Pas Fréquentable (Michael Jackson Fanfiction)

~ Chapitre 37 ~ Problème

Michael avait dû partir en urgence au commissariat. Des jeunes femmes disaient encore des âneries pour nuire sa réputation une fois de plus. J'aurais voulu le suivre, pour l'aider et le soutenir, mais cette fois il a beaucoup insisté à ce que je reste. Plus rien n'était négociable et la température avait beaucoup refroidi.

Alors je me suis mise à bosser, bien que j'avais du mal à me concentrer. Pauvre Michael, je l'imaginais devoir se défendre pour quelque chose dont il était complètement innocent. Voyant que je ne descendais pas, Dona avait fini par me tirer de la chambre afin que je prenne le déjeuner. Elle m'avait fait comprendre que Michael lui avait laissé l'autorisation de venir me chercher si je ne venais pas manger.

- Vous connaissez bien Michael !
Se justifia t'elle.

J'ai souris, avant de me lever de ma chaise pour la rejoindre dans la cuisine.

- Vous êtes inquiète pour lui ?
Remarquait-elle.

J'acquiesçai gênée, regardant l'assiette que Dona m'avait préparée.

- Il va s'en sortir, la vérité finira par éclater un jour ou l'autre.

Je lui adressai un sourire crispé alors qu'elle se retournait pour faire la vaisselle. J'ai mangé mon repas lentement, a vrai dire ces histoires me coupaient l'appétit, elles devaient toujours venir au moment où je me sentais au mieux. J'ai aidé Dona lorsque j'en ai eu fini avec mon assiette et je suis remontée travailler sur le dossier de mon stage.

J'ai tenté d'appeler le commissariat pour en savoir plus, mais de la façon dont ils me répondaient, je n'étais pas la bienvenue. J'ai repris le boulot... Je me suis rendue compte qu'il commençait à faire tard, lorsque j'ai aperçu par la fenêtre le soleil se coucher lentement. Cette fois je n'ai pas eu besoin que l'on me pousse à arrêter, je trouvais la convocation de Michael trop longue, alors j'ai rappelé. Je me suis fait renvoyer bouler, alors j'ai décidé de partir le rejoindre. J'ai cherché un long moment Max, pour savoir s'il était partant... mais je n'ai trouvé aucune trace. Il n'y avait que O'Malley, je le connaissais peu, mais il était ma seule chance de pouvoir m'accompagner.

- Je suis désolé, les consignes de MJ sont claires.
M'a t'il dit.

Je n'avais rien d'autre comme idée, je suis sortie de la maison, cherchant les officiers qui s'occupaient de ma sécurité pour tenter une dernière chance. Mais apparement, ils étaient déjà au courant que je cherchais à avoir des nouvelles de Michael. Et selon les consignes du commissaire, je ne devais ni me mêler des affaires qui ne me regardaient pas, ni attendre dans les locaux que la garde à vue soit levée.

Capricieuse, énervée, je suis partie me promener pour me calmer. Je suis allée à pied vers le zoo, ce chemin je l'avais retenu car la visite guidée par Michael était l'une de mes préférés soirée en sa compagnie. Là au moins personne ne me suivait comme des chiens. Tout était du moins plus calme et plus apaisé. Lorsque je suis arrivée, je me suis dirigée en premier lieu sur les chevaux, je les ai tous caressés longuement. Puis je suis allée dans le coin des kangourous je les ai observés, je les trouvaient adorable et ça avait le don de me détendre un minimum.

Quand j'ai voulu rebrousser le chemin, dans un élan de sursaut, je me suis sentie compressée autour des bras d'un inconnu qui en profitait pour plaquer sa main sur ma bouche. Devant moi se trouvait ainsi cinq hommes, cagoules sur le visage, je concluais leurs sexes grâce à leurs carrures. Deux paraissaient beaucoup plus minces, des corps de lâches. J'ai cru avoir lâché un cris de surprise, mais qui fut finalement étouffé par la main de l'homme qui me tenait trop fermement. Je n'avais aucun pouvoir de gesticuler, tout mouvements étaient anticipés, je paniquais. Tout paraissait long y compris lorsque mon agresseur me traînait jusque dans la grange près des chevaux.