Me: Prune, The Big-bang and the death's search

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Tout le monde s'était endormis, protégé du vent qui s'était levé par les grandes ruines. Le fait que chacun ai pu manger n'avait fait qu'accentuer la joie du groupe, ils avaient ainsi discuté pendant plusieurs heures. Mais maintenant, tout le monde dormait.

Tout le monde, non pas tout à fait.

Simon était assis, le dos contre des vieilles pierres. Il regardait l'horizon. Cet horizon qu'il commençait à connaitre par coeur à force de le scruter à la recherche d'un point de repère, d'un phare et de sa lumière, en vain.

Ce soir là, il n'arrivait pas à dormir. Il avait trop de pensés dans la tête, et toute tournait autour d'une unique personne : Prune. Que leur arrivait-ils en ce moment ? Ils s'éloignaient. Il y avait une méfiance qui s'était installé entre eux. Mais il n'arrivait pas à savoir qu'elle en était la cause.

Soudain, des bruits de pas se sont fait entendre. Simon a demandé, plein d'espoir :

- Prune ?

Un éclat de rire lui a répondu. Simon s'est retourné, Johanna se tenait, légèrement appuyé contre des pierres.

- Ta copine te manque tant que ça ? a demandé la jeune fille en jouant avec une mèche de cheveux, un sourire taquin aux lèvres

Simon s'est relevé un peu trop brusquement.

- Ce n'est pas ma copine. Enfin pas ma petite amie. On est amis depuis tellement longtemps.

Johanna le fixait dans les yeux. Elle se demandait à quoi pouvait penser ce pauvre garçon. Il avait l'air perdu dans ses pensées. La jeune fille a finit par demander :

- Tu voudrais marcher Simon ?

"Simon", elle avait une drôle de façon de prononcer son nom. Surement du à son accent. Simon et Johanna se sont donc déplacés, avançant lentement. Seul le silence les entourait. Johanna a toussoté :

- Alors, vous êtes amis ?

- Oui, je crois.

- Tu crois... intéressant.

Simon n'a rien dit. De toutes façons, ils ne savaient pas vraiment quoi dire. Il était impressionné par Johanna et sa façon de fixer les gens. Il lui a demandé :

- Et Jules, tu le vois comme un ami ou un frère ?

- Un frère voyons ! On a tout fait ensemble. Je ne peux pas m'imaginer vivre sans lui. Il est mon conseiller, mon meilleur ami, et surtout mon frère.

- Je vois ce que tu veux dire, a dit Simon en hochant de la tête. C'est pareil avec Prune.

Johanna a rigolé, ce qui a refroidit Simon.

- C'est vrai !

- Je te crois Simon, a répondu la jeune fille en posant une main sur son épaule. C'est juste que hier, enfin tout à l'heure, il y avait un peu de tension entre vous. J'avais l'impression en tout cas...

Simon a hoché des épaules en poussant un soupire. Il s'est étiré, dévoilant le bas de son ventre musclé. Johanna l'a observé à la dérobé avant de rapidement détourner le regard. Soudain le jeune homme s'est plié en deux, se tenant le ventre, il a poussé un grognement de douleur.

Johanna a sursauté avant de s'écrier :

- Simon ! ça va ?

- Oui, je... on ferait mieux de rentrer.

Johanna l'a dévisagé, méfiante. Il n'avait pas l'air bien, mais la jeune fille n'a pas insisté. Ils ont alors commencé à rentrer vers les ruines, mais ils n'avaient pas fait trop pas que Simon s'est écroulé.