Chapitre un

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« Mettez-vous en ligne et faites copier-coller »
- pour la semaine prochaine, j'aimerais que vous me rédigiez un texte de 300 mots à propos de cette phrase, que signifie -t'elle pour vous. Nous exige mon professeur de philosophie.

Quelle perte de temps éminente...

Derrière moi quelqu'un  me frappe la tête et avant même que je me tourne pour voir qui est-ce, ça recommence. 

Un garçon que je n'avais jamais vu antérieurement me pointe Rocky dans le fond de la classe et me passe un papier plié en quatre. Ce con m'envoie la main de son coté, mes yeux roulent d'eux même. J'arrache le papier de ses mains, une grande respiration.
Putain, je le déteste.

« Quelle semaine merveilleuse on va passer ensemble bou-boule »

Sans même me retourner pour voir son visage je lève mon majeur vers lui. Je lui est déjà dis mille fois de ne pas m'appeler comme ça.
- je te déteste. Marmonnais-je en espérant qu'il m'entende.
Je griffonne sur un bout vierge du papier chiffonné un « tu mériterais que je t'arrache la tête ». Je compresses la feuille entre mes mains et puis je la lance de toute mes force en direction de Rocky, qui l'esquive ma foie assez bien.
- Mlle Chicoine, je peux savoir qu'est ce que vous faites? Me demande M. Raymond.
- c'est Rocky qui a commencé, je n'y suis pour rien moi. M'excusais-je
- c'est même pas vrai! Pauvre conne. M'insulte l'adolescent en question.
Je me retourne violemment vers son bureau avec un regard noir et l'insulte encore et encore.
J'entends mon professeur soupirer bruyamment avant de me demander mon agenda et pour la millième fois ce mois-ci, il pointe la fameuse porte de sortie pour m'envoyer voir le directeur adjoint. Je fais grincer ma chaise sur la céramique de la classe, me lève et  tourne le dos à la classe, tant dis que rocky m'interpelle.
- réfléchis bien à ton vilain comportement Mlle Chicoine. Me nargue t'il
Alors le professeur refait un tour avec sa main et repointe la porte pour l'inviter à lui aussi quitter cette classe. Ce genre de chose arrive minimum deux fois par semaine, à nous deux nous pourrions faire faire un burn out à ce pauvre philosophe en détresse. Chabote suit le meme trajet que moi en essayant de piler dans mes souliers.
- arreteee. Me plaignais-je
- c'est de ta faute cette fois ci.
Il réussit à m'enlever mon soulier en l'écrasant, je le frappe par derrière en ne m'intéressant pas de savoir si je lui ai fait mal. L'adolescent me dépasse et cogne avant moi à la porte du directeur adjoint alias Guy Tremblay, un homme vieillit par son travail et son complet brun marde. Je ne l'ai jamais vu sourire en tout cas pas en 5 ans en le côtoyant un bon deux à trois fois par semaines, c'est devenu une routine. Habituellement Rocky et moi devrions aller au local de retrait comme tous élève normal mais nous n'aimons pas faire « comme tout le monde ». Nos disputes dégénéraient alors les surveillants ont préférés ne plus avoir à mous gérer.
M. Tremblay nous attend déjà au seuil de sa porte avec un air aussi mécontent qu'hier.
et nous revoilà partis encore pour un petit monologue de la part de ce fameux directeur sur le savoir vivre et la relation avec ses camarades de classe.
Ennuyeux, mais mieux que ce cours...

***

Je finis ma valise, pressée par ma mère qui est hystérique de partir. On s'apprêtent à partir moi, ma mère, sa meilleure amie et mon cousin ( par alliance d'amitié) Bref, le cd des cowboys fringants roule en boucle à volume maximum depuis que je suis rentrée des cours.
- Adrianaaaaaa! Perce la voix de ma mère à travers la musique.
- j'ai presque finis, deux minutes.
- ADRIANNA! Crie t'elle
- QUOI?!
je vois la tête de ma mère dans le cadre de ma porte apparaître, elle a un sourire qui lui fend le visage en deux.
- qu'est ce que tu veux m'man? Demandais-je en enroulant mes écouteurs autour de mes doigts.
- je t'aime ma poule, tu le sais en?
- qu'est ce que t'as à me demander encore?
J'ouvre la pochette de mon sac à dos et fourre mes écouteurs à l'intérieur.
- je peux t'emprunter ton chandail bleu, celui que t'as mis l'autre jour. Me demande t'elle en plissant le visage.

