9. S'unir pour continuer...

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- Attend commença vous êtes pas sûr moi j'en peux plus ! Ma femme est dans le coma mes filles se sont faites enlevées par une folle.
- Julien je comprends, si... Si ça peut te rassurer, les filles elle les a voulues elle ne leur fera pas de mal.
- Je vous rappelle qu'elle a séquestrée et frappé Alice. C'est censé me rassurer ?!
- Je sais... Je sais que tu en peux plus mais il faut tenir je sais que tu n'es pas obligé de me croire mais je ferais tout et jusqu'au bout pour les retrouver.
- Je vous croit si Alice avait autant confiance en vous c'est que vous êtes quelqu'un de bien.
- Sache que malgré l'enquête Alice c'est comme ma soeur je ferais tout pour elle.
- Merci. Chuchota Julien qui allait craquer.
- Laurent vous pouvez retourner à la DPJ en bus c'est pas très loin ou vous rentrer un peu vous reposer et je vous rappelle plus tard ?
- Oui, vous inquiétez pas prennez votre temps j'i ... J'i vais.
- D'accord. Répondit Amélie à Laurent.
- On va sortir un peu d'accord. Repris Amelie, Julien ne repondit mais il suivit la criminologue, il était fatigué, abattu comme démuni face à la situation. Depuis trois semaines il ne mangeait presque pas ne dormait plus, restait immobile dans la chambre d'Alice ne sortant que rarement...
Arriver dehors Amélie reprit.
- Comment tu te sens ? Je sais que c'est dure mais il faut y croire pour Alice, pour toi, pour les filles rien n'est perdue...
- Et Alice hein si elle ne se réveiller pas ?
- Les médecins sont favorables elle a encore évolué en bien.
- ouais... en faite là. Là je sais plus où j'en suis j'ai même pas su croire Alice. J'aurais été là j'aurais pu la protéger et elle serait pas sur se lit d'hôpital.
- Tu ne pouvais pas savoir.
- Si elle ne me le pardonné pas ? Louise arriva et rejoingnit Amelie et Julien. Elle avait entendu beaucoup de leur conversation.
- Alice elle te pardonnera, elle t'aime tellement. Affirma Louise en souriant.
- Coucou toi,tu peux nous laisser.. Va te chercher un goûter.
- OK comme tu veux. Repartit Louise. - Monsieur Quimper ! Cria au loin un medecin.
- On vous appel. Dit Amelie,qui courra jusqu'au médecin qui les appeler.
- Oui, oui qu'est ce qui se passe? Demandit Julien.
- Votre femme c'est... sayer elle est réveiller.
- C'est vrai j'y vais.
- Je te suis Julien. Amelie et Julien coururent jusqu'à sa chambre. En arrivant Julien trouva sa femme en pleure.
- Mon amour ! Ma chérie ! je suis désolé. Ça va ? Dit moi que ça va ?
- J'ai eu si peur j'ai cru qu'elle allait me tuer... Mes filles ? Où sont t-elle ? Alice était fatiguée et une fois de plus c'était les pleures qui sortirent en premier... Elle avait espoir qu'en se réveillant elle aurait en face d'elle les deux magnifiques visages de ses filles. Hélas non.
- Je sais j'aurais dû te croire je suis désolé je m'en veut... On fait tout se qu'on peut,ils vont les retrouvées. Alice ne répondit pas, démuni comme englouti de par une tempête, elle détourna le regard. Julien prit Alice dans ses bras. Pendant ce temps Amelie resta dans le couloir et ne rentra pas tout de suite dans la chambre,elle s'asseya dans le couloir et à son tour elle craqua. Depuis trois semaines elle ne faisait que travailler sans vraiment savoir si sa meilleure amie se reveillerait un jour, elle avait complètement négliger son traitement et, souffrait de plus en plus de son endometriose.
- Amélie ? Qu'est ce qui se passe ? Demanda Franck qui arriva voyant Amélie en larmes, il se pencha et prit le jeune femme dans ses bras.
- Ça va aller ? Vous devriez vous reposez un peu.
