Partie 6 : Rêve/Souvenir

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PDV Law :

L'opération enfin terminée, nous déplaçons le corps encore inconscient jusqu'à un lit de l'infirmerie. Bepo disparaît ensuite, derrière la porte, dans le couloir, s'occuper de la navigation. J'éteins les lumières et sort de la pièce peu après. Je me balade dans les interminables couloirs jusqu'à arriver devant la salle des machines, j'ouvre la porte blindée, et là, je découvre les deux techniciens en train de se battre. Je soupire d'exaspération.

Penguin : Espèce de bon à rien ! Tu casses tout ! J'en ai marre devenir réparer tes conneries !

Sachi : C'est toi qui dis ça ! Nan mais tu t'es vu ! Tu fais pareil !

Penguin : PARDON !!!! T'inverses les rôles là ! Et puis toi t'es qu'un gros pervers !

Sachi : Toi aus...

Penguin : Nan, moi je suis pas un pervers comme toi ! Tu passes ton temps à essayer de mater Ikkaku et à lire des magasines érotiques !

Sachi : ...

Penguin : J'ai gagné ! T'as aucun argument contre ça !

Moi : VOUS ALLEZ ARRÊTER BORDEL !!!!

Penguin & Sachi : CAP'TAIN !!!!

Moi : Retournez bosser tout de suite ! On va remonter à la surface dans moins d'une heure et vous vous faites les imbéciles ! Si vous continuez comme ça, je vais faire l'inspection des dortoirs plus tôt que prévue ! *sourire psychopathe*

Penguin & Sachi : OUI CAP'TAIN !!! *Pas l'inspection T0T*(emoji qui pleure)

Les deux crétins courent enfin se remettre au travail. Ils sont désespérants. Je rebroussais chemin, lorsque j'entendis un cri...

PDV omniscient :

Il faisait noir. On ne voyait rien. Il faisait froid. Une vive lumière apparue. Le noir laissa place à un écran blanc qui se rapprochait de plus en plus. Là, une jeune fille, seule, dans une cellule froide, sombre, se débattait contre la mort. Elle souffrait, elle avait froid, elle avait peur, elle était entre la vie et la mort. Elle savait que si elle mourait, elle aurait les cris de désespoir de ces enfants qui hanterait sa conscience. Elle ne devait pas abandonner, elle avait leurs vies entre ses mains. La jeune fille releva les yeux. Devant elle, il y avait un homme... son bourreaux. Il tenait dans sa main un couteau rouillé. Il prit le visage de la fille entre ses doigts et l'inspecta sous toutes les coutures. Il approcha la lame rouillé de son œil, et fit une trace invisible sur sa paupière. Il blessa ensuite sa joue, et un filet de sang s'écoula de la blessure. Elle voulut crier, mais elle se retint. Il recommença ainsi plusieurs fois sur différentes parties du corps. Les plaies s'infectaient au fur et à mesure qu'elles apparaissaient. N'en pouvant plus, elle lâcha un cri strident. La torture continua jusqu'à ce que son corps soit marqué de cinquante traits. L'homme quitta ensuite la salle, et laissa la jeune fille dans sa solitude, la tête basse, les genoux à terre et le corps martyrisé pendant au bout de ses chaînes.

Ce qui semblait être des heures passa. D'un coup, une lumière jaillissant de nulle part aveugla la fille. Elle se réveilla dans une pièce d'une blancheur éclatante. Devant elle, apparu un jeune homme. Il était grand, avec des cheveux bruns ébouriffés sous un chapeau nordique. Il portait un sweat jaune aux manches noirs avec un Jolly Roger reconnaissable entre mille. Il avait aussi un jean bleu tacheté. Quand il la vit réveillée, il pencha sa tête vers elle, et on put discerner des petites cernes sous des yeux gris métallique. Il ouvrit la bouche, bougea ses lèvres, mais la jeune fille n'entendit rien. Il approcha alors l'une de ses mains, où, sur chaque doigt, était inscrit une lettre, qui formait le mot « DEATH » et sur le dos, un étrange tatouage. Il posa sa main gauche sur son front. La jeune fille se crispa au contact physique, et un énorme mal de tête l'envahi. En quelques secondes, sa chaleur corporelle avait augmenté. L'homme devint blanc, pris une seringue, l'anesthésia, puis de nouveau le noir.

PDV Law :

Je rebroussais chemin, lorsque j'entendis un cri. Je courus jusqu'à l'infirmerie, et vis la miss en état de transe. Elle grimaçait de douleur et était prise de convulsions soudaine. Je m'assis sur la chaise à côté de son lit et commençai à lui masser la tête, ce qui eu pour effet de la calmer petit à petit.Elle ouvrit alors doucement les yeux, et cligna des paupières plusieurs fois. Je me penchai vers elle et lui murmurai des mots rassurants, mais elle ne sembla pas les entendre. Je posai alors ma main sur son front pour vérifier sa température. La fièvre avait baissé, mais elle se crispa suite au contact et d'un coup, sa chaleur corporelle augmenta. Je paniquai. Je pris la seringue et l'anesthésiai. Au moins, elle n'avait pas rouvert ses blessures.

Après cet épisode, je sortis de la pièce et me dirigeai vers le réfectoire. Il était déjà 19h30 passé. Arrivé là-bas, je m'assis à ma place habituelle, quand quelqu'un vient me voir, suivit d'une petite troupe de curieux.

Sachi :Dites Cap'tain, c'était quoi ce cri tout à l'heure ? Il était tellement fort qu'il a résonné dans tout le sous-marin, qu'est censé être insonorisé. Et en plus, on dirait celui d'une femme.

Moi : 'pense'J'avais oublié ce détail. Mon équipage n'est pas au courant de la venue de la miss. 'dit'Alors, on va commencer par le début... 'raconte toute l'histoire sur l'Archipel et l'accident d'avant'Voilà, vous savez tout. Donc maintenant, nous avons une femme sur le navire, qui est peut-être la sœur de Bepo. Ah oui, j'ai oublié de préciser, vous avez l'interdiction de vous approcher de l'infirmerie sauf Bepo. En gros, interdiction au visite, sauf avec mon autorisation. Suis-je bien clair ?

Tout l'équipage : OUI CAP'TAIN !!!

Je pus enfin manger tranquille. Après avoir fini mon assiette, avant les autres, je débarrasse et me dirige une dernière fois vers l'infirmerie. Rien d'anormal à signaler. Je monte ensuite vers ma cabine, et passe ma nuit sur mon bureau, à remplir des dossiers et de la paperasse. Le lendemain, il est 6h du mat, mes cernes ont augmenté, mais je n'y prête pas attention. Je me lave et me prépare, puis je descends à l'infirmerie sans manger. À cette heure là, tout le monde dort jusqu'à 10h. Arrivé devant la porte de fer, j'ouvre et m'installe dans un petit coin de la pièce, fermé par un rideau séparant les lits des patients de l'endroit où je travaille, constitué d'un bureau, à côté d'une armoire remplie de livres sur la médecine, des dossiers médicaux de mon équipage, des expériences chimique et plein d'autres trucs... Ici, je peux garder un œil sur la miss sans m'inquiéter. Pour le moment, elle dort paisiblement.



La Soeur de Bepo - Law x Oc [One Piece]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant