Fuck Love (RÉÉCRITURE)

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Après cette dure journée de cours, je m'affale sur la première place libre que je trouve et enfonce mes écouteurs dans les oreilles.

Je me cale contre la vitre et attend patiemment que le chauffeur ne démarre.

Mais alors qu'il fermait la porte une main se posa sur le plexiglas et tapa deux coups dessus.

Le vieux conducteur reouvrit en râlant et je vis les deux jumeaux monter dans le bus. Marcus me fit un signe de la même quelque peu dérangeant tandis que Malo ne m'a dressait guère plus qu'un coup d'œil assassin.

Enfin, le bus démarre et part en direction de mon arrêt

Après quelques dizaines de minutes à rouler, le bus se gare à un arrêt et je descends suivis de quelques élèves.

J'entends ricaner derrière moi et je ne peux qu'allonger ma foulée quand je reconnais la voix de Marcus.

Super. Vraiment su-per. Je suis maudire jusqu'au bout c'est pas possible ça !

Lorsque j'arrive dans mon jardin, je vois mon chiwuawua trottiner vers et remuant joyeusement la queue.

Je m'accroupis et le prends dans mes bras avant de me redresser et de le couvrir de câlins en même temps que je rentre pas la porte fenêtre entrouverte.

Je vois d'ici les remarques arriver sur mon « chien à mémé ». Sachez que Granola est le meilleur chien qui existe sur terre !

Il n'aboie pas à longueur de journée comme le dit le cliché et il n'a pas mauvais caractère. Bien au contraire, ce chien est un aimant à caresses.

Je finis ma reposer mon canidé à terre avant de monter dans ma chambre.

Je troqué ma tenue de cours contre un jogging, un tee-shirt de sport et des baskets. Je fais un sac avec des affaires propres dedans avant de repartir aussi sec de chez, après avoir pris une pomme et fait un bisou à mon chien bien entendu.

Je trottine tout le long du chemin, ne m'arretant que pour vérifier ma route avec l'aide de mon GPS.

Je finis par arriver devant un immeuble à la deventure à moitié délabrée. Je ne m'en formalise pas et pousse la porte.

Je m'étais déjà renseigné et j'avais découvert que cet immeuble avait était racheté par un riche millionnaire qui avait réussit sa vie et qui venait des bas quartiers pour le faire réaménager en salle de sport.

Le premier étage était dédié au sport d'adresse. Le deuxième au sport de combat tel que la boxe. Le troisième à la gymnastique et le quatrième à la danse.

J'arrivais à l'accueil et me renseignaiq auprès de la secrétaire:

- Victoire vous me dites ? Pour la boxe ? Humhum, deuxième étage, les escaliers sont à gauche.

Je la remerciais et montais deux par deux les marches.

J'arrivais finalement dans une salle immense. Les appartements qui étaient là auparavant avant tous étaient détruis, les murs porteurs se faisant remplacer par d'épaisses poutres verticales en fer.

Un homme plutôt jeune - et pas des plus moches, disons le nous - s'avança vers moi, un grand sourire collé au visage :

- La nouvelle ?
- Exactement. Je m'appelle Victoire, enchantée.
- De même, je suis Edward, le coach de boxe. T'es nouvelle dans le coin ?
- Oui, je viens de la capitale.
- Ou t'es du sud toi ! Bon, assez parlé. Je t'explique vite fait comment ça se passe ici. Vous êtes assez libres tant que vous foutez pas le bordel. Chacun a un casier, je te passerais les clefs tout à l'heure. Bref, il y aura des séances ou je vous montrerez quelques enchaînements ou autres. Le reste du temps vous faites se que vous voulez, seul ou pas. N'hésite quand même pas à venir me demander des conseils, je suis pas payé à rien glander. Voilà, c'est à peu près tout. Je te présente aux autres et tu me montre se que tu sait faire sur un punching-ball, ça roule ?
- Comme sur des roulettes, chef !
- Toi, je sens que je vais bien t'aimer. Tient, des bandes pour le premier jour, fais pas cette tête, elles sont propres, se sont les miennes. Mais elles s'appellent 'revient'.
- OK, merci beaucoup.
- De rien. Allez on y va. Bienvenue dans la fausse aux lions bella !

Edward gueule un coup et plusieurs jeunes de mon âge rapplique en vitesse. Parmi eux, je retrouve Malo qui hausse un sourcil quand il me voit :

- Elle fous quoi ici Ed'?
- Ah je vois que tu connais déjà des personnes. Et pour te répondre, génie, elle est là pour boxer.

J'entends une fille ricaner et marmoner:

- On va la casser en deux cette princesse.
- Ravie d'entendre le son de ta voix Dorothée.

Cette dernière grogne avant de se retourner après un regard appuyer au coach et à Malo.

L'heure passe à une vitesse folle. Edward, ou Ed' comme il préfère qu'on l'appelle, me fait enchaîner exercices sur exercices pour évaluer mon niveau:

- Plutôt pas mal pour une première. M'informe Edward tandis que je délasse les bandes. T'es pas débutante ça se voit. T'en a combien d'années de pratique.
- Quelques unes... Trois ou quatre je dirais.
- Chapeau. On remet ça la semaine prochaine ?
- Désolée de te décevoir, mais je vais venir deux à trois fois par semaine.

Edward fit semblant de se tirer une balle et je rigole avant de demander :

- Y a des douches ici ? C'est pas que je sens le phoque mais un peu.
- Je me disais bien qu'il y avait une odeur de rat crevé...

Je lève les yeux au ciel et Ed' m'indique la direction des vestiaires.

*

(Pdv Marcus)

À peine la porte d'entrée claque que j'entends le pas discret et gracieux de mon frère retentir dans l'escalier :

- Devine quoi ? S'exclame ce dernier en débarquant dans ma chambre.
- Il y a un troupeau d'éléphants dans la maison ?
- Non.
- J'y aïs pourtant crus, au vu du boucan que tu nous fait.
- Sans déconner. Y a Brunette qui c'est pointé à l'entraînement.
- Brunette comme dans Victoire ?
- Exactement. Et j'ai une petite idée de vengeance.
- Et qu'elle est elle ?
- C'est presque rien du tout, juste une mise en bouche.
- Aller , accouche !
- Il se pourrait qu'elle se lave dans les vestiaires après l'entraînement...
- Et ?
- Et que je n'aurais qu'à me glisser dans les vestiaires pour la prendre en photo quand elle se lave.
- Malo, on doit la provoquer pas se branler sur sa photo.
- T'es con ou quoi ? Je m'en carre l'oignon de son corps, je veux juste une photo de son cul pour la poste sur Instagram.
- On risque le tribunal si elle porte plainte là.
- Et pourquoi nous on irait alors qu'on a jamais maltraité personne ? Est-ce qu'ils y sont allé eux ?

Je plisse les yeux, comme à chaque fois que mon frère m'oblige à faire face à notre passé. Et comme toujours, je n'arrive qu'à apaiser ma douleur en faisant souffrir les autres.

Alors c'est pour ça que je le regarde dans les yeux, avant qu'un sourire aussi mauvais que mon âme ne s'étire sur mon visage et que je susurre :

- Tu as raison.

~°~
😈
Vous pensez que Victoire va réagir comment ?

Et peut être qu'un des jumeaux sera prit de remords...