3. Confiance

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Une demi-heure plus tard l'hôtesse n'étais toujours pas revenue, Alice n'en pouvait plus d'attendre, le temps était comme compter sachant que Louise était recherché. Quarante cinq minutes plus tard elle arriva enfin.
- Merci. Je peux vous les empreinter ?
- Je...
L'hôtesse réfléchissa,montrer les archives elle n'avait logiquement pas le droit, les prêter à une ancienne cliente encore moins.
Alice insista, elle le savait, pour rentrer dans l'hôtel la nuit, elle s'en rappelait, il fallait un code et un badge alors pour elle c'était forcément quelque'un de l'hôtel. L'hôtesse accepta et lui mit discrètement dans son sac, dans une salle moins fréquenter de l'hôtel.
Alice et Louise partirent dans la voiture et rentrèrent à leur chambre. Elles commencèrent les recherches. Alice commença par chercher la nationalité de chaques clients, vu la taille de l'hôtel et donc le nombre de clients elle n'était pas coucher. À 3h30 du matin Alice finissa les recherches tout du moins que celles sur les nationalités ! Louise elle,dormait, depuis quelque temps déjà. Alice n'avait aucune envie de dormir ce qu'elle voulait c'etait trouver celui qui avait prit ses filles. Mais elle pensa un son mari.
M'aime t-il encore, après ce que je lui fais subir ?
Un couple troubla Alice. C'était un couple français, qui avait séjourner exactement le même week end que Julien et elle à Berlin,ils étaient partis de l'hôtel tôt le matin le jour de l'enlèvement des jumelles.
Le matin venu, Louise se réveilla et drôle de surprise sa tante c'était endormi juste à coter d'elle. Elle se leva et jeta un coup d'oeil aux diverses recherches d'Alice qui n'avait pas éteint l'ordinateur. Le nouveau téléphone d'Alice sonna,Louise savait qu'elle ne devait pas répondre tout le monde la cherchait elle devait tout de même rester discrète. Elle se retena donc de répondre, elle regardit tout de même le répondeur au bout du fil, Jade sa mère, elle venait d'appeler sa soeur. Louise savait que ce que ses parents vivaient été dure mais après tout elle ne pouvais pas laisser sa tante seule. Après avoir regardé les recherches d'Alice, elle décida d'avancer les recherches et elle regardit si les couples présents ses jours ci étaient stériles ou non.
Après plusieurs recherches, elle téléphona à un hôpital français où un couple avait fait des test de fertilité. Elle se fit alors passer pour la femme ayant fait ses test. Après plusieurs minutes d'appel,Louise avait eu la réponse à sa question, cette femme était bel et bien sterile.
Alice se réveilla, et à peine réveiller Louise lui montra ses recherches. Alice était très fière d'elle, une chose était sûr il fallait désormais savoir si cette femme avait des enfants.
- Mais tu n'a pas cours demain ? Demanda Alice.
- Bah... On sera pas rentrais donc...
- j'aurais jamais dû t'embarquer là dedans,si il nous arriver quelque chose, pense à tes parents.
- Je pouvais pas te laisser seule. Affirma Louise. Je peux te poser une question ?
- Oui. Répond Alice.
- Ça fais quoi d'être maman ?
- C'est... Un sentiment qu'on peut pas décrire en fait c'est magique. Expliqua Alice d'une voix douce,la gorge enrouée,les larmes aux yeux.
Alice lui souria, devenir maman avait été son rêve des années durant, elle avait mit des années à réussir à tomber enceinte, son bonheur avait malheureusement été bien cours.
Quant à leur chambre d'hôtel, elle était de type ancien comme tout l'hôtel d'ailleurs. Une grande fenêtre illuminer la pièce et donnait une vue sur les champs voisins.
Quant au sol il était aussi vétuste que le reste,c'était un parquer sombre,en bois mais surtout qui grincer énormément. Il y avait également deux lits d'une personne de chaque coter de la chambre ainsi qu'une salle de bain. Alice n'avais pas souhaité prendre une chambre dans l'hôtel où elle était il y a quatre ans ce qui était compréhensible... La jeune femme avait donc trouvé un hotel dans un village très proche de Berlin.
Alice sortit de sa chambre est parti prendre l'air. Elle se mit à pleurait.
- Mes bébés... Cria t-elle dehors.
- Madame ? Ça va ? Demandit une femme âgée. Alice s'efforça à répondre.
- Je... Oui oui. Merci. Elle parti à sa voiture, s'asseya, laissant échapper ses larmes.
- C'est ma faute... chuchota t-elle toujours en larmes.
