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La jeune fille regarda les traces de sang sur les mains de Simon. Elle fronça les sourcils, sans pour autant paraître inquiète.

- Je vois que notre piège a fonctionné.

Simon aurait voulut faire le malin. Mais le fait d'être entouré d'individu armés et potentiellement violent ne le motivait que très peu. Il demanda :

- Tu es leur "chef" ? il mima des guillemets

La blonde se mordit la lèvre. Simon comprit qu'elle réfléchissait à ce qu'elle pouvait dire ou non en sa compagnie. Visiblement ils avaient des secrets ! La jeune fille finit par dire à voix basse :

- Non. C'est mon père.

Elle avait dit ces mots avec un dégoût prononcé. Si Prune avait été là, elle aurait comprit que la blonde avait un problème avec son père, un conflit peut-être. Mais Simon ne le remarqua pas. Aussi il demanda :

- Johanna peut revenir avec nous ?

- Vous êtes plusieurs ? demanda la jeune fille

Aussitôt, elle fit un signe aux autres restés derrière. Deux hommes pointèrent leurs armes sur Simon.

- Non... enfin oui. Mais on est pas une menace ! On est juste des enfants encore !

La blonde sourit et d'un signe de main en direction des deux hommes, elle leur demanda de rejoindre les autres. Simon en fut étonné : cette fille mystérieuse avait l'air d'accorder très rapidement sa confiance. Elle reprit :

- C'est chez nous ici.

Johanna toujours au balcon et qui jusqu'à s'était tut hurla :

- Mais n'importe quoi blondasse ! Y a plus rien qui existe la Terre est morte !

Simon fronça les sourcils. Il était quasiment sur que le terme "blondasse" ne plairait pas à la personne justement concernée. Mais encore une fois, elle surprit Simon en ne disant rien. Elle se tourna vers Simon.

- Elle ferait mieux de se calmer. En attendant qu'est-ce qu'elle raconte : cela va faire au moins cinq ans que la Terre a été détruite. Cette ville est à nous : nous l'avons rebâti de nos mains. dit-elle en insistant sur les mots de sa dernière phrase

Simon l'a dévisagea. Il demanda d'une voix blanche :

- Mais qui êtes vous au juste ?

La jeune fille allait répondre lorsqu'une pierre l'a manqua de justesse. Aussitôt tout le monde se retourna vers le mur de brique, guettant une silhouette, une ombre qui trahirait l'attaquant. Mais il n'y avait personne. Une femme au visage constellé de tâches de rousseur demanda :

- Comment est-ce possible ?

Simon comprit alors : si l'attaque ne venait pas du bas, elle venait forcément du haut ! Il leva légèrement la tête, profitant du trouble qui l'entourait pour regarder vers les toits. Il avait raison : deux ombres se tenait sur un toit, quasiment invisible derrière une cheminée. Simon sourit : c'était forcément ses amis, ils allaient les sauver ! Il baissa la tête de peur que quelqu'un découvre les deux ombres.

Tout le groupe s'était reculé, craignant une nouvelle attaque. Tout le monde, sauf la jeune fille mystérieuse. Elle se tenait debout, devant Simon, ses cheveux volants lui cachant par moment la vue. Soudain Johanna cria :

- Prune ! Luke !

Simon se retourna vers elle le regard noir. Pourquoi avoir crié ? Maintenant, ce n'était plus qu'une question de temps avant que leur ravisseurs ne découvrent Prune et Luke. Les silhouette sur le toit ne perdirent pas une seconde et se mirent à courir tant bien que mal.

Me: Prune, The Big-bang and the death's search Où les histoires vivent. Découvrez maintenant