Je regarde le plafond et soupire. Cette journée était pour ainsi dire,horrible... Ça a été la pire de toute ma vie, j'ai pas connu de journée aussi tendue et effrayante. Quand je repense à ce qu'il s'est passé je me sens tellement mal et j'ai presque envie de pleurer. J'ai quand même faillit tuer un de mes amis. J'arrive presque pas à y croire, pourtant c'est bel et bien la réalité. Je soupire, me redresse puis m'assieds en tailleur dans mon lit et fixe ma chambre et tous ses recoins. Faut que j'arrête d'y penser, il va bien et il y a pas eut de blessés graves. Je fixe mes mains et grimace un peu. Les gars m'ont forcé à aller à l'infirmerie quand on est rentré tout à l'heure donc j'ai des bandages, l'infirmière a jugé que c'était pas assez sévère pour qu'elle utilise réellement son pouvoir. Elle a juste désinfecté et mis des bandages. Je dois vraiment arrêter de penser à cette journée....Je me relève et vais ouvrir ma fenêtre, je m'y accoude et regarde à l'extérieur. Il fait nuit noire, il n'y a aucun bruit et il neige à petits flocons. Un léger vent frais est présent, je trouve ça plutôt agréable. Ça me détend un peu.
« -Pourquoi je suis comme ça ? »
Je regarde les étoiles, comme si j'espérais qu'elles me répondent mais bien évidemment aucune réponse ne me parvient. J'esquisse un léger sourire et me retourne face à l'intérieur de ma chambre.Quelques flocons tombent lentement et se posent dans ma nuque, je frémis mais trouve cela plutôt plaisant. Le vent se calme et finalement les flocons ne parviennent plus jusque moi. Je fais une petite moue, c'était loin d'être déplaisant. Bon ! Je dois penser à autre chose.
« -Halala ... journée pourrie. »
Je soupire pour la énième fois et inspecte d'un bref coup d'œil ma chambre plutôt sobre. J'arrête pas de réfléchir depuis ce matin et même depuis hier soir et ma tête est pas loin d'exploser. En prime, ce qu'il s'est passé aujourd'hui n'arrange clairement rien.Je suis obnubilé par Jimin, j'arrête pas de penser à lui c'est réellement perturbant. J'ai envie de voir sa petite bouille toute adorable, c'est l'une des seules choses qui m'apaise et me fait réfléchir à des choses simples et rassurantes. Nan en fait, il m'empêche de réfléchir, c'est pour ça que j'adore être avec lui.Et puis... je me demande également ce que je ressens exactement. Je pose ma main sur mon cœur et me concentre sur les battements de ce dernier. J'ai peut-être des sentiments qui dépassent l'amitié, non en fait c'est même sûr.
« -Je suis... amoureux ? »
Je frémis et serre mon haut dans mon poing. Je me mords la lèvre et tente de chasser cette idée de mon esprit. Amoureux ? Moi ?Je sais même pas comment ça fonctionne. Faut pas que je mélange l'amour et l'amitié profonde. Je suis jamais tombé amoureux de personne et j'ai jamais eut d'amis non plus du coup c'est compliqué de distinguer la frontière entre les deux. Je me pose beaucoup de questions,j'aimerais bien avoir des réponses... Et puis comment on sait qu'on est gay ? Je me pince une nouvelle fois la lèvre. Je remarque le livre sur mon bureau. Oh tiens ! Je l'avais oublié celui-là.
« -Oh ! Mais oui ! »
Ça pourrait peut-être m'éclairer vu que j'ai cru comprendre que c'était une histoire homosexuelle. Mon visage s'illumine rapidement et je m'approche doucement de mon bureau. Je regarde la couverture qui est jolie et colorée, ça donne réellement envie de le lire. Je le prends dans mes mains et lis en petit dans un coin :''Yaoi''. Oh c'est de ça qu'il parlait, ça désigne ce genre de livre je crois. Je le garde dans ma main et vais vers ma fenêtre. Je me sens tout timide c'est trop bizarre aha... Je monte dessus et m'assieds sur le rebords, face à l'extérieur. Je pense pas tomber,ça devrait aller. Le froid me fait du bien et puis je me sens enharmonie ici. J'ai le droit de le lire ? Bah oui idiot, si il te l'a prêté c'est pas pour que tu te torches avec. Halala je me fatigue..
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Forbidden Love [BoyxBoy]
FanficAujourd'hui, j'intègre une école assez particulière car j'ai quelque chose en moi qui me rend... spécial. Je suis différent, ici, ils le sont aussi. On vit tous dans notre propre petit monde, loin des autres. Loin de cette oppression qui nous est im...