Chap. 10 Déchirure

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On m'a demandé où était Taiga... Le voilà ! Mouahahahaha !
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Chap. 10 Déchirure

[Aomine]
Elle m'avait transpercé. Mais je ne sentais rien. Ni morsure, ni douleur. Pourtant une douce odeur monta à mes narines. Je connaissais cette fragrance fauve et chaude.
Un corps devant moi, interposé.
L'homme me sourit tendrement, comme s'il était heureux et déposa une main sur une de mes joues, la tâchant d'un rouge épais.
"C'est à moi de te sauver finalement.
-Taiga, qu'as-tu fait... qu'as-tu fait ?!
-Est-ce un crime ? Je t'ai juste montré ce que j'ai du mal à te dire."
Il accola son torse au mien et toussa. Du sang s'échappa de ses lèvres.
Non...
"Taiga qu'as-tu fait ?!
-Je suis bien, là... Il y a peut-être un peu trop de bruit... mais je suis bien.
-Non, Taiga, tu peux pas me laisser... Je t'aime ! Écoute-moi, je t'aime !
-Je sais, Aho. Mais le destin a voulu que l'un de nous parte. Ce ne pouvait pas être toi.
-Ne fais pas comme si tu étais déjà mort ! Je-je vais te soigner ! hurlai-je.
-La flèche est empoisonnée, c'est trop tard. Je sens déjà..."
Il laissa ses lèvres s'écraser contre les miennes.
"Je t'aime... Aomine..."
Puis tous ces muscles se relâchèrent.
Je tombai à genoux, protégé par mes cousins. Un hurlement de désespoir m'échappa : on m'avait volé mon tout. Je sentais qu'une part de moi était en train de mourir, que seule mon enveloppe corporelle s'acharnait à rester, à garder auprès d'elle un esprit tourmenté.
Je pleure. J'ai mal. Son corps est dans mes bras. Il est froid.
"Taiga, tu ne peux pas me laisser, c'est un rêve n'est-ce pas ? Tu me fais une blague, pas vrai ? Tu dors juste... tu dors et tu as froid. Je vais te réchauffer, mon Taiga. Tout ira mieux bientôt. Ne t'inquiète pas, tu vas te réveiller, il faut juste que tu te reposes un peu."
Je passai une main sur son visage angélique, le couvrant malencontreusement de sang, son sang.
Je me mis à trembler. Mon ciel est noir. Ma vie est un lambeau.
"Tu peux pas me laisser... non, Taiga... Arrête de te moquer de moi, souris-je, je sais que c'est faux. Tu ne peux pas... Taiga ! Je ne suis rien sans toi ! TAIGA !"

"Daiki !"
Je me redressai soudain, la sueur courant sur ma peau, les yeux exorbités, les doigts crispés dans mes draps. Et des larmes dans les yeux, sur mon visage.
Une main se déposa dans mes cheveux, puis sur mon front, l'épongea.
Je tournai brutalement le visage vers cet homme ; j'étais paniqué, lui inquiet et fatigué. Sa vision me détendit considérablement et les larmes ruisselèrent un peu plus sur mes joues.
"Taiga ! T'es vivant...
-C'est pour me dire ça que tu beuglais mon nom comme un damné ?"
Mes bras le plaquèrent à mon torse, presque brutalement. Incrédule, l'homme mit quelque temps à réagir, puis enfouit son nez dans mon cou.
"Je suis là, Daiki. Ce n'était qu'un cauchemar...
-J'ai cru mourir, Taiga..."
Mon corps entier était parcouru de soubresauts incontrôlables.
"Oi, Dai. Je te laisserai jamais. Je t'aime."
Ces mots...
"Taiga, Taiga... C'était vraiment un rêve ? Maintenant c'est la réalité, pas vrai ?
-Oui, abruti. La réalité, c'est que t'as cours dans quatre heures, et que moi aussi. La réalité, c'est que t'as menti à tes parents pour venir ici. La réalité, c'est qu'on a passé une nuit... hum... et la réalité, c'est aussi qu'on est là, tous les deux, dans mon lit.
-Je t'aime, Taiga... Je t'aime..."
L'homme, s'étant redressé face à moi, rougit dans la pénombre et m'embrassa amoureusement.
"Dis pas des trucs aussi gênants..."
Nous nous allongeâmes de nouveau. Je me greffai à son dos, passai une main sur mon ventre et calai mon visage dans ses cheveux.
"J'ai envie de recommencer notre nuit hum, comme tu dis."
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Et oui ^^ (en vrai c'était pas du tout prévu) J'espère que vous avez aimé ! Rendez-vous bientôt pour une nouvelle fic ! Bye, Kagamine ❣️

Beauté interditeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant