Fuck Love (RÉÉCRITURE)

6

Aussitôt rentrée, je me précipite dans la chambre pour m'appliquer le maquillage léger que je n'ai pas pu faire dans les vestiaires de la salle de boxe.

Mon père, lui, est en bas, entrain de finaliser la préparation du repas.

Je jette un coup d'œil à mon reflet et souris, assez fière de moi.

Dire qu'il y a une heure j'étais toute transpirante et dégoulinante et que maintenant mes cheveux recommencent à friser légèrement pour me donner un charme fou.

Y a pas à dire, je suis une bombe dans cette tenue !

Assez contente, je sors de ma chambre et vais proposer mon aide à mon père.

Il me tend des serviettes en papiers et je les plient en éventails avant de dire :

- Neuf couverts ? T'as invité tout le quartier ou je rêve ?

J'entends mon père rire depuis la cuisine avant qu'il ne me réponde :

- Se sont des collègues de travail. On a bien accroché et je tenais à les inviter.
- Ils amènent toute leurs familles non ?
- Seulement quatre enfant et ados, je sais plus.
- Su-per. Je vais devoir faire semblant de les apprécier en plus !
- Victoire ! Me réprimande mon père alors que j'explose de rire.

Je finis de ranger deux, trois choses sur la table et la porte d'entrée sonne:

- Bouge pas ! J'y vais ! Crie-je à mon père avant de sortir du salon, Granola sur les talons.

J'ouvre la porte et tombe nez à nez avec une femme mure:

- Bonsoir, me salue t'elle, tu dois être Victoire. Enchantée, je suis Ambre.
- Bonsoir Ambre. La salue je à mon tour. Entrez mon père est dans ma cuisine. Faites comme chez vous.

La femme rentre, suivie d'une enfant haute comme trois pommes, qui lui succède après m'avoir fait coucou de sa main:

- Tient, tient, comme on se retrouve !

Je me retourne et je vois avec surprise, Adam, soit un des amis de Alexis et maintenant le mien aussi, me faire un clin d'œil :

- Adam ! Je ne me sais pas que se serait ta famille qui viendrait ! J'ai cru que j'allais devoir faire semblant d'apprécier les enfants des personnes qui viennent manger pendant toute la soirée !

Adam explose de rire avant de m'ébourrifer les cheveux – chose qui lui vaut un regard noir de ma part – avant de me refourguer sa veste dans les bras et de me lancer un « En route, esclave !  ».

Je lève les yeux au ciel et fait entrer son père avant de refermer la porte et de courir après mon ami, pour faire semblant de l'entrangler avec sa veste.

Nous allions passé à l'apéritif quand la sonnerie de la sonnette retentit.

Je me levais, suivie d'Adam qui continuait notre débat, pour aller ouvrir aux retardataires.

J'ouvre la porte et une grande femme brune fait son apparition :

- Bonsoir. Je suis Anne.
- Oui, notre dernière invitée. Entrez !