Chapitre 7

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J-9

Tic,tac,tic,tac. Les aiguilles de cette horloge vont me rendre folle. Je n’arrive plus à dormir. Je regarde l’horloge qui m’indique 7h du matin. Impossible que j’ai dormi autant. J’ai un mal de crâne pas possible. Je me relève doucement pour aller vers la salle à manger me chercher un peu d’eau, quand tout à coup, un tremblement de terre. Aussi vite que possible je me précipite dans un coin de la pièce. Quand j’habitais sur l’île de la Martinique , j’avais l’habitude des séismes. Souvent nous faisait faire des exercices pour savoir comment se protéger lors d’une secousse. Je place mes mains sur ma tête et me met en position fœtale. Je me demande si Ryo a eu le temps de se mettre à l’abri. Soudain, le sol se fissure coupant la chambre en deux laissant apparaître un gouffre. Je suis pris au piège et le sol s'affaisse de plus en plus. J’appelle Ryo mais il répond pas. Il faut que j’agisse et vite car le gouffre s’agrandit. A l’autre bout de la pièce il y a la fenêtre par laquelle je peux m’échapper mais pour cela il faut que je prenne assez d’élan. D’un seul bond, je saute mais pas assez loin. Je m’accroche aussi fort que je peux pour ne pas tomber.

-Ryo, a l’aide! Hurlai-je de panique.

Où est-il quand j’ai besoin de lui. Ma peur se mélange à mes larmes. Je ne vais jamais m’en sortir. Je m’accroche tandis que la moitié de mon corps est suspendu au-dessus du précipice. Mes bras me laissent tomber.

- Ova, tu peux y arriver. Me dit Ryo.

- Ryo, où est-tu je ne te vois pas. Aide moi je t’en supplie !

Je scrute la pièce mais aucune trace de lui. Pourtant je l’entends me parler.

- Tu as un Pouvoir en toi Ova, puise ta force en lui. Rajouta-t-il.

- Mais que me racontes-tu ? Je vais tomber, ce n’est pas le moment là ! Sors de ta cachette !

Il est fou de me laisser comme ça. Je ne peux plus tenir et finis par tomber. Je ne sens plus mon cœur battre dans ma poitrine et je laisse un cri d’effroi s’échapper. C'est donc ainsi que je vais mourir. Je finis par atterrir dans un océan. Le genre d’océan qui cache des animaux marins qu’on n'aimerait pas croiser. En remontant vers la surface j’aperçois une main tendue, j’essaie de la saisir mais je n’y arrive pas. Plus je nage et plus je m’éloigne de la surface.

- Ryo ! Dis-je en espérant qu'il m’entende.

Les quelques rayons de soleil qui transpercent cet océan de noirceur me semblent de moins en moins distinct.

- Ryo, j’ai besoin de toi !

Des mots étouffés par l’eau qui m'environne de toute part. Je regarde tout autour de moi mais rien. Soudain, une sorte d’attraction m’entraîne au fond de l’océan. Je manque de souffle.

- Je suis la Ova. Dit Ryo

Je dois délirer à cause du manque oxygène. Pourtant je peux sentir sa présence tout près de moi. Elle se rapproche, me prend les lèvres et me donne le souffle que je n’ai plus. Je ferme les yeux le temps d’un instant, le temps que je reprenne mes esprits. Tu délires complètement , Ryo n’est pas là donc si tu tiens à la vie bouges-toi sinon tu finiras noyer. C’est alors que je me rappelle d’une fois alors que j’étais enfant mon père disait que lorsque qu’on était pris dans un courant marin ça ne servirais à rien de nager dans le sens opposé. On se fatigue pour rien. Je me laisse donc emporter par le courant en espérant que celui-ci s'atténue. Je m’enfonce et pourtant je sais que sais la meilleure solution.

- Qu’est-ce-que tu fais ? Tu veux mourir ou quoi ? Me dit Ryo.

Je ne le répond pas. Je sais ce que je fait du moins je crois. Si je m’en sors ce ne seras pas grâce à lui.

- Ova je ne t'aiderais pas cette fois ci, continue t-il

De toute façon je n’attends plus rien de lui. Le courant est moins fort c’est le moment où jamais de sortir de la. Je nage et finis par me sortir du courant. J’atteins enfin la surface. Je respire à nouveau. Je regarde autour de moi et je vois la terre au loin. Tu vas y arriver Ova nage, continue comme ça me répétais-je. Je réussis enfin à atteindre la terre ferme. Je m'écroule au sol. Je n’est jamais autant aimé la terre ferme qu’à cette instant. Allonger sur le dos, je reprends mes esprits, le soleil m’aveugle et me réchauffe. Mon souffle est à présent régulier mais je suis exténué.

- Tu choisis la solution de facilité, dit Ryo.

La solution de facilité non mais il a un sacré toupet lui.

- Non mais tu vas la fermer ! J’ai failli crever à cause de tes conneries et tu oses me dire que que choisit la facilité ?! Je tiens à la vie et je m’en fous de ce que tu penses.

- Tu luttes avec toi même Ova. Laisse toi aller.

- Mais tu vas te taire à la fin. J’en peux plus. Dis je en m’étant mais main sur mes oreilles.

Je ne veux plus l’entendre, je n’en peux plus.

- Je suis désolé Ova mais tu ne me laisse pas le choix.

Soudain, j’entends un grognements. Je me retourne et vois un ours brun. C'est la première fois que j’en vois un. Il s’approche et moi je recule.

- Défends-toi Ova !

Je ne peux pas courir, il est trop proche. Sur ses deux pattes arrière, l’ours se dresse devant moi et pousse un grognement qui me fait tomber au sol. Sa gueule est devant mon visage qui laisse échapper de nouveau un grognement terrible. Cette fois ci je ne vois aucune solution d'échappatoire.

- Assez ! Hurlais-je.

Le temps semble s’être arrêté. L'ours est resté figé la gueule ouverte. Je ne veux pas savoir comment cela peut être possible, je me lève et commence à courir loin de cette animal. Où? je n’en savais rien.

- Je te hais Ryo, tu m’entends je te hais !

Du coup Ryo apparus devant moi et dans mon élan je le percuta.

- Tu as vu de quoi tu es capable et ce n’est que le début,répondit-il.

- Ramène moi chez moi.

- Je ne peux pas Ova.

- Ramène moi chez moi je te dit !

Il me regarde et ne laisse apparaître aucune émotion. Rien. Je parle au un mur.

- Tu m’entends quand je te parle !

Il me tourne le dos.

- Je n’ai pas le temps pour tes gamineries Ova. 

A cet instant je vois rouge. Je m'agrippe à lui tout en lui roulant des coups,tirant ses cheveux, le griffant sur tout le corps. Je veux qu’il est mal. Il me plaqua au sol d’un seul geste. Ses cheveux détachés couvrent son visage éraflé par mes ongles. Je lui donne un coup de genoux dans le ventre et réussit à sortir de son emprise. J'attrape une roche puis je me mis au-dessus de lui les mains tendues vers le haut prêt à frapper.

- Qu'est ce que tu attends ? Fais le ! Me dit il.

Je pouvais pas.

- Je le savais.

En réponse je le gifle et essaye de nouveau mais il attrape mes mains me regarde dans les yeux.

-Tu commence à être intéressante Ova.

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⏰ Dernière mise à jour : May 21, 2018 ⏰

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