-4-

12 4 1
                                    

Ils avaient recommencés à marcher.

De toute façon, ils n'avaient rien d'autre à faire. Les cheveux de Livie, d'habitude si beaux, étaient devenus sales et emmêlés, Billy ne parlait plus mis à part pour demander où ils allaient, Luke avait d'immenses cernes et il y avait une étrange tension entre Simon et Prune.

Alors que le groupe marchait, Livie s'est soudain arrêté. Elle a pointé du doigt l'horizon.

- Regardez !

Prune a froncé les sourcils avant de demander, presque timidement :

- Ce sont des bâtiments ?

Simon allait pour se moquer d'elle quand il aperçut en effet des bâtiments, ou plutôt des ruines. Comme une seule personne, l'ensemble de groupe se mit à courir vers ses ruines, dans l'espoir d'y trouver des gens, des survivants comme eux.

Alors que tout le monde s'était mis en quête d'un quelconque indice, Prune est restée seule à l'entrée des ruines. Sa vision était devenu floue et elle tenta tant bien que mal de s'accrocher à quelque chose pour ne pas s'effondrer.

Lentement elle porta une main à sa tête. Est-ce que c'était la fin qui lui faisait cet effet ? Après tout la dernière fois qu'elle avait mangé commençait à remonter à pas mal de temps. Pourtant la jeune fille avait l'impression que quelque chose clochait. Il y avait un rapport avec ces ruines, elle en était quasiment sure !

Alors que ses yeux lui semblaient de plus en plus lourds, elle entendit un cri, son nom peut-être, mais elle n'eut pas la force de répondre et s'écroula en direction du sol.

- Prune, Prune, réveilles toi !

Des voix, elle entendait bien des voix. Elle connaissait cette voix. Oui, elle l'avait déjà entendu. Prune se força à ouvrir les yeux, ce qui déclencha une forte migraine dans son crane. Lorsqu'elle eu enfin ouvert ses yeux, elle fut prise d'un sursaut.

- Maman ?

Sa mère, oui, c'était bien elle, avec ses cheveux blonds attaché avec une pince, et ses lunettes en équilibre sur sa tête. Prune recula légèrement.

- Mais... ce n'est pas possible, tu es... enfin je t'ai vu !

Sa mère caressa lentement son visage, Prune tressaillit au contact de la main de sa mère sur ses pommettes. Une bourrasque de vent balaya la mèche blonde de cheveux qui cachait l'œil droit de sa mère.

- Ce n'est pas réellement moi ma chérie. C'est ton esprit. Tu peux me voir, m'entendre, mais je n'existes plus.

Prune allait l'interrompre, mais sa mère l'a devança :

- Chut, écoutes, moi. Nous n'avons pas beaucoup de temps. Nous étions au courant, pour l'astéroïde avec ton père. On avait calculé la trajectoire et nous en avions averti les autorités. Mais il y avait un problème : la date de collision. Nous nous sommes trompés. Une erreur simple. Stupide même...

Prune ouvre de nouveau la bouche, elle voulait lui dire qu'elle avait vu ce mot qui lui expliquait tout cela, mais sa mère jette un regard autour d'elle tout en secouant la tête :

- Je dois finir Prune. Tu n'es pas sur Terre. Le choc astéroïde-soleil a crée un immense trou noir.

Cette fois, Prune s'exclama :

- C'est impossible : aucun astéroïde ne peut détruire le soleil ! Du moins pas le notre ! Le soleil est beaucoup trop gros. Et tout ce qui s'en approche est

- C'est exactement ce qu'on nous a dit à ton père et moi. Personne ne nous a crut Prune. Mais pourtant ? Ecoutes moi bien. Ce trou noir, a détruit la Terre, mais ce n'est pas finit...  Les trous noirs ont une particularité... tu me promets de bien m'écouter ?

Me: Prune, The Big-bang and the death's search Où les histoires vivent. Découvrez maintenant