- j'étais sûr que tu serais là, tu viens toujours au même endroit depuis deux ans..? demandait le brun, d'une voix hésitante.
- il faut croire que oui. répondait l'autre, d'un ton glacial, le visage face à une vieille balançoire rouillée.
- jaemin-ah, je suis.. tellement désolé. tu ne peux pas savoir à quel point. il brisait ses cordes vocales tant son coeur souffrait quand il s'adressait à lui.
l'autre ne répondait pas, il n'en avait plus la force. ça le déchirait d'entendre sa voix sa douce voix s'adresser à lui, près de lui. cette voix dont il avait tant besoin ces deux dernières années.
jeno ne sait pas, il ne sait pas tout ce qu'a dû endurer le plus petit.
"jaemin.." soufflait l'aîné, dans une magnifique complainte qui rendait le cadet complètement fou. il approchait dangereusement, beaucoup trop près de lui. jeno le voulait, il voulait découvrir à nouveau la douceur de sa peau, la finesse de ses traits et là beauté de son être.
jaemin était tout ce qu'il désirait.
quand leurs peaux se rencontraient à nouveau, une multitude de frissons se baladaient sur le corps de son dongsaeng. lui et seulement lui procurait ces sensations, ô grand jamais jisung n'a réussi. et c'est à ça que le brun faisait la différence, il était unique, parfait.. parfait pour jaemin.
jeno n'en pouvait plus, il attrapait le bras de son cadet et l'attirait contre lui, le forçant à l'enlacer. bien que forcer était un grand mot, jaemin se laissait emporter par son hyung et s'accrochait désespérément à lui.
ses larmes de soulagement, de bien être soudain, coulaient sur ses joues.
- hyung.. j-j'ai tellement mal. pleurait-il.
- dis moi où. soufflait jeno dans le creux de son oreille avec une douceur infinie.
- tu me fais mal au coeur. son air enfantin était toujours là malgré le temps passé.
- je t'aime.. je t'aime tant.
