Bonjour, le moi de longtemps après l'écriture de cette histoire vous parle. Sachez que j'ai réécrit cet OS et l'ai publié comme une oeuvre à part entière sur mon compte, elle est surement un peu plus intéréssante à lire. Voili voilou :)
[NDA: cet O.S. est vraiment long (plus de 6 500 mots) alors assurez-vous d'avoir du temps! Bonne lecture :)]
Cet O.S. vous donnera envie de toujours regarder par la fenêtre en voiture. Après tout, on ne sait jamais...
1er novembre
Déjà que je suis déprimée à cause de ma visite chez le psychologue, le fait que nous venons de nous arretter devant LE fameux feu rouge qui prend 10 minutes n'arange en rien mon humeur. En même temps, je dois avouer que je déprime pour rien... Mais contrairement à ce que pense mes parents et ma psychologue, ça ne fait pas de moi une dépréssive!
C'est vrai, c'est pas parce que je ne sourit absolument jamais, que je passe ma vie à absolument rien faire d'autre que lire le même livre en boucle (nos étoiles contraire, la seule chose qui me fait sourire (intérieurement)) en écoutant les mêmes chansons en boucle (Imagin Dragon, le seul groupe qui vaut quelque chose), que je n'aime pas les gens et que je me taille les veines parce que j'aime cette sensation que je suis dépressive.
Il pleut et ça aussi ça me déprime. Je dis ça mais je n'aime pas le soleil non plus. Je crois que je n'apprécie rien de ce monde. Je ne m'apprécie pas non plus. Et la seule chose que j'appréciais – à savoir mes parents – je ne les apprécie plus à cause de leur manque de confiance.
Le paysage gris me correspond parfaitement.Je referme nos étoiles contraires que je viens de lire depuis que je suis entrée dans cette voiture de l'enfert. Dont la derniere moitiée avec la musique qui résonne dans ma tete. Je relève donc la tête et l'adosse confortablement contre la portiere en regardant par la fenêtre. J'appercoit, dans la voiture juste à côté de nous, un garçon, blond aux yeux glacier – comme Augustus je ne peux m'empêcher de penser – en train de me fixer. Je fronce les sourcils et détourne le regard en me disant que c'est un atardé mentale. Mais mon regard revient à lui. Lui aussi a des écouteurs.
Il désigne un de ses écouteurs puis me montre du doigt. Je comprends qu'il veut savoir ce que j'écoute. C'est vraiment juste parce que j'ai rien à faire...
Je souffle sur la vitre pour faire de la buée et écrit à l'envers pour moi «I.D.». S'il ne comprend pas l'abréviation, c'est qu'il ne mérite pas de savoir. Il hausse un sourcil, l'air amusé. Je reproduit le même signe pour lui demander ce que lui écoute. Et il fait pareille que moi. Et note la même chose. C'est à mon tour d'hausser un sourcil. Il sourit d'un air amusé puis je souffle et détourne le regard sans trop savoir pourquoi il m'exaspère.
J'entends des coups et je tourne la tête pour découvrir le garçon taper sur sa fenêtre pour attirer mon attention. Je soupire et l'interroge du regard. J'ai comme seule réponse un regard ressemblant beaucoup à celui du défis. Je le regarde alors de mon regard le plus menaçant et il finit par baisser les yeux. J'hausse un sourcil pour dire que j'ai gagné et il rigole bêtement. C'est bizarre, cette scène ressemble énormément à celle du combat de regard entre Hazel et Augustus... Sans compter que les deux personnes ressemble aux personnages. Car oui, je suis châtains aux yeux vert, comme Hazel.
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Vrac D'écris
NouvellesDes histoires, des semblants de poèmes. Voici les tréfonds de mon imagination, parfois de mes sentiments. Je ne savais pas quoi mettre pour le genre de l'histoire, désolée si ce n'est pas ce que vous attendiez. Je crois que j'ai fait quelques trucs...