- Ouais,ouais ça va aller c'est juste le stress qui...Elle reprit son souffle. Qui redescend,la fatigue...C'est tout.
- Rentrez un peu vous reposez je peux prendre le relais ?
- Non c'est bon.
- OK, allez venez, on va voir Alice. Vous êtes sûr et avec votre maladie ça va ?
- Ouais, ma maladie ne change rien à mon travail. Je vous suit.
- Alice !
- Amélie ! Répondit- elle d'une petite voix.
- Comment tu te sens ? Demanda Amélie.
- Ça va... l'enquête ça avance ?
- Oui doucement, mais oui on a peut être une piste là. Julie y travaille avec nous et toute l'équipe.
- Elle me manques, tu sais. Reprit Alice.
- On va tout faire pour les retrouvées d'accord, on doit y aller mais prend soin de toi,et toi aussi Julien hein.
Dit Amélie.
Alice et Julien hochèrent la tête.
Dans la voiture Franck posa des questions à d'Amélie qui lui, était inquiet pour elle.
- Vous êtes fatigué en se moment non ?
- Non ça va.
- Vous êtes pas obligé de me mentir vous savez.
- Ouais... ouais je sais c'est jusque c'est le stress qui redescend.
- Vous devriez faire une pause prennez votre après midi d'accord.
- Non je ne veux pas.
- C'est pas une questions Amelie vous êtes fatigué vous êtes à bout là j'ai l'impression. Vous avez eu de nouveaux rendez vous ?
- Alors si vous insister, d'accord. Oui, deux.
- Ça c'est bien passé ?
- Je suis désolé mais j'ai pas très envie d'en parler... Excusez moi.
- Non, non bien sûr je comprend.
- Merci. Merci d'être là.
- Oh vous savez je fais que mon travail.
- Moi c'est pas votre travail ça.
- C'est pas faux.
Ils échangèrent un sourire complice puis un léger frottement de la main. Jusqu'au moment où le téléphone de Franck sonna.
- Allo commandant,C'est Lamarck.
- Oui commissaire ?
- On a peut être quelques choses vous rentrez ? Demanda le commissaire
- On arrive.
- C'est...c'est qui ? Interrogea Amelie.
- C'était Lamarck il pense avoir quelque chose ils nous attends.
- D'accord.
- On y va ?
- Oui. Répondit Amelie.
- Je pense qu'il faut qu'on fouille du coter de son frère il est cadre d'hôtellerie il a très bien pu les cacher dans un de ses hôtels.
- Vous ne lâcher jamais vous ?! Amelie rigola.
Division police judiciaire :
En arrivant ils se dirigèrent rapidement dans le bureau du commissaire.
- J'ai appris le réveil d'Alice comment va t-elle ? Demanda monsieur Lamarck
- Elle est encore sous le choque et elle n'a pas le moral mais,sa santé va mieux. Répondit Amelie puis elle continua : Vous avez trouvé quoi ?
- Comme vous avez dit, il faut fouiller les hôtels de son frère mais pour ça il faut pouvoir l'interroger...
- Pourquoi vous dites ça?
- Je dit ça parce que Julie a appelé chez lui et sa femme nous a assuré qu'il est en déplacement.
- Mais attendez là c'est sûr c'est lui ! Il faut qu'on interroge sa femme.
- Oui, Franck pouvez vous allez l'appeler.
- Attendez si il fallait qu'elle soit au courant elle va sûrement prévenir son mari,je pense qu'il faut directement qu'on y aille.
- Je sais seulement on est à 20km il est déjà 19h.
- D'accord mais on recherche des jumelles là tempis fin je sais pas mais... Mais vous imaginez ce que vit Alice qui vient de se réveiller. Je pense que ça vaut la peine d'y aller.
- Je comprends Amelie, bon bah allez y !
- Merci commissaire ! Remercia Amelie.
- Vous allez où? Demanda Julie.
- Chez le frère de Tyssia on va interroger sa femme.
- Ok bon courage.
- Je parie que vous ne voulez pas que je vous depose chez vous ? Demanda Franck.
- Ben oui vous avez raison je viens avec vous ! Je me reposerais plus tard on a pas le temps plus on attend plus les jumelles peuvent être loin.
- Comme vous voudrez.
Lors du trajet Franck et Amelie parlèrent comme s'ils ne se connaissaient pas vraiment.
- Et vous avec votre fils ça va ?
- Ça va... Et vous, vous avez l'air fatigué en ce moment non ?
- Un peu, enfin c'est jusque l'enquête avance pas vraiment...
- Et vous avez des nouvelles de... fin Arthur ?
- Ah...Non et je n'en veut pas.
- C'est peut être pour ça aussi que vous êtes pas vraiment dans votre assiette ?
- C'est du passé.
- Il ne vous a jamais contacté ?
- Si... Mais plus maintenant.
- Je suis désolé de vous demander ça, mais pourquoi vous n'avez pas porté plainte ?
- Parce que j'avais peur de lui. Quand j'ai réussi à partir j'ai juste voulu sauver ma peau, me reconstruire. Mais je regrette. On est arrivée je croit, oui c'est là c'est la maison jaune claire..
- Oui bon bah c'est parti !
- Oui. Répondit Amelie.
- Bonjour,je m'appelle Amelie Duchenne, je suis psycho-criminologue et je vous présente le commandant Cohon, on aurait quelques questions à vous posez.
- D'accord entrez. Dit-elle.
- On a des questions à vous posez sur votre mari.
- Attendez il lui est arrivé quelque chose ? Demanda la jeune femme inquiéte.
- Non non. En faite on ne va pas y aller par quatre chemins, on pense qu'il est coupable dans un certains enlèvement.
- Mon mari ! Mais comment ça ?!
- Il est parti quand en déplacement ?
- Il y a presque trois semaines, c'est rare qu'il parte aussi longtemps mais il avait des travaux prévue et un groupe de chinois qui venait pendant deux mois je crois.
- Où est il parti?
- Au Danemark.
- Et comment?
- En voiture enfin il devait prendre l'avion puis il m'a dit qu'il y avait une grève...
- Est ce que vous pouvez nous suivre s'il vous plaît, vous inquiétez pas on a rien contre vous mais vu l'heure ce serais mieux de finir à la DPJ.
- Oui d'accord mais là, à l'étage il y a mon fils.
- Vous pouvez le faire garder ? Ou sinon il peut venir, à l'arrière de la voiture il pourra dormir.
- Bah de toute façon je n'ai personne ici donc je vais le préparer et... puis j'arrive.
- OK prennez votre temps. Dit Amélie. - Si il est partie il y a trois semaines ça concorde avec l'enlèvement des jumelles puis si il n'est pas parti en avion c'est qu'il... qu'il.. Amélie fit coupé par Franck.
-Qu'il n'était pas seul.
- Ouais ! Il faut qu'on vérifie si il y a bien eu une grève.
- Ouais. Répondit Franck.
- Hugo vient s'il te plaît on doit aller quelques part hein tu va voir il y pleins de personnes sympa là bas, met juste ton pantalon puis... aller ,tient ta doudoune.
- Maman je suis fatigué et il fait froid, tu veux aller où? Interrogea le petit garçon.
- J'ai un rendez vous c'est tout aller descend mon cheri. Chuchota Emeline à son fils.
- C'est qui maman?
- Bonjour Hugo on est des policiers et on veut juste parler un peu avec ta maman tu peux prendre quelques jouets si tu veux ?
- D'accord. Répondit-il.
- Ça va aller madame ? Demanda Franck pendant qu'Amelie installait Hugo dans le voiture.
- Oui.
En arrivant à la DPJ Lamarck emmena Emeline dans son bureau et Julie pris Hugo pour l'occuper et ne pas l'inquiéter.
- Amelie ça va ? Demandit Franck
- Je... Je sais pas ce que j'ai, j'ai la tête qui tourne j'ai mal à la tête... Amelie s'effondra.
- Emma ! Appelez un médecin vite ! Cria Franck ,Julie après avoir coucher hugo arriva.
