~ Vendredi 17 mars 1989 ~
Voilà deux jours que l'on vivait presque comme un couple Michael et moi.
Enfin nos sentiments à l'égard de l'autre ne pouvait qu'être de plus en plus visible. Même si le monde s'acharnait sur nous, nous nous sentions intouchable ensemble. Ma vie se transformait en paradis bien que toute ma famille se retournait contre moi. Recevoir leur haine est bien différent d'avant, mais Michael me soutient quoi qu'il arrive.Hier j'ai pu voir à la télé et dans les journaux à quel point ma mère m'en voulait. Ça m'a blessé, mais Michael était là. Puis en prime j'ai vu Ron qui m'a bien remonté le moral. Il y avait quelques jours, il m'avait proposé de discuter avec ma mère. Maintenant il veut se la jouer comme elle, me défendre devant les médias, comme un avocat. J'ai décliné son offre en riant mais il m'a interrogé « ta mère t'as demandé la permission pour cracher des âneries ? » et j'ai vite compris qu'il allait tout de même prendre ma défense.
En ce jour je finissais les cours par ma matière préférée : la psychologie du développement, plus définis par la psychologie de l'enfance. En sortant de la fac la première chose que je ferais c'est de postuler pour des centres d'accueil pour les enfants ayant des problèmes. J'ai quitté l'université, chiens de gardes toujours à mes côtés. Je leur ai subitement demandé de changer de trajet afin de m'accompagner à l'hôpital voir Nadège.
Elle m'a donc accueilli pour la pause, elle était contente de me voir et elle voulait absolument savoir ce qu'il s'était passé lorsque j'ai quitté mon service précipitamment pour Michael. Elle a simplement rit quand je lui ai raconté l'épisode où j'ai joué l'avocat de Michael. Et elle s'est prise d'inquiétude quand je lui ai expliqué comment Drake et Tye m'avaient menacé. Me voir avec des gardes du corps ne lui a pas fait plaisir. Moi aussi j'en étais inquiète, je n'allais pas pouvoir continué mon stage s'il fallait qu'ils me suivent comme des toutous. À ce propos, je lui ai dit que j'allais me débrouiller pour qu'ils ne se fassent pas remarquer. Puis après avoir pris des nouvelles de tous le monde, je suis rentré à Neverland. J'ai travaillé sur mon dossier, affiné certaines choses, repris certains éléments pour mieux les modulés jusqu'à que Michael arrive.
- Hey toi !
Me saluait-il en passant devant ma porte entre-ouverte.- Hey !
Répondis-je d'une voix endormie.Il est entré, m'a regardé travailler sur le bureau de la chambre en m'examinant, ce qui me rendait moins productifs et mal à l'aise. Quand soudainement, il s'est approché, retirant tout ce qui se trouvait sur la table de travail.
- Qu'est-ce que tu fais ?
Demandais-je perdu.- Il est dix-neuf heure ! Tu arrêtes ça maintenant ! Nous sommes en week-end.
- Oh c'est mignon ! Mais justement, je vais avoir plus le temps pour bosser.
Dis-je en riant.- Mais tu m'as dis que ce dossier était bientôt fini !
Parlait-il comme un enfant déçu.- Je l'améliore.
- Ouais mais il est dix-neuf heures ! C'est bientôt l'heure du dîner !
- Ok... ok j'arrête pour aujourd'hui.
Répondis-je.- Cool !! Je m'étais dis... un ami m'a invité à une soirée, je pensais que l'on pourrait y aller.
- Oh... il y aura des journalistes ?
Soufflais-je.- Non ! C'est un ami, il va quand même pas invité des journalistes. C'est Eddy !
- Pff... je ne sais pas.
Hésitais-je.- Je ne te lâcherai pas et ça nous changera les idées.
Me promit-il.Son visage d'ange qui n'attendait qu'une réponse me fixait, ça me rendait mal à l'aise. J'ai détourné mon visage, lâchant finalement « Ok, mais tu ne me lâches pas hein ? »
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Pas Fréquentable (Michael Jackson Fanfiction)
FanfictionAria, 24 ans, étudiante à l'université en psychologie. Elle n'est pas comme tous ces étudiants, elle n'est pas riche, elle n'a pas de passion comme tous le monde et à beaucoup de dette. Elle se débrouille seule, sa famille n'est pas là pour l'aider...