Il me repoussa.
De ses bras il repoussa le pauvre être que j'étais et venait se plonger dans mon regard. Non, je t'en prie. Je ne voulais que t'enlacer encore un petit moment.
Mais ses mains ne m'écoutaient pas, elles se posèrent sur mon torse et m'éloignèrent de mon bel homme. Foutues mains ! Si elles ne t'appartenaient pas, Izuku, je te jure que je les aurait mise à sang.La pluie s'arrêta, laissant nos deux corps trempés se tenir debout, face à face. Comme si la gravité défiait mon poids, je résistais pour ne pas m'écrouler. Aide-moi, rattrape-moi.
Attrape la main que je te tend !Ses lèvres s'ouvrirent lentement, celles qui m'avaient doucement embrassé quelques minutes plus tôt.
« - Je suis là. »
Les mêmes paroles, ce même sourire que j'aimais tant. Et d'une traite, il m'attrapa le poignet gauche et me ramena jusqu'à lui.
« - Je suis là, Kacchan. »
Il me répétait encore et encore ces trois mots. Trois mots censés me rassurer, mais qui m'effrayait au plus haut point.
J'étais cloué au sol, sans possibilité de m'en sortir.
Izuku, seul être que j'appréciais, pourquoi ?« - KATSUKI ! »
J'ouvris les yeux. Un rayon de soleil m'éblouit, et je les refermait aussitôt.
Une caresse se fit sentir sur ma joue. Deku ?
Mais lorsque ma vision s'éclaircit, il n'y avait que ma mère.Elle m'adressa un sourire puis partit. Ma tête me faisait affreusement mal, je suais. Une terreur nocturne ? Ne me dîtes pas que j'ai rêvé tout cela. Dieu, ne me faites pas cadeau de cette horrible douleur.
Je jetai un œil à mon réveil : 7:05. Il n'y avait qu'une seule façon de savoir si tout ceci était un rêve ou la réalité; trouver Izuku.J'enveloppai ma jambe droite dans des bandages blancs en grimaçant. Je n'avais pas mal, je détestais seulement la vision de cette affreuse marque.
Mes yeux cernés par l'accumulation de nuits blanches peinaient à s'habituer à la lumière. Ça grattait monstrueusement.Enfin debout, je me dirigeai en direction de la porte de ma chambre où mon uniforme d'école m'y attendait depuis des jours, soigneusement repassé et pendu par les soins de ma mère. Je la remercierai plus tard, je me le promets.
Et je courus jusqu'au lycée.Je reconnaissais le marchand de fruits qui se tenait là tous les matins à la fraîche, les arbres bornant les routes de leurs majestueuse grandeurs, les passants défilant de bonne heure... Je connaissais tout ça. Toutes ces choses de la vie si banales qu'elles vous rendent heureux, un quotidien simple mais nécessaire, j'avais raté tout ceci.
Toutes ces bonnes aventures et toutes ces couleurs. Monde coloré, embaume mon cœur de ta peinture tel un enfant, je t'en prie !
Et si l'on m'avait dit il y a quelques jours, que le dehors était aussi merveilleux, je ne vous aurais jamais cru.Les portes du lycée Yuei se tenaient devant moi, les élèves rentrés depuis quelques minutes. J'étais en retard.
Cet endroit que j'imaginais comme un cauchemar, je le voyais désormais comme un espoir, un château dans lequel se trouvait la clé de la réponse à toutes mes questions.
Izuku.
Je me décidai à rentrer, lentement. Pas à pas, je redécouvrais les paysages de mon école, celle que j'avais délaissée. Un véritable héros n'aurait jamais abandonné, jamais.Une silhouette passant par là attira mon attention. Aizawa comme à son habitude, était toujours en retard pour annoncer le début de ses leçons.
Au beau milieu de cette grande cour, j'étais à découvert et je n'avais aucun moyen de me cacher. Comme s'il m'avait entendu, mon professeur se retourna brusquement vers moi et fonça en l'espace d'un éclair en ramenant ses pieds en avant, sur mon corps immobile. Je hurla de douleur en atterrissant sur le sol.
Mon bras droit était touché.D'un autre cri, mon professeur d'originaire silencieux, attira l'attention de tous les élèves qui nous regardaient à présent par la fenêtre des étages de leurs bâtiments.
« - À quoi vous jouez bon sang ?! »
Colère, cela faisait longtemps. Mon caractère, le vrai moi revenait timidement et j'en étais fier. Fier? Alors ma fierté ne s'était jamais éteinte ?
Aizawa me tendit la main.
« - Pour tes nombreux jours de congés, Bakugou.
- Vieux fou. »
D'un coup, un tiraillement sur mon oreille gauche se fit ressentir, me forçant à me relever.
« - Tu expliqueras ça à All Might. Accompagne-moi. »
Et il m'entraîna avec lui dans les couloirs de la direction. Je m'y attendais, mais je ne pensais pas que ce serait aussi violent et rapide.
Un regard d'Aizawa et tous les élèves qui nous observaient reprirent leurs places, apeurés.
Je n'avais pas aperçu celui que je cherchais.Maintenant que je savais ce que je ressentais, même si la nuit dernière ne fut qu'une pure imagination de ma part, je t'aurais.
Izuku, tu ne perds rien pour attendre.________________________________
Chapitre pas très intéressant ('༎ຶོρ༎ຶོ') (je vous l'avait dit qu'ils seraient nuls à partir de maintenant !)
Les fautes et les incompréhensions sont sûrement présente dans ce chapitre. (Je n'ai rien relu... 😭)Il y a huit/dix mois, j'ai fais un gros hiatus (hiatus = grande pause) avec Wattpad. Ce n'est pas impossible que cette phase recommence x(
Alors je tiens à conclure cette histoire pour ne pas vous laisser, moi et mon imagination, complètement perdus.
La dernière fois, mon hiatus avait duré aux alentours de trois mois, peut-être plus (sûrement plus d'ailleurs). Je ne manquerais à personne mais je le dis quand même (≧∇≦)!
(Sauf si je ne poste pas la suite de cette histoire. Ainsi, je manquerais à plusieurs personnes... Tentant. 😏
Je rigole.)Bien, je vous dis au revoir et à bientôt ! ❤️
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Selfish (KatsuDeku)
FanfictionQui n'a jamais une fois dans sa vie perdu confiance en lui? Douter de ses actions? Personne, n'est-ce pas? Eh bien, je vous répondrais Katsuki Bakugou. Ce jeune homme n'avait jamais ressenti un quelconque manque de confiance en lui dans toute sa c...