Son corps tremblait,Alice etait à bout de nerfs. Comment ne pas entendre une personne entrer dans une chambre et prendre ses enfants ?! Se demanda t-elle.
Elle prit son téléphone et envoya un message à Julien. "Je t'aime."
- Alice ? Ça va ?
- Oui, oui.
- Tu m'inquiète, tu veux pas dormir un peu ?
- T'inquiéte pas pour moi, Louise.
- Viens, on va prendre notre petit déjeuner.
- Ouais.
Une fois dans la salle des petits déjeuners, Louise brisa un lourd silence.
- Je comprend vraiment pas pourquoi maman n'ai pas avec toi.
- Il faut pas que tu en veuille à ta mère, elle a toujours était là pour moi.
- Tu étais déjà venue en Allemagne, enfin avant ?
- Oui plusieurs fois.
À Paris, l'heure était toujours aux recherches.
- Bonjour, Julien ?
- Alice a disparu.
- Quoi ? S'exclama Amélie.
- Alice et Louise ont disparu.
- Quand ?!
Ils entrèrent dans un bureau.
- Hier matin, on a prévenu le commissariat mais rien pour le moment.
- Tu sais pourquoi ? A quelle heure ?
- On s'est disputé récemment, elle voulait partir en Allemagne,pour retrouver les filles...
- Mais avec Louise ?
- Je sais pas, sûrement,écoute tu sais bien comment est Alice, Louise est jeune elle est peut être parti avec elle.
- Attend moi là.
Amélie sortit, entra dans le bureau du commandant.
- Commandant.
- Oui ? Un problème ?
- J'ai besoin de vous parler...
- Ça va pas ?
- Une amie à moi à disparu...
- C'est elle qui est parti ?
- Oui...
- J'imagine qu'elle est majeure ?
- Oui.
- Vous savez comme moi qu'en moins de 48 heures on peut rien faire.
- Sa nièce aussi a disparu, le même jour, elle est mineure.
- Une enquête a déjà démarré quelque part ?
- Oui... Mais...
- Amélie, vous savez bien qu'on peut rien faire.
- S'il vous plaît.
- Venez. On va voir Lamarck. Répondit le commandant.
Dans le bureau du commissaire, le ton monta, Amélie semblait ne rien vouloir entendre.
- Ils n'ont aucun criminologue rien ! Et leur équipe n'est pas grande !
- Amélie la notre n'est pas beaucoup plus grande !
- Je sais, oui, mais elles ont toutes les deux disparu.
- Une enquête est déjà en cours. Je n'aurai jamais le dossier. Affirma le commissaire.
Elle sortit, claqua la porte, et se dirigea à l'extérieur.
- Alors ? Demanda Julien, suivant Amélie.
- On peut pas récupèrer l'enquête, je suis désolé.
- Donc tu peux rien faire ?!
- Non... Si je pouvais...
- Super. Alice a toujours était là pour toi, et là tu ne peux rien faire !
- Julien... Je t'assure.
- Ouais, super.
- Julien, attend. S'il te plaît, je te jure que si je pouvais... C'est pas moi qui prend les décisions...
- Laisse tomber. Il partit.
- Merde. Fait chier... Dit-Elle.
- Ça va ? Demanda Franck, le commandant qui la rejoignit.
- Super !
- Où la, j'en déduit que ça ne va pas.
- Ouais.
- Qu'est ce qui se passe ?
- Son mari m'en veut, je suis criminologue, et je peux pas l'aider à retrouver sa femme, j'ai essayé de lui dire que... Mais il m'en veux...
- C'est pas votre faute.
- Alice a toujours était là pour moi, toujours.
- C'est vrai, mais c'est les procédures, rien n'est de votre faute. Vous avez essayé de l'appeler votre amie ?
- Elle répondra pas.
- Essayez ?
- Ça fais quatre ans qu'elle cherche ses filles, si elle est partie, c'est pas moi qui l'arrêtera.
- Si vous le dites... Je suis désolé. L'enquête n'a jamais abouti ?
- Non jamais... Faute de preuves, de pistes exploitables, au bout de six mois ils ont tout arrêter.
Amélie retourna dans la DPJ*.
- Qu'est ce qu'on a ? Demanda t-elle.
- Je vous présente Léa, alors elle vient portée plainte pour viol... Et elle est enceinte de son mari.
- Ok... Répondit Amélie.
- C'est moi où elle va pas bien ? Demanda Adrien
- C'est pas vous. Affirma Franck.
- Qu'est ce qu'elle a ?
- Une de ses amies a disparu, mais on peut pas avoir l'enquête...
