Fuck Love (RÉÉCRITURE)

28

Je descends discrètement en bas et regarde que mon père ne soit pas dans la maison. Puis j'appelle Marcus. Ce dernier descend en se passant la main dans les cheveux :

-Si ton père arrive, je suis dans la merde.
-Mais le petit Marcus aurait-il peur ?
-Mais bien-sûr...il lève les yeux au ciel.

Je souris et m'approche de lui. Je passe une main sur sa joue et le fixe amoureusement:

-J'invite mon copain ci j'en est envie.

Il rigole et dépose ses lèvres sur les miennes pour me faire un bisou-papillon. Je souris:

-Tu veut quoi ? Brioche, jus d'orange et Nutella ça te va ?
-C'est parfait.

***

Marcus m'a caliné toute la journée et je n'ai pas vu le temps passé. Il est presque 18h et Marcus avait envie de me montrer un de ses ''souvenirs d'enfance''. Je suis contente qu'il me fasse rentrer dans sa vie. Il passe son bras autour de mes épaules et me cache les yeux de ses deux mains:

-Marcus ! On a l'air ridicules comme ça !
-On s'en fous non ?
-T'a raison.
- Aller, viens, c'est plus très loin. Il m'embrasse au coin des lèvres.

Il continu de me guider. Je sens que le sol que était dur à cause du bitume se ramolli. Je respire et sens l'odeur humide de la forêt.

-Marcus...
-T'inquiète pas, je suis là.

On continu de marcher puis il enlève ses mains de mes yeux. Une belle clairière s'étend devant moi.

Il s'avance vers un arbre et, quand je lève la tête, je vois une cabane en bois.

-Ohh, c'est trop choupinou !

Marcus rigole et me dit:

-C'était quand on avait 10 ou 11 ans quand on l'a commencé...c'était avec notre père.

Son père. Ce fils de pute qui les a frappés et après il les a abandonnés. Je fronce les sourcils mais il ne le voit pas et enchaîne :

-Quand mon père est partit, on n'est plus jamais venu ici, ça nous rappellaient trop de souvenirs.

Je m'approche et regarde plus attentivement la cabane. Elle n'est pas achevée, ça se voit aux branches qui rentre dans la pièce.

-C'est dommage que vous n'aillez pas finit. C'est vraiment cool.

Je lui attrape la main et lui demande:

-Tu veut pas la finir ?
-La cabane ? Mais t'es folle, j'ai pas que ça à faire !
-T'a quoi à faire de plus important ?
-Bah les cours, le foot...et toi.

Je souris et il me serre dans ses bras. Je lui dit alors:

-Tu veut pas qu'on l'a finisse ?
-On n'aura jamais le temps...
-Aller ! Elle est bien commencé, je suis sûre que s'y on l'a finit, on met un tapis tout doux, quelques poufs, des couvertures, des coussins, deux matelas pour faire un canapé, et deux, trois guirlandes...ça serait super beau ! Aller s'te plaît Marcus, s'te plaît, s'te plaît, s'te plaîîîît...
-Je sais pas te dire non Victoire...
-Oui !

Je sautille en me tapant dans les mains.

-On commence demain ?
-Je...
-Ouais !
-Je t'ai pas encore répondu.
-Mais tout à l'heure t'a dit que tu pouvais pas me dire non... j'essaye juste d'économiser du temps.

Je lui fait un sourire angélique et il secoue la tête, un sourire attendri sur les lèvres.

-C'est ok.
-Tu sait bricoler ? Parce que moi non.
-Ci t'es d'accord je demanderais à ma mère, elle se débrouille comme une chef.
-Oh ouais !
-Ah mais...merde...non en fait.
-Quoi ?
-Ma mère...elle va savoir pour nous. Et elle non plus ne veut plus qu'on se voille.
-HEIN ?
-Elle a bien voulu que je reste avec toi aujourd'hui, pour que je te le dise...Elle envoyé un message en fait. Elle ne veut plus qu'on se voille...après ce qu'on a fait.
-Mais...Marcus...enfin...ça fait un jour qu'on est ensemble...je... pourquoi tu m'a demandé de sortie avec toi... Si c'est pour me laisser ?

Il m'attrappe les mains et me dit, en me regardant dans les yeux:

-Parce que je ne te laisserais pas partir comme ça, petit ange.

Je lui saute dans les bras et l'embrasse. Je sens ses lèvres s'étirer en un sourire:

-J'ai une idée, demain ne vient pas, je finirais la cabane avec ma mère mais tu sera avec moi pour la décorer.

J'hôche la tête, bien trop heureuse qu'il ne renonce pas à moi parce que ça mère le lui a demandé pour être sucpetible.

-Je t'aime Marcus.
-Je t'aime aussi mon petit ange.

~•~
J'ai rien à dire donc voilà quoi.

Je pense que tout le monde s'en foutait en fait.

Bref...