Southcoaster - option 2

9 - Sous-sol

Une fois à l'intérieur, Martin s'activa et on essaya de l'aider comme on le pouvait. Seul lui et Pex s'y connaissaient réellement en électronique, Anli n'était malheureusement pas encore arrivé. Maxence restait sur la scène vérifier l'intensité des lumières, histoire que les garçons ne finissent pas la soirée complètement aveugles en plus d'être sourds. Sylvain, Al et moi faisions des allés et retours entre la salle et le sous sol où se trouvait tout le matériel et les câblages nécessaires, en attendant qu'Anli arrive avec son ordi.

- Vincent ? Appela Martin tout à coup, bah Lexie, viens aussi.

On s'approcha du bureau du brun, installé tout au fond de la salle.

- Il faudrait que vous alliez chercher des barrières, je ne sais pas trop où elles sont, mais il en faudrait ici autour du bureau, et devant les portes là bas. Nous dit-il, montrant du doigt les endroits en question.

Décidés à prendre cette mission très au sérieux, Vincent et moi, clés en mains, partions en exploration, espérant trouver les fameuses barrières de sécurité que Martin voulait. On descendit donc au sous-sol, croisant Sylvain et Rémi. Puis on commença à visiter chaque local et petite pièce pouvant contenir les dîtes barrières.
Ne trouvant rien, je commençais à traîner les pieds derrière Vincent, qui restait étrangement calme et concentré sur le boulot qu'on nous avait attribué.

- Il n'y a rien ici, souffla-t-il.

- Eh attends. Y'a un escalier ! Tu penses que ça peut être à l'étage du dessous ?

- Sûrement. Je vois pas d'autres alternatives, on a tout retourné.

Al appuya sur un vieil interrupteur. Comme par miracle, la petite cage d'escaliers s'éclaira, il me sourit et s'y engouffra sans une seule hésitation. Je le suivis, je n'étais pas fan des toiles d'araignée mais si ça n'était que ça, ce n'était pas bien grave. Une fois à cet étage, on se retrouvait en plein milieu d'un couloir, une partie était éclairée, l'autre pas. On décidait donc de commencer par la partie éclairée.

Au bout d'une dizaine de minutes, toujours rien. Il ne restait qu'un endroit où elles pouvaient se trouver. Vincent sortit son téléphone, le mien était resté à l'étage. Il alluma sa lampe torche et on reparti à l'aventure, et cette fois, avec encore plus de frissons. On passa une grosse porte métallique, qu'on eu du mal à bouger malgré nos 4 bras, on fini dans un autre couloir. Portes après portes, salles après salles, nous recherchions encore ces satanés morceaux de métal gris.

- J'ai trouvé ! Me dit tout à coup Vincent, a l'autre bout de la pièce où nous nous trouvions.

Il posa son téléphone tandis que je le rejoignai. On entreprit de les dégager une à une, puisqu'elles étaient prises les unes dans les autres. On se mit chacun à une extrémité, essayant d'extirper la première du lot.
Tout se passait bien jusqu'à la troisième. Lorsque Vincent la souleva, un énorme bruit métallique se fit entendre, me faisant sursauter comme jamais. Même lui avait était surpris sur le coup. J'attrapai le téléphone et éclairai un peu l'endroit, ne comprenant pas d'où le bruit était venu. Je remarquai alors qu'en déplaçant la troisième barrière, nous avions poussé une cale en bois.

- Vincent.

- Quoi?

Cale en bois, tenant en réalité une autre énorme porte en fer qui, cette fois, était la porte de la pièce. Le brun se glissa jusqu'à moi, tandis que je lui montrai le problème avec le faisceau lumineux de sa lampe torche improvisée. Je tournai la tête lentement vers lui. Il lâcha un petit rire suivi d'un "t'inquiète pas". Puis il s'avança vers la porte et essaya de l'ouvrir. Rien ne bougeait.