Parce que je t'aime, j'ai tué ma raison
Et en retour tu crucifias mon cœur avant que ne se donne à l'heure la mort mon âme sans chaleur.
Me reste ces os ornés de chair sous une couverture de plus en plus sombre fuyant l'ombre de ses lumineux jours passés, déambulant par ci par là, vide de vie tel une bouche sans dents.
Parce que je t'aime, je suis devenu aveugle ou presque, refusant de voir la lumière sous l'ère de mon plus grand amour. Je suis devenu sourd ou presque, ignorant le bruit des tam-tams qui de jour comme de nuit dansaient la même musique.
Et en retour tu m'offris un nuage d'orage, une page vierge de sentiments ornée de mensonges auxquels encore et encore je songe.
Peiné, consterné, écrasé, lésé, j'étais blessé, bouleversé, émoussé, harassé, et froissé.
En mon sein pas de place pour la rancœur, la fureur ou l'aigreur, ni haine, ni foudre, ni indignation ni ébullition,
Que de l'inclination, de la passion, de l'adoration, de l'affection...
Eminent attachement qui fait tout mon châtiment.
Un amour qui persiste, subsiste, persévère, dure et perdure, qui s'obstine, s'éternise et demeure dans mon cœur.
Enfin,
Pour mettre fin à cette musique, je suis parti jouer du violon sur mon cou.
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Transes Poétiques
PoetryLa poésie m'a pris dans ses filets un clair soir de printemps alors que le monde était perdu dans le silence profond de la nuit... Et depuis je suis fou amoureux d'elle, je tombe en transes au contact de ma plume.