Chapitre trois

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Super donc en résumé j'ai été punie en me faisant confisquer mon cellulaire pour le reste des vacances, merci m'man. Ça doit être la deuxième fois de toute ma vie que ma mère m'impose une vraie punition. Comment suis-je censée rester en vie sans contact avec le monde extérieur, en plus d'être obligée de « me reconnecter avec mon cousin ». Selon nos mères nous avons une chimie à chier donc « lorsqu'il y a un différent entre deux individus nous devons reprendre notre relation par les racines ». Quelles racines? Quelle relation? Je ne le connais pas, il ne me connais pas, voilà comment j'aimerais qu'elle soit notre « relation ». Parler avec lui plus de 5 minutes est une totale perte de temps et de mots, ce qui pourrait avoir des répercussions sur mon conscient intellectuel et réduire ma maturité et mon intelligence à cet chose inutile.
Nous nous comprenons à l'aide de tapes, coups et insultes.
Même si je sais qu'en faisant des beaux yeux et achetant des bonbons à ma mère, elle me redonnera mon téléphone, c'est quand même injuste que Rocky n'est eu aucune conséquence quelque conque, c'est quand même lui qui m'a jetée à l'eau, je ne suis pas responsable de ses blessures après ça.
Je me sens comme quand nous étions enfant et que lui avait le droit de manger des « Lucky Charms » au petit déjeuner et moi c'était des « Cheerios » ou rien. Suzie a toujours été moins sévère que ma mère et ca me tape royalement sur le système certaines fois, qu'est ce que je t'ai fais seigneur pour que tu m'ai envoyé cet énergumène sans intérêt.

- Je te déteste, je te déteste vraiment beaucoup, je te déteste et j'espère que tu crèveras dans une mort atroce.
Lui dis- je chaque soirs avant qu'il s'endorme et chaque matins à son réveille.

- t'es un démon venu sur terre pour gâcher mon existence pas vrai? Commença t'il
- ferme la j'essaie de dormir débile. Continuais-je
- profite dont un peu de la mer poufiasse.
- Rockyyyyyy. L'avertit sa mère
- je profiterai de la vie quand tu seras mort et enterré.
- Adrian! C'est quoi ça!
J'ignore ma mère met ma serviette sur ma tête pour baisser la luminosité.
Je le sens se poser à mes cotés, puis il me frappe l'épaule donc je réplique avec quelque chose de tout à fait équitable: un coup de poing dans les couilles. Sa respiration se coupe avant de revenir avec un regard plus furieux. Une claque, deux claque, six claques, une vingtaine de claques avant que les deux femmes nous arrêtent.
- OKAY C'EST FINI LES P'TITS CRISS À L'HOTEL LES DEUX !! S'écrit Suzie
Nos yeux rivés sur elle sont ronds comme des balles de golfs.
- ET QUE ÇA SAUTE!!!
- mais.. essayais-je
- PAS DE MAIS!
Nous nous regardons en comprenant que nous avons dépassés les bornes cette fois si pour que SA génitrice se mettre en colère à ce point. Avant que de la boucane sorte de ses narines, on attrape nos effets personnel. La tête basse mais toujours avec l'envie de s'entre-tuer nous repartons vers la chambre. Je déverrouille la porte, il me pousse pour entrer en premier, je le gifle derrière la tête pour me venger.
- sale conne.
- sale con. Répliquais-je
- veux tu savoir c'est quoi mon plus grand rêve? Commence rocky
- non parce que j'en ai rien à faire de toi et tes..
il me coupe la parole.
- c'est que tu ferme ta gueule.
Sur cette phrase je me tais, surprise de son ton sec et dure.
- c'est dommage que tu sois chiante parce que t'es physiquement potable.
- rajoute s'en pas conard!
Je le fusillade du regard avant d'aller me coucher dans mon lit.
Je crois que ses dizaines de commotions cérébrales on réellement commencé à affecter son cerveau...
Hier il etait le premier a me dire que j'avais une tête de thon et de si grosses fesses que si je m'assoyais sur une vache elle suffoquerait en deux secondes. C'est le genre de compliment qu'il me fait chaque jours depuis qu'il a l'âge de parler. C'est évidant que je lui rend extrêmement bien l'appareil ma plus belle insulte à ce jour à été : quand tu parle ton Qi est tellement introuvable que j'ai l'impression de chercher la mini chose entre tes jambes. C'est nul je l'avoue mais j'avais 10 ans quand même, soyez fière.

Les parents sont parties, elles nous on textées de se commencer à se préparer avant qu'elles rentrent du bar. Irresponsables comme elles sont, les deux sont arrivées réchauffées et c'est drôle à voir.
Donc on se préparent pour sortir souper, mais je ne suis pas encore prête, habituellement je serais sortie en jeans avec un pull drôle, mais ma mère m'en a empêchée « on est à L.A come one ». Depuis qu'on est partie de new york y'a deux jours, moi et l'autre nous ne nous sommes pas parlé, seulement une ou deux insultes mais pas plus, surprenant. Suzie m'a passé son maquillage, mais avant de l'utiliser il faut que je fasse un défilé devant eux pour choisir ma tenue. Je sais déjà quel haut je vais mettre pour qu'ils me foutent la paix: un crop-top à manche longue noir, moulant et décolleté. Ensuite j'enfile trois bas différents un a la suite de l'autre:
1. Des « mom jeans »
2. des pantalons noirs classique, troué aux genoux
3. Une jupe noir aussi moulante qui arrive mi-nombril et en dessous de mes fesses
Le choix à été unanime: la jupe. Donc je vais mettre mes pantalons noirs! Je me rend à la salle de bain, enfile mes pantalons, retire mon chandail tout en gardant mon soutiens-gorge pour ne pas tacher le vêtement avec de la poudre.

Culpabilité torride;Où les histoires vivent. Découvrez maintenant