Chap. 2 Responsabilité

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Ce serait trop facile de dévoiler tout de suite quel est le mystérieux inconnu ! Autant passer d'un autre point de vue de attendant ! Bonne lecture !
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Chap. 2 Responsabilité

[Aomine]
    "Mais, père, je-
-Tais-toi ! Ne te rends-tu pas compte de qui tu es ?!
-Père, je-
-J'ai honte de ton comportement !
-Père, Dai-chan ne-
-Satsuki, n'interfère pas ! Cette affaire ne concerne que ton frère et moi. Daiki, ton comportement ne peut plus continuer à être si inconscient et égoïste ! Notre peuple attend beaucoup de toi !
-Qu'il aille attendre ailleurs... grommelai-je en croisant les bras.
-Oublies-tu ta position ?!
-Si seulement je pouvais...
-Insolent... Puisque tu ne veux pas m'écouter, je vais devoir prendre des mesures drastiques.
-Voyons cela, ironisai-je.
-Je te place sous la surveillance de Wakamatsu."
Je manquai de cracher tout l'air contenu dans mes poumons. Dans un coin de la pièce, un homme à la chevelure verte pouffa ; je grinçai.
"Et bien faites, père."
Mon paternel, énervé, finit par s'éclipser et je soupirai.
    "Pourquoi c'est toujours moi qui me tape l'autre imbécile ? gémis-je.
-Parce qu'on doit te supporter toute la journée.
-Midorima, la ferme.
-Qui se ressemble s'assemble, Aomine-kun.
-Merci, Tetsu, ça fait toujours plaisir d'avoir du soutien de la part de ses amis.
-Tu n'aurais pas dû répondre à père, Dai-chan !
-Tch...
-T'as faim, Mine-chin ?
-Ouais, ça doit être ça."
Je soupirai et m'allongeai sur un siège couvert de peau de renne.
    La porte de la pièce s'ouvrit et je lâchai un grognement.
"T'as fait quoi encore comme connerie ?! Je suis un soldat, mon travail n'est pas de surveiller un gamin turbulent !
-La ferme, soufflai-je.
-Daiki, surveille ton langage.
-Ouais, c'est ça.
-Tu devrais positiver, Aomine-kun.
-Mm... Disons que la folle n'est pas là."
Je souris à ma propre phrase.
    "La rivière est à une température parfaite ! Je viens de m'y laver ! Ça pourrait te détendre, Aominecchi !
-La folle est là," remarqua le vert.
    Ils étaient envahissants... Mes cousins. Tous. Depuis toujours, le village nous connaissait comme étant les futurs dirigeants - moi en particulier en temps que fils du chef -, mais également comme étant d'horribles enfants toujours prêts à détourner l'autorité de mon géniteur. Nous avions changé.
    Je n'étais plus turbulent, mais je fuyais souvent la cité pour m'aventurer toujours plus profondément dans la forêt, pour être seul, pour oublier les lourdes responsabilités qui pesaient sur moi. Bien sûr, mon père ne supportait pas cela. Cependant, je n'arrêterais pas de fuir. J'avais besoin de liberté.
    "Dai-chan, tu devrais te préparer, il y a la fête de la pureté ce soir !
-Mm... Je sais..." m'étirai-je.
La jeune femme sortit de la chambre avec un petit sourire.
    J'ouvris ma malle de vêtement et me déshabillai rapidement.
"Aomine-kun, tu pourrais faire preuve d'un peu plus de pudeur.
-Tetsuya, nous nous voyons nus depuis toujours.
-Mais Kuroko a raison, aujourd'hui est une journée différente, nous ne devrions pas nous voir. Oha Asa l'a annoncé ce matin."
Le vert sortit. Et les autres le suivirent après avoir pris leurs vêtements.
    Je m'habillai rapidement, d'un pantalon de lin très blanc, large et resserré au niveau de mes chevilles. J'enfilai un simple paire de sandales et une ceinture de tissu bleu, puis sortis sous le son des tambours de joie. Ma présence était nécessaire ici.
    Je me joignis aux réjouissances qui me lassèrent très rapidement. Alors, entre deux danses, mon regard caressa innocemment la foule. Un sourire frémit sur mes lèvres : Akashi et Tetsu semblaient déjà à un stade avancé, se déhanchant et se dévorant des yeux ; plus loin, Midorima repoussait les avances d'un jeune homme particulièrement insistant.
"Shin-chan, je te demande juste de danser !
-Les scorpions sont capricieux aujourd'hui, dit simplement le vert.
-Mais ils sont très compatibles avec les cancers, particulièrement aujourd'hui.
-Tu-tu t'es renseigné ?
-Oui, pour toi justement, c'est pour ça que je porte une pierre d'eau sur moi."
Le vert rougit fortement. Je souris un peu plus.
    Mes yeux remarquèrent soudain mon protecteur, un grand blond abruti. Mon père était en pleine discussion et lui tentait de capter les yeux de ma sœur. Je grognai, mais elle dansait déjà avec Kise en riant.
    Oui, on me regardait beaucoup, mais cela ne m'empêcha pas de m'éclipser.
    Autour du village, les grandes portes de bois étaient fermées. Pourquoi cela m'arrêterait-il ? Je me hissai facilement sur les troncs coupés et passai de l'autre côté.
    Le vent frais emplissait mes poumons de vie et de liberté. Je courus à travers les arbres, entendant la musique s'éloigner. Je souriais.
    Soudain, je m'arrêtai, à la lisière du bois. La plaine. J'étais allé loin, la limite de notre territoire, que jamais je n'avais vraiment franchi. Mais ce soir je ne pouvais me réfréner. Alors, un pas devant l'autre, je m'avançai d'un grand pin, au centre de cet espace vert, le plus haut.
    D'un geste souple, je montai tout en haut et tendis le cou vers le village opposé. Une musique s'élevaient de là-bas. Alors eux aussi fêtaient la virginité ? Blancs.
    Une peau blanche. Aucun de nous n'osait le dire, mais nous étions tous fascinés par ces inconnus.
    Si loin et pourtant tout prêt... Leur feu me touchait presque par éclat à cause du vent.
    Il me fallut longtemps avant de vraiment avoir chaud ; je suais, je commençai à me sentir mal. Alors je baissai les yeux. Le conifère brûlait. Juste sous moi.
    Il était trop tard pour descendre. Tetsu allait me sermonner quand je rentrerais... si je rentrais.
    La cime sur laquelle je me tenais s'effondra soudainement. Je me retrouvai au sol et commençai à tenter de m'échapper, mais une branche m'atterrit violemment sur une jambe. Un cri de douleur étouffé s'évada de mes lèvres brûlantes. Trop chaud...
    "Y a quelqu'un ?!"
Je gémis pour tenter de me faire remarquer, puis je sombrai, douloureusement enflammé.
    Qu'il m'aide...

    Douleur... Et odeur de brûlé. Un souffle rapide heurta mon oreille : il y avait quelqu'un à quelque mètre de moi... J'ouvris un œil avec difficulté et ne parvins pas à réellement distinguer l'homme penché sur moi. Je tendis difficilement une main vers lui.
"Merci..."
À nouveau, fatigué, ankylosé, je m'évanouis. Mais vivant.
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Ah, j'avais oublié de vous dire : puisque la gm et tout et tout sont des elfes noirs, bennnn, ils sont censés être basanés, tous, comme Daiki. J'ai juste gardé les couleurs de cheveux ! Après je vous laisse imaginer comme vous le voulez ! Bye, rendez-vous demain pour la suite ! Kagamine

Beauté interditeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant