Ailée. TOME 1 : Réveil

Chapitre 14

Bonjour! Je suis de retour du Canada, donc on va enfin pouvoir reprendre nos habitudes de publication. Désolée pour le déséquilibre ces derniers temps!

Bonne lecture !
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Une nouvelle semaine était passée et Syan remerciait le ciel que la saison actuelle soit l’automne et non l’été car elle pouvait porter des sweatshirts et ainsi camoufler la chose étrange qui avait poussé dans son dos.  

Une semaine durant, elle n’avait pas eu la tête à s’inquiéter du fait que Nyra ait encore été absente ni à penser qu’elle devrait aller prendre de ses nouvelles. Elle était bien trop perturbée par ce qui était apparu dans son dos, ainsi que perturbée par le même cauchemar qui troublait encore et encore son sommeil. C’était le même rêve que lorsqu’elle avait perdu connaissance une semaine plus tôt. Et chaque soir, elle ressentait un peu plus de souffrance dans ce rêve, malgré le fait que ce soient toujours les mêmes scènes qui se répétaient. De plus, ce soi-disant début d’ailes qui était apparu la faisait atrocement souffrir à chaque fois qu’elle se réveillait de ce rêve horrible.

Son comportement avait également changé. Elle ne passait plus son temps à réclamer à Yaël de lui apprendre de nouveaux  tours, elle ne riait pas aux blagues de Jo qui passait son temps avec eux depuis que Dame Laurhen le lui avait ordonné, elle n’était plus non plus toute excitée à chaque fois que l’heure de l’entraînement venait et elle ne se donnait plus autant à fond. La raison à tout cela était simple : elle était mentalement et physiquement épuisée. Egalement, elle était effrayée. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait ni pourquoi et cela la torturait.

Ces deux amie fées l’avaient bien remarqué et s’inquiétaient assez de son état. Ils ne savaient pas vraiment comment lui remonter le moral, ni comment la rassurer, eux-même n’étant pas sûrs de ce qu’il se passait. Ils avaient rapportés les faits à Dame Laurhen et Aron mais ces deux-derniers non plus n’avaient pas su expliquer ce fait. Ils avaient décrété qu’ils feraient des recherches et que peut-être ils viendraient voir eux-même ce qu’il se passait avec Syan.

Au lycée, son changement de comportement avait aussi interpellé ses deux amis, Méli et Jay, aussi appelés Méli et Mélo. Syan ne se précipitait plus en dehors du lycée à la fin de la journée, mangeait à peine à midi, ne réagissait plus à leurs plaisanteries et était toujours dans la lune.

Dans l’espoir d’y remédier, ils avaient alors organisé une sortie au cinéma, à laquelle ils avaient invité Yaël - et accessoirement et Joey , ainsi que Nyra qu’ils avaient réussi à faire sortir de sa tanière en lui expliquant que Syan n’allait pas bien.

Syan n’avait pas été pleine d’entrain à l’annonce de cette sortie - car Yaël ne le lui avait pas proposé mais imposé - mais elle avait fini par se dire que ce serait l’occasion de se changer les idées. De plus, elle avait bien été obligée de se résigner à venir lorsque Jo lui avait annoncé que de toute façon si elle refusait, il l’a kidnapperait et ferait des loopings avec elle dans les bras. Les loopings n’étant pas la tasse de thé de la blonde, elle avait de suite capitulé.

Ce samedi là, Syan s’était levée avec reluctance, après s’être encore une fois réveillée en sueur et apeurée, secouée par encore et toujours le même cauchemar. Elle regarda l’heure et soupira en se passant les mains sur le visage. Elle ne supportait plus ces cauchemars, ni cette fichue chose dans son dos qui l’empêchait de dormir sur le dos.

Avec une nouvelle douleur insoutenable dans le dos, elle se leva comme elle le put et se dirigea vers sa salle de bain, prenant soin de mettre son large gilet sur son dos, histoire de cacher la sorte de bosse sous son tee-shirt qu’elle avait réussi à cacher jusque là. Elle n’en n’avait pas parlé à son père bien qu’elle ait longtemps hésité, car elle ne savait pas quoi lui dire ni comment il pourrait bien réagir. Car malgré toutes les informations qu’elle a éssayé de lui soutirer à propos de son affinité avec l’eau, elle n’avait rien obtenu et était arrivé à la conclusion qu’il n’en savait rien.