Chapter I

380 10 1
                                    

/!\ ALLEZ LIRE SUR FANFICTION BORDEEEEEEL. Mon nom de plume : Akimichi C: /!\

Newt l'avait toujours observer de loin. Enfermé dans sa chrysalide, il se sentait plus en sécurité s'il restait éloigné. Éloigné de lui, de son sourire trop ravageur, de son rire trop joyeux, et de sa sociabilité trop rayonnante. Il était son antithèse, son opposé, son contraire. Et il refusait de tâcher sa candeur avec sa rancœur, son optimisme avec son cynisme. Il était trop pur, trop innocent pour se confronter à lui. Et il tentait de se persuader que c'était uniquement pour ça qu'il n'allait pas lui parler. Qu'il le fuyait, et l'observait. Parce que malgré tout, Newt était obsédé par lui. Il admirait sa capacité à rire, à se faire des amis et à être heureux, tout simplement. Et lui, il restait juste là, à regretter ce temps où il pouvait encore s'esclaffer impunément, sans avoir de remords et de regrets.

Il sursauta brusquement lorsqu'un asiatique se laissa tomber à ses côtés en râlant.

" Salut Blondie! T'en fais une de ses têtes!

-Minho, quel plaisir!

-Je sens l'ironie dans ta voix, c'est bizarre non?

-Mhh.

-Ohhh, Newty, un petit sourire?

-Vas te faire foutre, Tocard.

-Waaaah, ça m'étonnes pas que je sois ton seul ami dis donc!

-Ta geule pour voir? Ah, ça va tout de suite mieux!

-Alleeeeeez Newt, à quoi tu pensais? A Thomas?"

Il y eu un petit silence, et le blond maudit son meilleur - et unique - ami de le connaître aussi bien. C'était la question piège. S'il répondais "Oui", il allait se faire noyer sous un flot de question, et s'il disait "Non", il allait se faire traiter de menteur. Alors il ne répondait pas.

"J'en étais sûûûûûr!

-Tu tires des conclusions hâtives, le chinois.

-Je suis pas chinois, je suis C.O.R.É.E.N!

-Ouais, c'est ça, c'est pareil, t'es brider.

-Okkkk, donc toi t'es américain, ma poule."

Ils s'affrontèrent du regard, et Minho finit par éclater de rire, tandis qu'un léger sourire en coin étirait les lèvres de Newt. C'était devenue une blague récurrente entre eux, de se vanner sur leurs origines. En fait, ils aimaient se vanner tout court, se balancer des trucs méchants, parce qu'ils savaient qu'aucun d'eux n'en pensait ne serait-ce qu'un mot. Ils s'aimaient trop pour ça.

Entre eux, ça avait commencé il y avait plus ou moins 10 ans, lorsqu'ils avaient débarquer la même année dans la seule et unique classe de CE2 du village paumé que leurs quatres parents avaient trouvé sympa. Ils avaient tout les deux les mêmes difficultés à comprendre le français, les maths, et les gens, et les gens ne les comprennaient pas. C'était comme ça que les deux rebuts de la classe, les deux exilés d'office, c'était liés d'amitié. Très rapidement, ils étaient devenus proches, se confiant tout, faisant les mêmes conneries. Ils se faisaient insulter de sale chinois et de sale américain, et ils avaient finis par en faire une private joke. Parce qu'eux, ils savaient. Ils savaient que Minho était coréen, et que Newt était un pur londondien. Et que c'était tellement différent. Après survécu à l'école primaire, ils étaient passés au collège. Séparé dans différentes classes, ils avaient toujours trouvé le moyen de manger ensembles et de rester collés pendant les pauses. Puis, les parents de Minho l'avait entrainé à Paris, et ils avaient été éloignés durant deux bonnes années, jusqu'à ce que Newt réussisse à convaincre ses géniteurs que la capitale, c'était bien aussi. Et ils s'étaient retrouvés dans le même lycée, et tout avait de nouveau été normal. Eux deux ensembles, dans la même classe, à rigoler pour des stupidités et à faire les imbéciles le soir chez l'un ou chez l'autre. Ils étaient comme deux jumeaux, inséparables, au point que leurs parents respectifs avaient l'impression d'avoir deux fils et non un.

Je sais qui tu es, Newton IsaacOù les histoires vivent. Découvrez maintenant