- Ah merde !
- Ouais.
- Je reviens. Lança Amélie, avant de sortir. Allo ?
- Oui ?
- Bonjour je m'appelle Alice Quimper, je voulais savoir si je pouvais avoir le rapport d'enquête sur l'enlèvement de mes filles... S'il vous plaît.
- Bien sûr, l'année si vous plaît.
- 2014.
- Je vous l'envoie par mail.
- Super. Merci. Répondit Amélie.
- Alice?! Arriva Franck.
- Je veux juste vérifier quelque chose. C'est tout !
- J'imagine que je vais pas pouvoir vous arrêter ?
- Bah...
- Vous devriez rentrer chez vous, vous reposer un peu. J'ai l'impression que c'est dur tour ça.
- C'est... C'est juste que je peux rien faire, ça fais quatre ans qu'elle a perdu ses filles, j'ai jamais pu faire quelques choses... Jamais. Si elle est partit d'elle même, ce sera pas une priorité sauf qu'elle est forcément en danger. Elle veut retrouver ses filles, sur son chemin elle va sûrement croiser des gens qui...
Amélie laissa échapper ses larmes, inquiète, désemparé, comme perdu face à la situation, elle resta en larme plusieurs minutes.
- Venez. Ça va aller, vous êtes pas seule, on est là, je suis là. Franck la prit dans ses bras, ils échangèrent un long regard, sans un mot.
- Je vous raccompagne chez vous.
- Ok... Merci.
- Aucun problème.
Sur la route le calme pesait, Amélie ne sortit aucun mot.
- Dites moi, je suis désolé de vous poser cette question, mais vous avez des nouvelles d'Arthur ?
- Quoi ?! Non, bien sûr que non...
- Vous avez jamais voulu qu'il paye ?
- J'ai jamais cessé d'avoir peur de lui... Alors, je préfère me consacrer au travail.
- J'ai trouvé ce papiers par terre à côté de votre bureau ?
- C'est... j'ai des examens à passés, c'est tout...
- Vous êtes sûr que ça va en ce moment ? Vous savez ça fais des années qu'on travaille ensemble, vous pouvez me parler, Amélie.
- J'ai...
- Vous avez une endometriose.
- Logiquement...
- Je suis... Désolé, Amélie. Répondit Franck abasourdie.
- J'ai pas les mots...
- Je vous comprend, vous en avez parlé à votre soeur ?
- Non... Personne le sait. J'ai pas la force de leur parler, pas maintenant.
- Je suis là,si vous avez besoin. Je suis sûr que vous l'avez, je vais pas vous laisser tomber, Amélie.
- Merci...
- Vous voulez que je reste un peu ?
- Non vous inquiétez pas. Merci.
- De rien. Vous m'appelez si vous avez besoin.
- Ouais.
Franck reprit la route, rejoignant la DPJ, inquiet pour Amélie. Cela faisait désormais plus de cinq ans qu-ils travaillaient ensemble, ils avaient traversé beaucoup ensemble, tantôt le décès de la femme de Franck que la séparation violente d'Amélie et Arthur. Avec les mois, les années, les enquêtes, ils avaient apprit à travailler ensemble, à se faire confiance, à tisser un lien indéfinissable.
- Allo ?
- Amélie c'est Jade.
- J'ai appris pour Alice et Louise, je suis désolé...
- Tu as essayé de l'appeler peut être que toi elle t'écouterai ?
- Tu sais bien que non.
- Pourquoi ?
- Parce que si j'étais dans le même cas qu'elle, j'aurai fais pareil.
- Hm. Mais tu peux pas faire quelque chose ?
- Je suis désolé, vraiment, je peux rien faire... J'ai essayé de récupérer l'enquête, mais je peux pas.
- Tu ne peux rien faire ? Rien ? Tu es criminologue c'est ton métier de comprendre les gens qui fuient comme ça.
- Ta raison je vais essayer. Je te laisse.
Amélie répartis, déterminée à récupérer cette enquête.
- Amélie ?
- Ça fais une heure que je tourne chez moi. J'ai besoin de récupérer cette enquête.
- Vous ne Lachez jamais vous.
- Je sais,oui. Je suis persuadé qu'elle est en danger, je connais Alice par coeur, et je sais très bien qu'elle ne va pas s'arrêter là, elle a une mineure avec elle.
- Qu'est ce qu'on dit au commissaire ?
- Je sais pas... Je sais pas voilà !
- Ça va pas être simple.
- On peut toujours essayer ?
- Vous avez de la chance que c'est vous ! Bon venez.
- Merci !

Lorsqu'on aime.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant