Une routine s'est installée. Au début, Jackson m'arrêtait tous les jours quand je revenais de l'université, il me parlait, je l'écoutais. Puis petit à petit, j'ai commencé à lui parler aussi, puis ce n'est plus lui, mais moi qui m'arrêtais pour lui parler. J'en suis venu à apprécier ces discussions quotidiennes. Jackson et moi n'avons pas du tout les mêmes centres d'intérêts, à vrai dire, nous n'avons rien en commun. Cependant, à un aucun moment j'ai trouvés les conversations avec lui inintéressantes, au contraire. Nous échangeons des informations sur notre vie, sur notre famille, sur ce qu'on aime. C'est banal, mais j'aime ces conversations même si elles ont l'aire futiles. J'aime le fait qu'il soit totalement différent de moi mais que nous trouvons toujours des sujet de conversations. Je n'aurait jamais pensé un jour m'attacher à des conversation échangé avec lui, lui que je trouvais si détestable au premier regard. Encore une fois, j'ai jugé bien trop vite.
Mais même si j'apprécie sa compagnie, j'aurais aimé que ce qui s'est passé ce soir n'arrive jamais.
Le dimanche soir n'est jamais une soirée calme. La solitude et l'angoisse de la semaine a venir occupe toutes mes pensées. Mais ce dimanche, tout à été beaucoup trop violent. Au début, je me sentais juste incroyablement angoissé, puis sans prévenir et surtout sans aucune raison, la colère s'est fait ressentir, puis la peur, la tristesse. Toutes ces émotions se sont mélangés en un flot si violent que j'en avais mal. C'est comme si, subitement, un ras de marré d'émotions me submergeaient et que je m'y noyais. Ce n'est pas la première fois que je ressentais ça, mais jamais encore ça n'avait été aussi violent. Ma respiration s'est très vite emballée et tout est devenu flou. Je ne pensais qu'à une chose : faire taire cette douleur. Et je n'avais qu'une seule solution pour ça mais je savais pertinemment que si je tenais une lame entre mes mains, ce n'était pas juste pour quelques coupures, et je ne pouvais pas faire ça. Mais j'avais si mal.
Je ne sais pas combien de temps je suis resté roulé en boule sur le bord de mon lit, les larmes dévalant mes joues et mes ongles enfoncé dans mon avant bras espérant que la douleur que cela me procurait pourrait remplacer celle que je sentais au fond de moi même. Dire ce que je ressentais à ce moment est impossible. Je voulais crier, hurler. Mais rien ne sortait. J'avais si mal que même respirer était douloureux. Je ne voulais qu'une seule chose. La paix.
La mort.
Peut importe comment je l'appelle. Je voulais mourir. Enfin, ce n'était pas une envie sur le moment, c'était juste bien plus fort que d'habitude. C'était comme si tout mon corp me criait de le faire, comme si chaque cellules en moi m'implorait de tout stopper. Mais je ne pouvais pas faire ça. Pas maintenant, pas encore. J'ai promis. Alors je me suis dirigé vers mon portable posé sur ma table de chevet et ai appelé Peter, en vain. J'ai recommencé, une fois, deux fois. Mais il ne m'a pas répondu. J'ai donc fait la chose la plus stupid que j'ai put faire. J'étais désespéré, mon corps a agit plus vite que mon cerveau. J'ai appelé Jackson. Lorsque j'ai entendu la première sonnerie j'ai compris mon erreur. Je m'apprêtais à raccroché mais :
"Allo ?"
Je n'ai pas répondu, j'ai gardé le téléphone sur mon oreilles. Mais ma respiration était si forte que je savais que Jackson avait entendu. Je savais qu'il n'allait pas me lâcher.
"John, t'es chez toi ? Tu fais une de tes crises ?"
Mais je ne répondais pas, je respirais si fort que même si je le voulais je n'aurais pas pu répondre. J'avais trop peur, je ne voulais pas qu'il vienne. Je ne voulais pas qu'il me vois comme ça. Mais au fond de moi, je ne voulais pas être seul. Je ne voulais pas ressentir cette douleur plus longtemps, et je voulais qu'il m'empêche de faire une connerie.
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Tout ira bien ?.
Romance"Tiens. C'est un carnet dans lequel tu pourra écrire ce que tu penses. Ce que tu as ressenti durant ta journée. Un journal intime, un journal de bord. Appel cela comme tu veux John. Mais écris y tes souffrances, ton mal être, ta tristesse. Mais auss...