est restait en retrait. Combien de fois as -t-il voulu venir te chercher et crois-moi par les peau des fesses, pour te ramener auprès de lui. Mais je lui ai dit de ne pas le faire. Sinon tu aurais définitivement coupé les ponts avec lui. Je lui aussi dit que c'est toi qui le rappelleras , mais je ne pensais pas que tu allais attendre trois longues années avant de le faire ?

-Je vais le perdre ?

Elle me prends dans ses bras longuement. On s'assoit sur les chaises dans le couloir , et on attends. Au loin , je vois encore le chauffeur de taxi, et merde on n'as oublié de payer la course. Je demande à Laury si elle veux bien aller la payer et que je la rembourserais ultérieurement. Laury accepte et se lève. Je me retourne vers Mariella et lui pose la question qui me brûle les lèvres :

-Accepterais -tu de pardonner, à ta propre fille, le mal qu'elle ai plus te faire pour seul objectif de rester en couple avec celui qu'elle pense être l'homme de sa vie ?

-Abby , je ne pense pas que tu veuille entendre ma réponse et encore moins maintenant.

-S'il te plaît Mariella

- Tout d'abord , je ne pardonnerais pas le fait de m'avoir laissé sans nouvelles, je ne tolérais pas que tu te fasse humilié comme Grégory l'as fait. Je ferais tout pour t'en sortir même au péril de ma vie, je ne laisserais personne me dictée ma conduite à avoir. Je ne laisserais pas non plus ce garçon se mettre entre moi et mon père et mettre mon père sur le côté. Mais je te pardonnerais , car tu seras ma fille. Par contre, si tu viens me demander de l'aide se n'est pas pour retourner avec ce garçon quelque mois plus tard , car là je ne pardonnerais plus. Mais , Abby, je ne suis pas ton père , il te pardonneras , car c'est un homme bon et qu'il t'aime.

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