Imagines The Originals

Let's Leave This City - Kol Mikaelson

La Nouvelle-Orléans n'était pas un endroit pour les personnes au cœur fragile. Il y avait des secrets. Le Chaos coule tout au alentour. Les Vendettas s'adressaient à n'importe qui. Et les luttes de pouvoir se sont transformées en guerre.

Depuis que Kol est redevenu vampire, il a agi différemment, ce qui n'était pas surprenant. La faim qu'il avait l'habitude de ne pas ressentir, le submergeait dans les meilleurs moments. En tant que Mikaelson, tu savais que c'était la seule chose avec laquelle il se battait au jour le jour. Peu importe ce que tu as fait pour l'aider à passer de sorcier à vampire, tu savais que rien ne pouvait le guérir de la colère, que rien ne pouvait être entrepris pour stabiliser ces émotions exacerbées.

"Un autre foutu désastre !", dit Kol en serrant les poings en pénétrant dans la pièce.

Tu avais pris le temps pour te relaxer. Les choses autour de la résidence avaient été relativement calmes, te laissant la chance de recommencer à faire ce que tu aimes - lire. En déposant le livre sur tes genoux, Kol a enlevé sa veste. Ne sachant pas ce qui l'avait tant énervé, tu as décidé de lui demander.

"Et quel est le désastre qui t'a tant énervé ?".

Kol s'assit sur le bord du lit, prenant quelques respirations profondes. En déplaçant le livre de tes genoux à la table de chevet, tu t'es rapproché de Kol. Une fois que tu l'as rejoint, tes mains ont commencé à lui masser les épaules.

"Tout dans cette ville, voilà quoi. Les gens, le bruit, ce foutu chaos. Ce n'est jamais fini Y/N et ça ne le sera jamais, pas pour des gens comme nous". a-t-il expliqué.

Les gens comme nous, il parlait du surnaturel. Les vampires, les sorcières, les loups-garous, même les hybrides. Tu as cessé de masser ses épaules et glissé tes mains le long de sa poitrine, il s'est agrippé à ton bras.

"La Nouvelle-Orléans a ses défauts, mais cette ville est chez nous." Lui souffla-tu.

Quelque chose dans cette phrase a fait bondir de dégoût Kol. " Chez nous ! ? Chérie, ce n'est pas ma maison et ça ne le sera jamais. Nous n'avons pas à rester ici, laissons les autres s'occuper de ce qui se passe ou de ce qui va se passer. Y/N, peut-on quitter cette horrible ville maintenant ? Avant que l'un de nous deux ne soit tué".

En regardant Kol, tu as senti un flot d'émotions que Kol ressentait. Pour le calmer, tu es descendu du lit et tu as marché pieds nus sur les planches du plancher et jusqu'à ses bras.

"Tu veux partir, juste comme ça ? Et Elijah, Rebekah, même Klaus ?". lui reprocha-tu.

Kol a roulé des yeux et a mis de la distance entre vous deux. "Et nous, mon amour ? Ne veux-tu pas vivre sans problème, sans être menacé de mort tous les jours ?". En faisant deux grands pas, il a plané au-dessus de toi. Une main sur située sur ta taille, l'autre caressant ta joue. "Je veux qu'on soit en sécurité, j'ai besoin que tu sois en sécurité. Et la seule façon d'y arriver, c'est de partir".

Il s'est penché un peu plus près, tu pouvais sentir ta respiration sur ta peau nue. "Nous pouvons avoir une petite maison quelque part au loin, peut-être avec vue sur la plage ou une prairie. Imaginez que nous nous réveillions dans les bras l'un de l'autre, sans avoir à nous inquiéter de savoir si aujourd'hui sera notre dernière journée". Il a incliné la tête et ses lèvres ont commencé à toucher ton cou. Chaque mot était accompagné d'un baiser. "Il n'y a que nous, chérie. Pas de dérangement, pas de soucis, pas de distractions....bien sûr, on peut compter l'un sur l'autre". Il ajouta avec insolence.

Tu n'as pas pu t'empêcher de sourire. Kol a traversé la pièce à toute vitesse et t'a soulevé jusqu'à la table. "Qu'en dis-tu, mon amour ? Quitte cette ville avec moi. Commençons notre propre vie ensemble".

Tes pensées étaient disséminées un peu partout. Kol a cessé de laisser sa marque sur ton cou et a fermé les yeux avec toi. En te mordant la lèvre, tu ne savais pas quoi penser, et encore moins quoi dire.

"Si nous partons, tu sais qu'on sera de nouveau bloqué. Ta famille a besoin de toi Kol". Réponda-tu doucement. Et même si tu essayais de convaincre Kol, tu n'étais même pas persuadé que rester était une bonne idée.

Sa main reposait sur ta cuisse droite, et il a serré sa mâchoire. "Ta famille aussi, ma famille aussi Y/N. J'ai été coincé dans un cercueil et tué deux fois, je ne vais pas rester dans les parages et attendre que l'une ou l'autre de ces choses se reproduise. S'il te plaît, partons et si ça ne marche pas, nous reviendrons. Mais nous nous devons de nous donner une chance équitable de réussir à nous en sortir".

En le tirant par le cou et en t'arrêtant à quelques centimètres de ses lèvres, tu lui as chuchoté à voix basse. "Si tu veux partir, je partirai avec toi, Kol Mikealson. Chaque fois que tu pars, je pars".

En souriant, tu as enroulé tes jambes autour de sa taille et l'instant d'après tu as su que vous étiez tous les deux allongés sur le lit. "Je t'aime, bon sang". haleta-t-il, scellant cette réponse par un baiser sensuel.

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895 mots

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Écrit par Mia554

Traduit par moi

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