Malia est une jeune adolescente de 16 ans, et de nature timide, mais d'une immense gentillesse. Cette année elle va passer ses vacances au canada, dans un camp d'été contre son grès.
Mais lorsqu'elle se fait un ami, celui-ci semble mystérieux, Malia...
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Lorsque le générique de corneil et Bernie me réveille, en ce lundi matin, on ne peut pas dire que je sois vraiment enthousiaste à l'idée de m'extirper de mon lit. Je me tourne et me retourne sur mon matelas dans mes couvertures chaudes que je n'ai pas envie de quitter.
Au bout de dix minutes je me décide à me préparer. Je prends les premiers vêtements qui me tombent sous la main, c'est à dire un short noir taille haute et un teeshirt blanc adidas.
J'emporte mes vêtements dans la salle de bain, puis je prends ma douche.
***
-Bonjour ma chérie, tu vas bien ? Me lance ma mère,un sourire jusqu'aux oreilles.
- Tu veux une réponse franche ? Je suis au bout de ma vie, maman !
-Malia Malia, toujours dans l'exagération ! Je suis sûre que tu vas t'amuser dans ce camp de vacance, j'ai regardé les avis sur internet et c'est super bien noté ! Ajoute-t-elle pour me convaincre.
- Deux mois maman, deux longs mois ! Mais tu sais , il est toujours temps d'annuler.
-Ma chérie tu sais bien que ce n'est pas possible ton père et moi partons pour le travail. Hors de questions que tu restes ici toute seule pendant deux mois. Conclut-elle en remuant la tête de gauche à droite.
- Mais...
- Ce n'est pas négociable, jeune fille, finis plutôt ton petit déjeuner nous partons bientôt.
Après un long soupire, j'avale ma tartine de confiture,et j'enfile mes chaussures.
- Malia dépêche toi, il est déjà 7h30 On va finir par être en retard ! Crie mon père qui se trouve déjà devant la porte.
- J'arrive ! Dis-je en descendant les escaliers à toute vitesse.
Je vais arriver en retard, pour changer. C'est tout moi.
Trente minutes plus tard je monte dans le car, heureusement pour moi je ne l'ai pas raté. C'était moins une.
Je cherche du regard une place de libre et m'installe côté fenêtre. Je sors mes écouteurs de ma poche pour écouter ma musique en mode aléatoire, la première qui résonne est : on verra , de Nekfeu je l'affectionne particulièrement.Je regarde le paysage défiler à travers la vitre,plongée dans mes pensées. Il y a trois heures de trajet.
***
Nous sommes enfin arrivés, je descends du car et la première chose que je vois est une immense pancarte " Aiko" le nom du Camp sûrement.