Je roule des yeux pour la énièmes fois aujourd'hui et lui lance le vêtement qu'elle veut à partir de mon garde-robe.
- c'est bon, « wouch-wouch » maintenant.
Je fais un signe de main pour qu'elle parte, mais ma mère reste platée là en ajoutant.
- je t'ai apportée quelqu'un pour t'aider.

Il sort de sa cachette, me fait un sourire arrogant et beaucoup trop joyeux que je déteste, comme lui d'ailleurs. Il scrute d'un oeil ininterressé ma chambre à la recherche d'une remarque désagréable. Cest une zone interdite pour lui d'habitude mais je me sens un peu sympathique, ce qui ne va probablement pas durer.
- cest toujours autant laid ici a ce que je vois. Râle t'il
Ma mère nous quitte heureuse de son piège et aussi d'avoir obtenue ce qu'elle voulait.
- dégage s'te plait. M'exclamais-je en pensant mes mots de tout coeur.
- arrête de jouer ta coincée, je sais que t'avais hâte de passer du temps avec ton cousin préféré bou-b..
- NE M'APPELLE PLUS JAMAIS COMME CA! Criais- je par dessus le solo de batterie du cd.

Il se lance sur mon lit et attrape au passage la pomme que j'avais déposée sur mes affaire pour pouvoir la manger plus tard. Avant que je ne puisses lui en interdir il y croque à pleines dents.
- ( bruit de bouche) qu'est ce que je t'ai fais pour que tu me déteste autant? (Encore des répugnants bruits de bouche)
- t'es née c'est ça qui est arrivé.
Je lui balance un jean au visage en espérant qu'il lui rentre dans un oeil et qu'il lui crève.
Je pars vers la salle de bain pour ramasser mes cachets contre le mal de tête ,  des bouchons pour les oreilles et d'autres effets personnels essentiels pour ma survie. Tant dis que lui se goinfre dans mon lit en défaisant ma valise.
- lâche ça rocky! Lui ordonnais-je
- arrête de te frustrer, ça te va pas bien, t'as des gros plis dans le front.
En l'envoyant balader, je replie mes vêtements qui avait été préalablement déplier par cet stupide être humain.
- rosie t'a parlé de moi?
- lâche prise avec elle.
Je me retourne et prend mes maillots de bains dans mon tiroir.
- cette fille est trop bien pour toi.
Répondais-je franchement en les rangeant dans le haut de mon sac de transport.
- veux - tu que je te dises qu'est ce qui est trop bien pour toi, moi? Me questionne t'il
- vas-y je t'écoutes. Répondais-je en arrêtant tout actions pour bien l'écouter.
- moi
J'hausse un sourcil.
- moi je suis trop bien pour toi ma chère.
Il me niaise là?
- toi (rire sarcastique) trop bien pour moi pfffff, aucune chance.
- continue à faire ta  p'tite bitch pendant que moi je vais aller me faire Rosie. Me nargue cet imbéciles en quittant ma chambre.

Quel audace et arrogance, j'adore. Il est toujours aussi bête par contre.

J'embarque dans la vanne à ma mère en premier ce qui me donne le droit de choisir ma place, en avant à coté de la place conductrice.
- oh non, c'est moi cette année, pétasse.
Est ce que j'ai bien entendue?
- moi, pétasse? sale con, répète ça pour voir . Répliquais-je en ouvrant la portière prête à lui sauter dessus.
Il m'envoie un doigt d'honneur ce qui me donne une soudaine envie de lui foutre une raclée. Il part se cacher dans ma cours suivit de très près par moi. Derrière la piscine j'aperçois sa mèche de cheveux brunâtres alors je fais le tour et le pousse dans le dos pour l'envoyer dire salut au sol de très très proche. Je m'assoie à califourchon sur lui et plaque ses mains part terre, au dessus de sa tête.
- répète ça pour voir. Le testais-je
- tu sais que t'es cute quand t'es fâchée.
Je le traite de conard avant de lui envoyer des claques dans le visage. Après un moment à me défouler je le laisse respirer, je lui offre deux dernières petites tapes sur la joue droite et me retire voir les deux folles qui nous ont mises au monde qui nous m'appellent éperdument.
- vous foutez quoi les merdeux ont vous attend!
Suzie, ma tante par alliance. À peine un pied mit dans la mini-vanne « eyes of the tiger » se mets à jouer à pleins volume encore une fois et c'est partit pour un autre voyage long et pénible avec mon pire cauchemar..!

Culpabilité torride;Où les histoires vivent. Découvrez maintenant