- Amelie ça va ? Qu'est ce qui c'est passé ?
- Elle a fait un malaise repris Franck,ça doit être le stress,la fatigue...
- C'est rien. Rétorqua Amélie.
- Vous êtes sûr ?!
- Ouais.
Une heure passait, Amelie était rentrer chez elle avec le médecin et Franck.
- Allo Emma, Amelie dort mais ça va. Dit Franck à Emma
Et ça avance avec Emeline?
- Oui elle est sous le choque de tout ça mais oui, ils reprendront l'interrogatoire demain.
- Et vous vous pensez qu'elle sait quelque chose?
- A priori on ne pense pas.
- D'accord merci Emma. Il raccrocha.
- Qu'est ce qui se passe? Se réveilla Amelie.
- Vous inquiétez pas vous avez fait un malaise.
- J'ai mal au crâne...
- Le médecin vous a donné un comprimer ça devrait passer, je vais rester là cette nuit si vous voulez ?
- Je... Veux bien, mais votre fils ? Et Emeline ?
- Mathis dort chez un copain ce soir. Reposez vous, on en parlera demain on a tous eu peur vous savez.
- Je suis désolé...
Ils échangèrent une fois de plus un regard,un sourire puis ils se regardèrent et hésitèrent puis, ils échangèrent tout de même un baiser. Il mit sa main délicatement sur la joue d'Amélie et laissa sa langue se hissait contre celle d'Amélie. Quelques secondes de légèreté, juste à eux. Amélie se sentait bien contre lui, c'était homme la rassurer.
- Vous pouvez rester ce soir ?
- Avec plaisir.
Il passa sa main dans les cheveux d'Amélie,puis, enleva sa chemise, son pantalon virevoltant au sol,Amélie fut de même. Avec minuci Franck passa sa main entre les seins d'Amélie. Ils s'embrassèrent et s'enlacèrent plusieurs heures durant.
Le lendemain :
- Allo Julie ouais... Je te réveille ?Ça a donné quoi avec Emeline.
- Non tu me réveille pas mais toi ça va ?
- Oui t'inquiéte pas pour moi.
- Comme tu veux ben après tous ça tous le monde le soupçonne. Tu as pas vu Franck ?
- OK alors il faut vérifier tous les aéroports ,les gares les autoroutes, et puis tous ces hôtels. Pas du tout pourquoi ?
- Oui on commence les contrôles. Parce qu'on le cherche.
- OK et on peut pas geolocalisé son téléphone d'après sa femme il devrait être au Danemark ?!
- Seulement on a geolocalisé son téléphone mais ....
- Mais quoi ?
- Mais on l'a geolocalisé à la frontière franco-belge dans un petit village.
- Attend il n'a aucun hôtel la bas ! Répliqua Amelie.
- C'est ça le soucis.
- Pourquoi la bas... pourquoi la bas... Chuchota Amelie puis elle reprit :
- att... attend la Belgique là bas on peut faire des papiers facilement comme des passeports ou autres il y a beaucoup de groupe de délinquant qui font ça.
- On lance une équipe la bas ? Demanda Julie.
- Je sais pas d'un coter oui mais de l'autre c'est trop simple. Depuis cinq ans Tyssia et son frère son assez intelligents pour que rien ne ce soit vu pour qu'ils ne se face pas prendre et là ils auraient pris le risque de laisser le téléphone de... Comment il s'appelle déjà?
- Heu.. Je regarde il s'appelle Emeric.
- Voilà de laisser le téléphone d'Emeric allumer fin j'i croit pas vraiment ! On sait si il y a des hôtels où autres la bas ?
- A priori non vraiment, c'est tout petit et il y a beaucoup de forêts...
- Je sais moi je pense... Je pense qu'il a laisser son téléphone la bas pour nous donner une fausse piste et ils sont partis pour la Belgique.
- Mais pour y vivre ?
- Non je pense que c'est pour faire des papiers j'imagine ou en attendant d'aller ailleurs.

Lorsqu'on aime.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant